FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Lisa81 le 23 juin 2016 à 15:05:03
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Le 27.03.2016 j'ai perdu mon compagnon de 44ans d'une crise cardiaque à la maison à 02h00 du matin. Il s'est réveillé et ma dit qu'il ne va pas très bien et est partie au toilette et après j'ai juste entendu un bruit. J'ai couru vers lui sans savoir ce qui se passé vraiment. Il été allongé et ne bouger plus. Je l'ai mit de côté avec toute ma force et soulevé sa tête et j'ai appelé une ambulance. Pendant que je les attendais, j'ai du de nouveau le bouger pour le mettre sur le dos et faire un massage cardiaque en attendant qu'ils arrivent. Ils ont fait 20min pour arriver et pendant ce temps j’étais seule avec mon amour en fessant le message. Il ne bouger pas et il n'y avait pas de reflexe, rien. Je lui ai parlé, je l’ai supplié de ne pas me laisser seule, qu’il ne faut qu’il s’inquiète, que je suis la et que je vais rester à ces côtes, que je m'occuperais de lui, que je l'aimais et que les secours sont en train d'arriver. Je ne réalisé pas vraiment tout ça et je n'ai pas pensé une seule seconde qu'il était déjà parti. Quand les secours sont arrivés ils ont essayé pendant 1heure30 de le réanimer mais mon chéri ne s'est pas réveillé. Pendant tout ce temps j’ai prié….
Je suis seule maintenant. J'ai des amis et de la famille mais je n'ai plus l'homme de ma vie. On était ensemble 8 ans. 8 années d'Harmonie, de Bonheur, de Tendresse, de Compréhension, de Patience, de Douceur, de Générosité, de Protection et de l'Amour inconditionnelle. Il m'a tant donné. Il était drôle, doux, toujours là pour moi et tout le monde, impliqué, sensible.
Je ne pensais pas que l'on pouvait trouver toutes ces qualités en un homme. Je ne sais pas comment faire pour continuer à vivre sans lui. Il était tout pour moi. Je ne peux pas imaginer ma vie sans lui, sans tout ce qu’il est. Ensemble nous étions forts, emplis de notre Amour profond. Son Absence me fait hurler. Tout n'est que douleur dans mon corps maintenant. Il me manque à mourir. Il était ma Moitié, mon Ame-Sœur, mon Harmonie, mon Cadeau de la vie. Il reste à présent un vide immense. J’essaye de retourner dans notre appartement gentiment depuis cette semaine toute seule car on adorait cet appart et ont était très heureux les deux. Il y a encore tout dedans comme si le temps est resté figé, comme si rien n’est arrivé. Le soir j’attends qu’il rentre de son travail mais je sais qu’il ne viendra pas mais ça aide… J’invente des histoires pour ne pas me dire qu’il est mort etc…. Je me dis que c’est juste un rêve…
Je veux juste le joindre car je ne peux pas imaginer ma vie sans lui. Je prie tous les jours pour qu'il vienne me chercher. Je prie tous les jours d’attraper une maladie grave et de mourir le plus vite possible car vivre sans lui c'est une souffrance 24 heures sur 24 et je ne sais pas si je vais supporter encore longue temps une vie sans lui….
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Lisa nous sommes toutes et tous dans un état démontable , de douleur , de souffrance même tous ces mots ne sont pas assez fort , une envie de le rejoindre mais juste ne te souhaite pas une grave maladie car malheureuse beaucoup de personnes sont décédées de maladies graves et surtout de souffrance . LA douleur est tellement forte et dur à controler , écris toute ta colère ,tu sera lu . Mon mari avait 50 ans accident de la route ( crise cardiaque ou autre ) je ne le sais pas et il faut que je vive avec sans réponse . Courage à toi
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bonjour Lisa 81
je suis une jeune veuve de 39 ans avec 3 enfants et le dernier n'a que 3 ans j'ai perdu mon mari le 1er février 2016 des suites d'une saloperie de cancer et je voulais juste te dire que je te comprends et t'apporte tout mon soutien et mon affection meme si on ne se connait pas. Les autres ont beau nous dire qu'ils sont là si besoin ils peuvent pas vraiment nous aider et sont à des kilomètres de savoir ce qu'on ressent. Je suis comme toi je l'aime d'un amour inconditionnel c'est toujours ma moitié d'ailleurs je considère que nous sommes séparés juste physiquement mais qu'il sera toujours avec nous quoi que l'on fasse.
Cela fait du bien de parler entre nous
Je t'embrasse
Angélique
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Lisa,
Comme ton histoire me rappelle la mienne. Mon mari est décédé d'une crise cardiaque aussi, il allait avoir 43 ans. C'était le 22 septembre 2014 ( 21 mois hier). Comme toi c’était à la maison, il revenais d'une séance de sport. Son coeur n'est jamais reparti. Comment te dire que le chemin va être très long, encore aujourd'hui je me demande si c'est bien à moi que c'est arrivé, si c'est bien m'a vie, si je ne rêve pas.
On est tombé dans un cauchemar indescriptible.
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C'est extrêmement violent, la mort, la perte de l'autre sont d'une cruauté inouïe.
Je suis veuve depuis deux ans, l'absence ... le manque de l'autre...
Souvent je me suis demandée comment tenir, et surtout comment continuer sans lui auprès de moi.
J'ai écrit, des cahiers et des cahiers, racontant ce qui s'était passé.
Ce que je ressentais. Puis recherchant ce qui pourrait m'apaiser.
Et peu à peu j'ai intériorisé sa mort, son départ définitif.
J'ai trouvé seule, des" idées" apaisantes. Et j'ai acquis cette certitude.
Je ne pourrais jamais oublié, 31ans de vie heureuse. "Ce que nous étions l'un pour l'autre nous le serons toujours". Çà, ne changera jamais.
Maintenant, c'est moi qui prends soin de moi, et j'essaie de continuer de vivre en me faisant plaisir, même si tout est différent. Plus rien ne sera comme avant.
Un cycle de vie s'est terminé avec son départ dans la mort.
Courage, je sais combien c'est douloureux.
Mais coûte que coûte, il faut suivre sa route.
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Je sais qu'il faut continuer mais c'est tellement difficile. J'ai juste envie de le rejoindre. J'ai plus de vie ici. Je ne me réjouis de rien du tout et j'ai envie de rien. C'est vendredi et je me suis toujours réjouis du vendredi car on passer tous le weekend ensemble 24h sur 24h.
Je ne sais vraiment pas comment faire. Je l'aime tellement. Je ne peux plus parler aux gens car pour eux il faut maintenant passer à autre chose. Comment on peut passer a autre chose sans l'homme de sa vie???? Comment continuer à vivre sans l'homme de sa vie???? Comment se projeter sans l'homme de sa vie???
Je veux rester dans notre appart parce que on était très heureux dans cet appart ensemble. On avait choisi ensemble. Je ne me sens a nul part chez moi a part dans cet appartement alors je suis retourné cette semaine toute seule pour y rester. J'ai l'impression qu'il va revenir et j’attends. Quand j’entends des bruits j'ai l'impression que c'est lui qui rentre du travail mais après je me dis que non, il est parti.... Si je dois mourir, je veux mourir à la même place que lui, dans notre appart…. J’ai entendu qu’on peut faire une crise cardiaque à cause du chagrin et peut-être que je vais en faire un et ça sera chez nous comme lui et après il m’attendra l’autre cote j’espère.
Pas facile cette vie. On nous sépare des gens qu'on aime le plus au monde. Des gens qui sont bien et qui ont un grand cœur et on nous laisse des terroristes, des tueurs etc....
Sans lui je ne suis rien et je n'existe pas. La vie n’a plus de gout pour moi. Cette vie est juste triste pour moi. J'ai 35ans et je veux mourir. Il y a une vie après la vie???? Je ne sais pas mais je suis sur qu'elle est moins triste qu'ici. Est-ce que je vais le rejoindre l'autre côté? Je ne sais pas mais ça m'est égal car ici je souffre énormément sans sa présence....
Merci de votre soutien car ici en Suisse je n'ai rien trouvé....
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Ma pauvre chérie c' est se recevoir une bombe atomique en pleine figure que de perdre son compagnon. Je vais régulièrement chez le psychiatre car j' avais besoin de comprendre pourquoi j' étais si mal, pourquoi tant de souffrance, pourquoi pareil choc alors que mourir c' est normal enfin disons que pour certaines civilisations c' est dans la normalité du devenir de l' être humain. Il m' a expliqué que le deuil du conjoint est totalement déstructurant, tu es anéantie, tu es éclatée en mille morceaux car avant on était 3 entités: le mari, la femme, le couple. Mon mari est mort, j' ai donc perdu mon mari et mon couple. Il ne reste que moi. Ma solitude. Il faut donc réapprendre à vivre lentement, revenir progressivement à sa personnalité première, son avant lui en l' englobant dans notre coeur, dans notre esprit mais intériorisé et non plus plus l' imaginer au présent physiquement. Faire son deuil c' est remettre son conjoint à l' intérieur de nous, en nous donc, et passer à une autre vie, totalement différente alors que ce n' était pas prévu, c' est pas ce que tu voulais. Bref, le travail de deuil est titanesque, épouvantable de souffrance, y a pas pire, je te conseille de consulter ton médecin ou un spécialiste du deuil, te soigner, venir ici tous les jours nous donner de tes nouvelles afin que l' on s' épaule tous mutuellement pour aller moins mal. A bientôt, bisous.
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C'est tellement difficile sans lui. Je pense qu'à lui. Je ne peux plus être sans lui. Il me manque énormément. Je ne sais pas comment faire sans lui. Je vois un psy mais je ne crois pas que qu'elle qu'un peux m'aider à part la mort...
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La mort, ah la mort qui nous taraude. On aurait préféré être à la place de l' autre. On voudrait partir aussi. Soit. Ce sont des idées morbides qui nous assaillent aussitôt et perdurent le temps de la sidération, du choc, du TGV que tu viens de te recevoir en pleine figure. Oui mais voilà. Si on était sûr de le rejoindre, oui, mais nous n' en savons rien, si ça se trouve le prochain monde sera pire que celui-ci! Quesque t' en sais! Ici bas on souffre quelques années mais peut-êre qu' ailleurs tu vas souffrir un siècle!
Imagines-tu la souffrance de tes proches? Tu as sûrement une famille, les deuils s' additionnent te dira le psychiatre, puisqu' il me l' a dit à moi, et comme un deuil est un chagrin à vie, tu imagines tes parents, tes frères et soeurs, tes enfants, tes amis dans quel état tu vas les mettre!
J' ai connu ce passage, alors voilà me suis-je dit, je suis obligée de vivre, je n' ai pas le choix alors docteur droguez-moi! Je veux planer, voir des éléphants de la couleur que vous voulez mais je veux être aidée chimiquement pour supporter la vie. Comme tous les drogués. Voilà, au moins je vis, enfin, je survis. Courage, tiens bon, viens nous tenir au courant de ton avancée.
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Tout me manque, ton sourire, ton rire, ta maniere de me parler, de me rassurer, de me soutenir, de me prendre dans tes bras, de m'embrasser... de ne plus pouvoir te voir au quotidien me manque, entendre ta voix pendant des heures, dormir dans tes bras, tout tes petits je t'aime, t'es phrases mignonne a longueur de journée, ton odeur, tout me manque. Oh comme tu me rendais heureuse tous les jours depuis 8 ans mon chéri... J'ai vraiment du mal sans toi mon amour, tu me manques de plus en plus chaque jours, j'essaye de sourire mais sans toi c'est difficile...
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Comme j'aimerais être avec lui à ce moment. Il est parti il y a maintenant 3 mois ou 96 jours. D'en côté ce n’est pas long car j'ai l'impression de l'avoir vu hier (je pense tout le temps a lui et a nos moments ensemble). Je pense dès fois qu'il est au travail, quand c'est midi je me demande avec qui il va manger et qu'il sera contant de rentrer à la maison le soir après une longue journée de travail. Quand je quitte mon travail en fin de journée, je rends compte que non, il ne rentrera pas car il n'est plus là. De l'autre côté j'ai l'impression que ça fait des années car on a jamais été séparé plus que 7 jours l'un de l'autre depuis 8 ans. La semaine prochaine ça fera 8 ans qu'on était ensemble et heureux depuis.
Je veux le rejoindre et ce sentiment ne changera jamais. Je sais qu'il a voulu juste mon bonheur et que je sois heureuse mais sans lui je pense que ce n'est pas possible. J'espère vraiment de ne pas devoir vivre encore longue temps sans lui. J'été voir 2 fois des médiums et a chaque fois mon chéri m'a dit de vivre, il faut que tu vie. Comment veut il que je vie alors qu'il savait très bien que sans lui je ne pourrais pas. Je lui a toujours dit que si tu pars, je pars avec toi chéri... Je suis encore la et c'est ça qui est triste. On est obliger de rester la avec toute notre tristesse et de continuer à vivre comme si rien est arrivé et comme si on a jamais aimé.... Je n'en peut plus d'être loin de lui.
Que la vie est cruelle, elle te donne tout et te le reprend... Que ne donnerai-je pour le serrer dans mes bras et sentir son odeur et le couvrir de bisous. Il était mon équilibre et sans lui chaque jour je perds pied et m'enfonce dans l'abîme. Comme j'aimerai parler de lui au présent et pas au passé. Je ne sais pas où il est mais j'aimerai tant y être. Un jour de plus passé sans lui mon cœur est meurtri à jamais... Je veux être près de lui et avec lui car c'est la ou je me sens bien.
C'est dur la vie sur terre sans lui, sans son amour, sa chaleur, sa tendresse, ses caresses, ses bisous, ses mots doux etc.... Je le veux de retour et qu'on me prend aussi pour m'emmener chez lui. Je suis sur que je lui manque et qu'il veut être avec moi et prêt de moi.... On s'aimer d'un amour extraordinaire et intense... Je t'aime chéri et tu me manque mon amour. Reviens-moi stp, reviens-moi stp... Je t’attends, je suis impatiente de te revoir… Tu me manque trop chéri.
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Ma pauvre chérie, là tu es en pleine phase deuil, en pleine sidération, comme nous sommes tous dans cet état ici, nous ne pouvons que compatir et y aller chacun de son petit conseil qui ne vaut que si tu penses que cela te correspond. Personnellement comme je le raconte souvent, j' ai vite tranché: Je suis obligée de vivre mon deuil docteur? Oui, vous n' avez pas d' autre choix. Bon alors, droguez-moi, allé hop, envoyez les éléphants roses et autres bestioles volantes et que je dorme 12 heures par nuit de façon à ce que la journée soit déjà à moitié écoulée quand je me lève et les douze heures restantes, j' ai prié les enfants de me trouver du boulot car je suis jeune retraitée. Voilà comment je viens de passer ces 4 mois d' enfer.
A la dernière séance chez le psychiatre, d' après sa cotation, ses notes et conclusion: voilà madame, vous êtes en train de réintégrer votre personnalité première, vous avez donc fait du progrès. Alors je t' explique, le deuil déstructure l' endeuillé, c' est-à-dire que tu perds ton conjoint, ton couple, ton présent et ton avenir commun, bref, tu as perdu très gros, du coup ta personnalité a implosé et le deuil consiste à recoller tous les morceaux possibles, récupérer ce qui faisait ton individualité et repartir sur le chemin de la vie. Il parait que ma personne reprend forme, je le sens bien, il a raison, je reprends du poil de la bête, bon ça ne durera pas non plus m' a-t-il prévenu, au prochain gros problème du style (santé d' un membre de la famille, divorce d' un proche...) je replongerai mais au moins la période d' accalmie m' aura permis de savoir que je peux aller mieux, j' ai donc pris conscience que je peux aller mieux a-t-il insisté. Merci docteur, ça me fait un bien fou de venir vous voir, déjà de voir la salle d' attente pleine comme un oeuf me permet de me soulager sur le fait que des éclopés de la vie comme moi, hélas, y' en a à foison, et des cas compliqués aussi.
Bref tiens bon le temps de digérer le choc, tu verras après tu pourras souffler un peu mais surtout soigne-toi, on ne reste pas dépressif sans se soigner.
Bisous du sud caniculaire, tiens, je vais faire ma sieste.
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Bonjour Nandou_Guanaco,
Merci de ta réponse. Désolée pour les fautes autographe mais je suis de langue maternelle allemand.
Je suis contente pour toi que ça va mieux mais pour ma part ça fait 96 jours qu'il est partie et je ne vais toujours pas bien ou mieux. Je travaille toute la journée mais je suis fatiguée et épuisé. Je n’ai toujours pas envie de faire des choses mais je les fais pour faire passer le temps après le travail. Je n'arrive pas à rentrer chez moi directement après le travail car la soirée et trop longue. Si je suis la, j'ai l'impression qu'il va renter à chaque moment....
Il m’appelé tous les jours après le travail pour savoir ou j'été pour venir me chercher à la gare. Tous les matins il m'emmener à la gare même si a pied j'avais 10min. C'été notre rituelle quotidien. Il ne le fessait pas par jalousie mais par amour. Tout ça il n'y a plus. Je l'appelle encore et je lui envoie des messages sur son portable mais je n’ai pas de réponse car son numéro n'est plus en service.... Je suis contente pour ceux qui arrivant a se retrouver mais moi je ne crois pas pouvoir… C’est trop dur….
Lui est moi on été très très fusionnelle et amoureux. On fessait tout ensemble. Maintenant sans lui rien n’a du goût.
Je t'embrasse depuis la Suisse
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Bonjour,
je pense que le temps fait qu'on devient une autre personne, la moitié de ce qui nous reste, une partie de l'autre et puis une qu'on reconstruit .
On est la même personne qui évolue, qui devient forte et la mémoire de l'autre.
Tout ce qu'on a vécu et tout l'Amour qu'on a donné et reçu ne s'efface pas par la mort.
Je crois qu'il devient même plus fort pour ma part oui....
Je garde le meilleurs , ma vie est pleine de sourires de rires de joies, de petits et grands bonheurs, et parfois de tristesse ,de nostalgie, et même de mélancolie...
La souffrance me titille encore, mais elle est plus douce ,peut - être me suis-je habituée, pour ma part je ne crois pas.
C'est juste que tous les jours ,je partage encore avec lui, que j'en parle naturellement et ceux que ça dérange et bien Basta....
Je n'en parle pas tout le temps, mais ça a été LA personne très importtante dans ma vie.
Et la mort ne l'effacera pas et l'empreinte qu'il a eu sur moi restera... c'est ça qui me rend forte.
Tout ça est un long cheminement, cette sérénité arrive après bien de méandres et des tempête , même si le temps est doux la menace d'un orage n'est pas toujours à exclure..
On est bien plus fort qu'on ne pense...
j'ai cru cent fois mourir de chagrin, que jamais je n'y arriverais , comment faire sans sa calme attitude et bien je m'énerve, je pense à lui et je souris...
L'autre est toujours là quelques part en nous.
La patience , l'attention, l'écoute, la bienveillance envers soi est importante, se reposer , pleurer jusqu'à l'épuisement, prendre soin de soi.
Et doucement , on aperçoit une éclaircie ... et puis sûrement avec le temps on retrouve de l'envie de vivre.. et le soleil se remets a briller timidement ...
je vous embrasse très fort prenez bien soin de vous, l'Amour est plus fort que tout.
Pascale sa louve.
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Bonjour,
Aujourd'hui je ne me sens pas bien. J'ai rangé les habits d'hiver en fin mais quelle tristesse... J'ai pas réussi à enlever les habits de mon Sam. J'ai juste rangé ses vestes d'hiver le reste j'ai laissé dans l'armoire. J'ai emmené mes habits d'été mais pas les siens. Toutes mes robes et chaussures me rappelle de lui car il aimé me voir en robe et talon haute... Je n'arrive pas ranger ses habits car j'espère toujours qu'il va revenir et que mon cauchemar prend fin et que je vais me réveiller dans ses bras. Mon dieu comme il me manque. Demain ça va faire 14 semaine... Je veux le rejoindre car sans lui ma vie n'a vraiment pas de sens... Je l'aime trop pour continuer sans lui sur cette terre. Je ne sais plus quoi faire.
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Mon mari est parti fin juin d un cancer, chez lui entourer de ceux qu ils aimaient. 40 ans c est jeune, j ai passé ma jeunesse avec lui nous nous sommes mariés au bout de cinq ans et avons eu notre fille deux ans plus tard.
On formait une famille, une entité composée de trois personnes.
Maintenant nous ne sommes plus que deux, j ai promis d être courageuse, mais je peux pas.
Il me manque terriblement, je n arrive plus à rien, manger, sortir m'occuper de ma fille de 6 ans est un sacerdoce, car je n arrive plus à ressentir quoique ce soit( pourtant je l aime).
Je voudrais qu il revienne en pleine dépression je suis sous médoc et tout ces papiers à faire, en l'espace de quinze jours il n existe plus pour l administration.
Les pompes funèbres ont fait l acte de décès le 30 juin alors que je leur avait dit ne rien vouloir ce jour là ni funérailles ni rendez vous, ni papiers signé à cette date. Maintenant sur mon livret de famille il.y est indiqué acte de mariage fait le 30 juin, acte de décès fait le 30 juin.....
Je veux juste qu il revienne, il M avait sortie de ma solitude m avait rendu heureuse moi qui pensais ne pas y avoir droit...
Reviens..... Je t aime...
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Visiblement t' es en pleine dépression, pense bien à prendre tes médicaments. Ah la coïncidence des dates, je me souviens à la clinique où était mon mari en fin de vie (mon mari est décédé fin février), ma voisine de chambre d' en face, est venue en pleurs me dire: quand-même madame, venir me dire aujourd' hui que mon mari est en fin de vie et va passer en soins palliatifs, dites, c' est la saint Valentin aujourd' hui et notre anniversaire de mariage, 8 ans aujourd' hui. Elle était effondrée. Ma pauvre dame, faut pas leur en vouloir, tous les jours se ressemblent pour eux et la fatalité ne fait pas de sentiments.
Accroche toi tant que tu peux, nous sommes sur le même bateau en dérive mais nous devons tenir coûte que coûte, c' est pour les autres que l' on vit, pas pour soi, il faut rester à la barre du navire, la vie est un combat, une lutte acharnée, tiens bon, viens nous voir tous les jours, dis nous où tu en es, on se serrera les coudes tous ensemble. Je t' embrasse bien fort.
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Bonjour,
Hier 14.07.2016 c'était l'anniversaire de mon compagnon. Il a eu 45 ans. Hier est née ma nièce (la petite de frère). Je veux prendre cette naissance comme un signe de lui... La journée était très difficile. J'adore les enfants de ma sœur et mon frère et a chaque naissance je me suis énormément réjouis, sauf hier. Pourtant c'est la première fille. Mon frère a déjà un garçon et ma sœur deux. Je n'arriver pas a me réjouir. Je n'avait pas de sentiment. Je ne sens rien, je suis vide depuis qu'il est parti.
Je pense tout le temps a lui. Hier je suis allée lui apporter une fleure, un bouquet de roses avec des différents couleur et une carte sur sa tombe. J'y vais minimum 2x par semaine. Je lui apporte toutes les semaines un bouquet de roses blanche. C'est mon rituel. A chaque fois que j'y vais j'allume les bougies. Je veux de la lumière pour lui. Je veux que ça tombe est jolie (si on peut le dire). C'est sa maison maintenant.... Je veux qu'il sois content de me voir etc. Je pense que je suis folle. Je sais qu'il est la mais de l'autre côté je n'arrive pas a réaliser. Il est la mais pour moi il n'est pas la... Bizarre, je ne sais pas ce que ma tête fait...
Hier soir j'ai invité sa sœur, son frère, sa maman et son meilleure copain avec la copine pour un petit apéro à la maison. Je voulais faire quelque chose pour son anniversaire. On a bu, mangé et discuter de lui. Ils sont partie vers minuit et la je me suis effondré car j'étais toute seule, il été pas la.
Depuis le 27.03.2016 je ne vie pas, je ne veux pas vivre. Je veux le rejoindre. Je veux qu'il revient. Je veux être avec lui... J'ai toujours encore l'impression qu'il va revenir. Je me dit qu'il est parti en séminaire avec le travail, ou qu'il est juste sortie boire un verre avec des copain, que je rêve est que demain tout sera comme avant etc... Depuis le 27.03.2016 je ne dors pas et je prends des somnifères... Je dors au salon sur le canapé avec la lumière et la télé allumer... Je ne sais pas comment avancer. Je suis tout le temps en attente. J'attends son retour 24h sur 24h..
Le plus dur c'est que je ne rêve pas de lui. Rien, plus rien. Si au moins je pouvais vivre avec lui dans mes rêves, ça serais plus facile je pense... Je pourrais continuer a vivre avec lui a travers mes rêves...
La vie est injuste. On s'aimer tellement et on était tellement heureux ensemble. On avait encore bcp de projets. Ma vie n'ai aucun sens sans lui. je ne peux pas et je ne veux plus sans lui....
Je t'aime mon amour. mon chéri, mon tout.
Stp reviens moi vite.
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chère LISA
il y a quelques mois j'etais comme toi j'attendais son retou r(mon amour est mort le 1er fevrier 2016) et puis un jour, 3 mois plus tard exactement, j'ai pris une 2eme claque dans la figure sans crier gare je suis sortie de mon déni et j'ai réalisé qu'il ne reviendrai jamais et j'ai pleuré tous les jours du matin jusqu'au soir tout le mois de mai .aujourd'hui je pleure encore mais beaucoup moins et je vois en cela une toute petite éclaircie. j'ai bien cru que j'allais mourir de chagrin mais le temps qui passe m'aide un peu pas pour l'oublier lui mais pour oublier et essayer de tuer ce chagrin je dois avancer pour mes enfants et pour moi aussi.
j'espère vraiment que le temps t'aidera comme moi
courage
je t'embrasse bien fort et accroche toi de toutes tes forces je sais que c'est tres dur
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Bonjour à tous. Hier ça fessait 6 mois qu'il est parti et la douleur est toujours présent. Je n'arrive toujours pas sans lui. Il me manque trop. Je suis seule à présent. Tout le monde à repris sa vie et ils ont tous oublié sauf moi. Plus personne est à mes côtés et ça fait encore plus de mal car la solitude est horrible. Je pense sans arrêt à lui et pleure tous les jour. Je ne ressens pas sa présence et je n'ai pas de signes... Rien du tout, c'est le silence absolu... Je ne sais pas si je vais tenir longtemps... sans lui je ne suis rien. J'ai plus d'endroit où me sentir bien car j'étais bien avec lui et la ou il était aussi...
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Bonsoir,
Je crois que pendant un temps prendre des médicaments m'a aidé à sortir de cet état de manque absolu et de vide infini, je le ressens toujours mais mes crises sont moins violentes.. Il faut ailler consulter un psychiatre, et accepter de prendre des anxiolytiques ou anti dépresseurs. Personnellement, ca m'a permis de pouvoir m'occuper de mes enfants et de ne pas tomber tous les soirs et week end dans un trou sans fond. maintenant qqs mois plus tard j'ai réussi à m'en passer, j'en reprends ponctuellement. C'est très très difficile, je ne pensais pas devoir prendre des médicaments, je savais depuis des mois que mon mari allait mourir mais rien ne nous prépare à cette absence et j'ai dû, malgré moi, prendre un traitement mais je reconnais que ca m'a réellement aidée
Plein de courage. Trouve un spécialiste qui puisse t'aider
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C'est tellement difficile. Je ne sais pas comment faire sans lui. Il me manque toujours de plus en plus. J'ai vu des psychologues et des psychiatres mais ça ne m'a pas aidé. Je me sens seule et abandonné. Je pense sans arrêt à lui et de nous. Je regarde l'heure et je me dit que c'est l'heure où il rentrerai à la maison ou il m'appelait pour me dire qu'il arrive. C'est trop dur même après 6 mois. Je pleure tous les jours et ne sors pas si je ne dois pas. C'est trop injuste la vie. Je prends des somnifères mais ça aide pas vraiment...
Pourquoi dieu ne nous a pas pris au même temps? Personne ne peut me répondre...
Je l'aime tellement et il me manque énormément
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Bonsoir Lisa. J'espère que ça te fais malgrès tout un petit peu de bien de te livrer à nous, de tout mettre noir sur blanc, même si ce n'est pas facile. On sens, à te lire, combien ton conjoint et toi vous aimiez, à quel point vous étiez fusionnels. Ici, tu peux t'exprimer spontanément, comme ça te vient, personne ne vas minimiser tes souffrances ni te conseiller "d'oublier". Les personnes extérieures ne peuvent pas nous comprendre, pas vraiment, à moins d'être dotées d'une exceptionnelles empathie. Et encore, même celles-ci ne peuvent qu'entrevoir notre détresse, le traumatisme du deuil.
Tu as vécu une merveilleuse histoire d'amour, comme la plupart des gens rêveraient d'en vivre. Ce qui est arrivé est d'autant plus injuste et déchirant, je suis bien placée pour le savoir, mais en même temps la vie, le destin vous a offert un cadeau précieux en vous permettant de vous connaître et de vivre cet amour fusionnel, complet ensemble, de partager ces multiples joies, pendant tout le temps qu'il vous a été accordé de vivre ensemble :'( :) tu l'as rendu très heureux jusqu'à la fin, c'est un don extraordinaire. IL a eu beaucoup de chance de te connaître. Aussi tragique que ce soit, il est parti sans souffrances, contrairement à tans d'autres. Le côté totalement inattendu de son décès est d'autant plus déchirant pour toi, c'est impossible autrement, mais j'espère de tout mon cœur qu'avec le temps tu pourra voire davantage les choses sous cet angle.
J'ai moi-même perdu Pierre, mon compagnon, le 2 mai 2015, à 10H30 exactement. IL ètait dans un coma profond depuis le 23 avril au soir, suite à une chute accidentelle dans ces escaliers :'( j'ai donc eu un peu plus de temps que toi pour m'y "préparer", même si j'ètais alors dans une sorte de déni. Néanmoins le caractère totalement imprévisible et soudain de cet accident tragique a été un choc inimaginable pour moi, qui m'a laissée totalement hébétée sur le moment. Quand on m'a dit qu'il était mort, ce que j'ai èprouvé dépasse tout ce qu'on peux imaginer-pour les personnes qui n'ont, heureusement pour elles, pas connu cette souffrance effroyable et différente de toute autre.
Les premiers mois passés, cette douleur à la limite du supportable s'est, très lentement, adoucie, durant la première année j'ai dû apprendre à vivre sans sa présence physique au quotidien (je suis cependant des plus convaincues qu'il est toujours auprès de moi, quelque part "de l'autre côté du miroir", et que de là où il est, il ne veux que mon bonheur), à apprivoiser ce vide, cette absence, ce manque permanents; bref, à survivre, puis vivre jour après jour-et au jour le jour-avec cette amputation d'une partie de moi-même. Le cheminement est long et semé d'embûches mais, un pas après l'autre, je peux t'assurer qu'un mieux-être intèrieur finit par être possible.
Après bientôt un an et 1/2, je pense toujours à lui en permanence, de manière douce et apaisée la plupart du temps-les hauts et les bas existent toujours mais les bons moments sont à présent plus nombreux. Je sens sa présence, toute proche, et j'espère qu'il peut être fier de moi de là où il est. Vivre, et le mieux possible, en pouvant profiter des petites joies du quotidien, est avant tout pour moi une façon d'honorer sa mémoire. ET c'est aussi pour moi parce-qu'il m'avait demandé de "vivre pour moi" si un jour on était sèparés, d'une manière ou d'une autre. Je respecte ses volontés :)
J'espère que tu y parviendra toi aussi tôt ou tard-c'est variable d'une personne à l'autre.
Je pense sincèrement que nous les rejoindrons un jour, mais qu'en attendant, ils ne peuvent en effet que vouloir que l'on vive, et le mieux possible. L'amour-surtout aussi fusionnel que celui que nous avons connu-est un lien si intense que rien ne peux l'arrêter, pas même la mort, je n'en doute guère :) Si la situation avait été inversée, c'est nous qui aurions voulu que nos amours vivent :)
(je ne sais pas ce qui s'est passé avec le titre de ton sujet, mais je n'arrivais pas à poster une réponse sans avoir ajouté un autre titre ???)-* :-*
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Votre histoire Lisa81 m'a un peu rappelé la mienne. Ma femme est morte dans mes bras, j'essayais de lui ouvrir la mâchoire pour qu'elle respire, appel SAMU, réanimation sans succès...Constat de décès, police etc... Bref, je ne vais pas m'étendre sur les détails mais nous avons vécu une situation de décès brutal et inattendu en direct, c'est un choc particulièrement violent qui se rajoute au manque de l'être aimé, l'ensemble formant une terrible souffrance.
J'ai mis des mois à redescendre de l'état dans lequel j'étais après ce traumatisme, à coups de calmants et autres médicaments. La souffrance a perduré.
Le problème c'est la souffrance, elle ne s'arrête jamais, quand elle part quelques minutes ou quelques heures elle revient, la tristesse, le manque, l'amour, et la souffrance. Elle dévaste les nuits, elle gangrène les jours, elle pourrit la vie. Elle est tellement abominable qu'on souhaiterait être mort.
Comme vous j'aurais voulu mourir mais je ne pouvais pas car mourir c'est infliger volontairement à son entourage une très grande souffrance et infliger cette souffrance volontairement c'est pire que de tuer.
Nous sommes bien placés je crois pour savoir qu'il y a bien pire que la mort.
La mort ça ne me fait plus peur (on peut même lui demander de venir, l'implorer), ce qui me fait vraiment peur, ce qui provoque l'horrible souffrance, c'est la mort des autres. C'est une torture.
Vous savez toutes et tous, je pense, de quoi je parle.
S'il y a un enfer il doit ressembler à ce qu'on peut vivre quand on perd un être aimé.
Alors comme on ne peut pas mourir même si on le veut car on ne peut pas infliger ça à ses proches, il faut vivre avec la souffrance.
Je sais pas comment on fait, je ne suis pas un être supérieur.
Pas de remède miracle... Ma mère m'avait dit de faire du yoga, je crois que j'aurais encore préféré me taper sur la main avec un marteau toute la journée.
Les psychologues et psychiatres, les professionnels, un prêtre, les associations, ce forum, sont des appuis, il faut rechercher ces appuis.
On peut essayer de s'occuper, moi j'ai fait de la peinture, mais ce ne sont que des occupations qui vont juste masquer un peu la souffrance qui reste latente pour mieux revenir... La peinture dans min cas m'a permis d'extérioriser ma souffrance, je suppose qu'on peut trouver des activités (peinture, écriture, sport) qui peuvent la faire un peu ressortir.
On peut se tourner vers l'alcool, ça masque artificiellement la souffrance qui grossit, grossit, grossit pour mieux exploser à la descente. Les médicaments fournis par des professionnels sont plus conseillés car surveillés.
On peut essayer d'inventer sa vie avec cette souffrance en espérant qu'elle se transforme, l'inventer avec le manque de l'être aimé, avec l'amour éprouvé pour une personne qui n'est plus là. C'est un chemin personnel qu'on peut entreprendre après un certain temps.
Passé un certain temps, on s'enfonce dans la souffrance mais je ne crois pas que ce soit humainement tenable (enfin c'est une forme de folie), on reste dans le deuil et on invente sa vie autour de ce deuil (rien ne l'interdit) ou on refait sa vie en gardant une place dans son cœur pour l'être aimé.
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Quant à Dieu, je ne sais pas pourquoi il ne vous a pas pris tous les deux comme je ne sais pas pourquoi il aurait pris ma femme si brillante et sublime plutôt que moi, un type normal qui ne lui arrivait pas à la cheville.
Personnellement je me dis que Dieu ne doit pas "prendre la vie" des gens ni choisir qui doit partir et quand, je me dis qu'il ne doit pas décider de ce genre de choses si injustes, que c'est la nature, les circonstances, le hasard... Mais pas Dieu. Ce serait si cruel...
Ce n'est qu'une supposition sans doute un peu présomptueuse car justement, ces choses nous dépassent très largement.
Il ne faut pas forcément chercher une raison à quelque chose d'aussi injuste et illogique que la mort, sauf cas troublant très particulier.
Je vous souhaite, Lisa81, de vous apaiser un peu parfois et de sortir un peu du mausolée que vous pourriez vous construire.
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Bonjours Tony. J'espère que malgrès toute cette incommensurable souffrance que je connais si bien, ça t'as fait du bien de t'ouvrir à nous comme tu l'as fait.
J'imagine combien le choc a dû être brutal pour toi, sans transition aucune, sans avoir un minimum de temps pour "te préparer" un peu-autant qu'on puisse se préparer à accepter l'inacceptable :'( je te souhaite de trouver, avec le temps, un peu de paix. Je sais que ça ne se fait pas du jour au lendemain et qu'il y aura toujours de plus mauvais moments que d'autres, mais ce cheminement est inévtable, aussi atrocement douloureux que ce soit.
Et oui, l'absence, le manque de l'autre seront toujours là je pense, c'est juste qu'ils s'adoucissent avec le temps. Tu ne l'oubliras jamais, elle aura toujours une place à part dans ton cœur.
Je vois ce que tu veux dire: moi aussi j'ai eu plusieurs fois envie de mourir, mais je savais que je ne passerais pas à l'acte parce-que ce n'est pas ce qu'il aurait voulu, ce qu'il veux. Pour honorer sa mémoire, aussi longtemps que je vivrai.
Perdre un grand amour est la pire épreuve qui puisse survenir-à part la perte d'un enfant bien sûr.
Je pense cependant que rien n'arrive par hasard, qu'il y a une part de destin pour chacun d'entre nous. Si nous sommes restés sur Terre malgrès tout, c'est que notre heure à nous n'était pas encore venue, que nous avons encore quelque chose à accomplir dans ce monde, telle est ma conviction. Malgrès l'absence, malgrès tout. En plus de faire honneur à la mémoire de ceux que nous avons tant aimés, que nous aimons toujours, nous ne savons que trop à quel point perdre un être très cher est douloureux, c'est aussi pour ça que nous sommes restés en vie: comment pourrions-nous choisir d'infliger à d'autres-à des personnes qui nous aiment-cette atroce souffrance?...Je suis heureuse que tu le comprenne.
:-*
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La douleur est toujours énorme et de plus en plus grand. Je veux plus que tout être avec lui et prêt de lui. Je ne sais plus quoi faire sans lui et je n'ai plus envie de rien. La solitude est atroce. Son manque s'agrandit tous les jours... Il me manque énormément. Je n'ai plus envie de vivre sans lui. J'ai vraiment besoin de lui. Personne ne peut m'aider. Je l'aime tellement mon chéri... Comment surmonter cette douleur?
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c'est aussi pour ça que nous sommes restés en vie: comment pourrions-nous choisir d'infliger à d'autres-à des personnes qui nous aiment-cette atroce souffrance?...Je suis heureuse que tu le comprenne.
Il est primordial de comprendre cela je suis bien d'accord.
Sans parler de suicide (je suis certain que ça a traversé l'esprit de beaucoup), il faut essayer de ne pas se laisser sombrer dans ce qui ressemble à une petite mort pendant trop longtemps.
Pas de remède miracle ! Que dire...
Attendre, souffrir.
Puis
Grimper une marche un jour en puisant dans ce qu'on est ?
Ce qu'on est c'est aussi une partie de celui ou celle qui est parti(e). On a été ensemble, on a crée ensemble, on a évolué ensemble, on est aussi l'autre désormais, vous voyez ce que je veux dire Lisa81 ? Votre compagnon n'est pas complètement mort, vous êtes là et vous êtes en partie lui.
Ce sont d'abord des souvenirs, des émotions partagées, l'influence de l'un sur l'autre, jusqu'à la fusion et à l'amour qui impliquent donc qu'on s'est mélangé pour ne former quasiment qu'un. Si une partie physique de cette entité formée meurt, l'autre souffre terriblement mais celle qui est partie n'est pas complètement morte.
Car il y a eu fusion.
Si vous continuez à vivre, l'être aimé va continuer à vivre en vous.
Ça c'est pour l'aspect simplement rationnel de la continuité de l'existence de l'être aimé, je ne parle pas d'âme, d'esprit, d'un au-delà ou quoi que ce soit. Je parle d'émotions, d'amour et de façon de penser, de partage, de souvenirs... même si c'est impalpable ces choses existent réellement ce n'est pas du domaine du mystique. D'ailleurs dans la vie ce sont peut-être les choses les plus importantes et vous êtes riches de ces choses Lisa, même si en même temps elles font très mal .
Certains vont même plus loin que cette continuité de l'être aimé "rationnelle" et ils parlent d'âme, de paradis, d'au-delà... Je ne vais pas évoquer ces choses mystiques car c'est un point de vue dogmatique, chacun pense ce qu'il veut en fonction de ce qu'il a pu percevoir.
La survivance dans l'esprit de l'être aimé de par les souvenirs, l'amour, les sentiments me semble incontestable et pour ça aussi il faut survivre. C'est une souffrance mais c'est aussi une richesse et la survivance de l'être aimé en nous après sa mort.
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Lisa tous ici comprends ta souffrance et ton désir de lui...6 mois c est cours, mais tu es toujours là.
Cela fait bientôt 4 mois que mon mari est parti.
Il y a 1 semaine je me suis réveillée et je suis restée sans bouger j ai regardé la photo sur la tête de lit et je me suis dit...si j étais morte et toi en vie...Je n accepterais pas de le voir dans l état dans lequel je suis, cela fait trois mois que je vis comme un zombie et je ne veux plus je veux pas être cette personne, je n aurais pas voulu qu il le soit alors pourquoi moi?
Je me suis mis un coup de pied au ''cul'' j ai repris mon travail, j ai passé des examens pour faire une reconversion je l ai eu.
Je me suis mise à reprendre soin de moi, coiffeur, vêtements, piscine..je sors ma fille on se promène.. Et on parle,on parle de tout de rien de lui.
On lui demande s il est fière de nous s il nous voit nous remettre debout.
Attention la douleur et la souffrance sont toujours là, je pleure je hurle le bonheur des autres est terrible, mais j essai de me relevée.
Simplement et c'est dur ce que je vais dire mais il est parti il ne reviendra plus et rien au monde ne le fera revenir lui mon amour le seul homme de ma vie. Le deuil va être long, un long chemin m attend, un chemin ou je vais certainement trébucher et souvent mais j ai bien l intention de le parcourir la tête haute, pour lui pour ma fille pour moi.
Car il vit en moi et cela pour le reste de ma vie il m' accompage dans chacun de mes choix.
J espère que mon message sera bien pris car non je n ai pas fait mon deuil, mais j ai parfois du mal à exprimer mes émotions et mes actes et cela peut être mal pris.
Courage à tous et toutes
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Bonsoir, j'ai 38 ans et j'ai perdu mon mari il ya 5 mois d'un accident de moto. Nous n'avions pas encore d'enfant ensemble mais nous avions Rdv pour faire une insémination en juin. Je me sent perdu et vide , j'ai moi aussi l'impression qu'il va revenir, puis par moments je comprend que non!! Je n'arrive pas à l'accepter, tout nos projets, notre vie n'ont plus de sens. Je me demande se que nous faisons sur terre , pourquoi tout Ca!! Nous étions si fusionnel, on travaillai ensemble, on été ensemble 24 /24 et en 1 seconde tout s'arrête je ne peux pas comprendre Ca!! Je veux le sentir près de moi , qu'il me touche, me parle, me fasse rire, me prenne la main!! On m'a enlevé tout ce bonheur, on a arraché mon cœur et on me dis : aller maintenant continu!!! Il faut vivre, le faire pour lui, qu'est ce qu'il aurait voulu lui? Tout le monde me dis, il n'aurait pas voulu te voir comme ça!! Ca m'énerve!!
Je sais que je ne suis qu'au début d'une longue route, mais je ne l'accepte pas!
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Chère Lisa,
Je pense fort à toi... J'ai moi aussi perdu mon compagnon d'une crise cardiaque, à l'âge de 33 ans, en avril dernier... La souffrance, la sensation d'être dans un enfer terrestre... je connais. Malheureusement. Comme beaucoup ici...
La sensation d'être incomprise, seule au monde, également... En ce moment, c'est l'une des sensations qui me pèse le plus... Cette impression d'être dans un ailleurs, coupée des autres et de cette vie qui continue, sans nous avoir véritablement repris dans son cours...
Ici, tu peux parler de ce que tu vis, de ce que tu ressens... le dire, le redire, y revenir... Tu seras comprise. J'espère que de parler et d'être lue t'apporte et t'apportera un petit peu de baume au cœur.
Lorsque tu dis à quel point tu aimerais rêver de ton chéri, ressentir sa présence... et que tu ne ressens que cet immense vide: ça me touche, me parle tellement... Ces moments où on ne trouve plus rien à quoi se raccrocher, pas même un filet de foi ou d'espérance... Je connais cette sensation... Que dire alors? Courage? Ce petit mot, cette recommandation semble vaine, creuse... presque déplacée... Et pourtant, oui, il nous en faut du courage. Et sans te connaitre, je devine que tu en as... Pour avoir organisé ce moment de partage avec d'autres proches le jour de l'anniversaire de ton chéri, pour continuer à travailler, pour poser un pied devant l'autre malgré tout... Tiens bon...
Pour ma part, j'ai cette conviction (personnelle bien sûr), que même si parfois ils nous semblent si loin, inaccessibles, nos amours sont toujours là quelque part. Et que le lien qui nous lie existe toujours. N'est pas rompu. D'ailleurs, s'il était rompu, comment pourrions nous autant souffrir de leur absence?
Je ne sais pas si ça trouvera écho en toi, mais pour ma part, dans les moments où j'ai la sensation de ne plus du tout ressentir la présence de mon chéri, j'essaye de prendre du temps pour m'apaiser, calmer mon angoisse comme je peux... Puis je me mets face à un portrait de lui (parfois je n'en ai pas besoin, mais ça peut aider) et je lui parle à haute voix. De tout. De ma souffrance, de mes questions, du manque, de la peur... Des petits mieux quand il y en a... Hier par exemple, j'étais seule et j'ai installé un "petit hôtel" avec son portrait à table avec moi. J'ai allumé des bougies et je nous ai servi un verre de vin à tous les deux. Et je lui ai parlé, de tout de rien... L'idée peut sembler étrange, au prime abord, mais je ne crois pas qu'elle le soit. Personnellement, ça me fait du bien...
Chère Lisa. J'espère que tu trouveras toi aussi, des petites choses... petites béquilles, petites lueurs sur ce sombre chemin. Et quoi qu'il en soit, accroche toi... L'hiver vient, s'en va, revient... mais même si c'est dur à croire, il ne dure jamais pour toujours.
Je t'embrasse.
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Bonsoir on vous lisant je comprend que je ne suis pas la seule à ne pas rêver de mon mari. Je ne comprend pas pourquoi moi aussi je ne le sent pas prêt de moi j'ai parfois l'impression que j'essaye de l'oublier et ça me fait mal . J'ai l'impression que j'essaie de le supprimer de mes souvenirs. Ne pas y penser pour ne pas souffrir !! Il me faudra peut être du temps pour arriver à rêver de lui...en plus ça me fait culpabiliser je n'en parle pas !!
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Merci a vous tous pour votre soutien et vos encouragements. Ça fait du bien de savoir qu’on peut compter sur des gens qui nous comprennent. Heureusement que ce site existe, autrement je me serais donner la mort très vite je pense. Ce n’est pas facile de pouvoir s'exprimer comme on ressent. Les amis et la famille attendent de nous qu'on aille bien, qu'on reprenne goût à la vie car ça fait déjà un moment qu'il est parti. On doit regarder en avant. On ose plus parlé de lui ou de pleurer devant eux. On doit faire semblant d'aller bien même si c'est très difficile. On fait notre travail, on accueil avec un sourire, on rit et on essaye de parler des choses qui nous intéresse pas...
Personne ne peut savoir comment on ressent vraiment. Personne ne sait que tous les soirs on pleure. Personne ne sait qu'on est complètement détruit. Personne ne sait qu'on dort plus. Personne ne sait qu'on est en attente de son retour. Ils ne peuvent juste pas savoir car ils n'ont pas vécu cette douleur. Ils nous prennent pour des folles après quelque temps.
Bientôt 8 mois qu'il est partie et je n'arrive toujours pas à comprendre. Je crois encore que c'est juste un cauchemar et qu'il va revenir. Je pense encore tous les jours à lui.
Les amis ont repris leurs vie normal, comme si de rien été. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut oublier une personne formidable, aiment et grandiose en si peu de temps. Il aurait tous fais pour ces amis et il fessait tous pour eux. J'ai la peine car ça me fais encore plus mal de croire que tout le monde l'a oublié et qu'ils sont heureux. Moi pas et plus jamais.
Je souffre encore tous les jours 24h sur 24h. Je ne dors pas bien et j'ai mal partout. J'ai envie de rien faire. Je veux juste rester seule dans notre appartement et attendre qu'il revienne... Quand j'ai du monde à la maison ça me dérange, je ne sais pas pourquoi. C'est bizarre...
Je travaille à 100% mais sans envie. Je fais des trucs (souper, cinéma, boire un café etc.) avec des amis mais sans envie. J'ai aucun plaisir a faire des chose... Je suis juste perdu, triste, vide et je ne sais pas comment m'en sortir. Il me manque terriblement 24h sur 24h.
Je veux le sentir, lui parler, le toucher et je veux juste être prés de lui. Ce n’est pas juste la vie. Pourquoi lui et pas moi? Pourquoi pas quelqu'un d'autre qui est méchant et qui fais du mal? Pourquoi pas un couple qui ne s'aiment pas? Pourquoi, pourquoi pourquoi, pourquoi? Je ne comprends pas. C'est trop injuste. J'attends, j'attends, j'attends son retour mais c'est pour quand? Bientôt? Je ne veux pas vivre encore des années sans lui sur cette terre, non je n'y arrive pas sans lui. J’espère que c'est pour bientôt...http://forumdeuil.comemo.org/Smileys/classic/cry.gif
Merci a vous tous pour votre aide.
Je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite.
A bientôt.
"La mort n’arrête pas l'amour"
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Bonsoir tout le monde
Ça fait déjà un moment que je ne suis pas venu sur ce forum mais me voilà toujours vivante...
Demain ça va faire un an qu'il est partie et c'est toujours très douloureux comme depuis un an. Il me manque terriblement. Il est toujours omniprésent dans ma tête. Je pense chaque seconde, chaque heure et jour à lui. J'ai toujours rien changé dans notre appartement. J'ai encore tout de lui. Je n'arrive pas à le faire... Suis je encore normale?
J'ai tellement espéré mourir d'une maladie. J'ai enchaîné des rendez-vous chez les médecins et des contrôles de tout gendre mais rien et toujours rien. Je me suis tellement épuisée ces derniers mois que mon corps n'en pouvez plus et je suis tombé un matin au travail. Tout le monde a eu peur car il y avait deux voitures d'ambulance qui ont du venir me chercher au travail car ils ne savent pas ce que j'avais. Il n'arrivent pas à me faire une perfusion et j'avais tous les symptômes d'une crise cardiaque alors ils ont paniqués et on fait venir une autre ambulance avec 3 médecins... Malheureusement rien trouvé.
On ne peut pas arrêter de penser à la personne qu'on a aimé et qu'on aime toujours juste parce qu'elle n'est plus présent. Elle restera à jamais dans notre coeur. Le plus difficile c'est le vide et la solitude. Plus personne pour partager. Il m'arrive encore très souvent de me dire 《il faut que je raconte ça à Sam ou il faut que je le demande se qu'il pense, ou encore Sam ne serait pas d'accord s'il apprend ça 》. Dans ma tête il est vivant, je n'arrive toujours pas à accepter qu'il ne reviendra jamais.
L'amour est beau et au même temps elle nous détruit quand on la perd pour toujours. On souffre tous les jours et pour le reste de notre vie sur cette terre.
Je vous souhaite une douce nuit
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plein de pensées de douceur pour toi ce jour si compliqué ...
affectueusement
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Bonsoir Lisa,
une tendre pensée pour toi, en cette date si particulière
chaleureusement
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Douces pensées pour toi Lisa en cette date si douloureuse...
Je pense fort à toi...
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Une tendre pensée pour toi Lisa, toute ma tendresse en cette journée si difficile
je t'entoure de toute mon affection
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Bonjour Lisa,
Un signe d'amitié, en espérant que tu vas mieux.
Même si j'ai bien lu que ce n'est pas tout à fait ce que tu souhaites.
M'en voudras-tu si je te dis que j'espère malgré tout, que tu parviendras à prendre soin de toi ?
Douceur pour toi.