Manael,
2 mois, c'est tellement long parce qu'il y a déjà si longtemps qu'il est parti, et tellement court pour avoir assimiler le fait qu'il n'est plus là, et qu'il ne vit plus que dans nos cœur..
Le deuil est un cheminement lent et où il faut s'entourer de douceur et de compréhension, pour faire face à la violence de nos sentiments et à la douleur et l'incompréhension de la séparation..
C'est difficile, ça c'est sûr, mais pour moi le temps a adouci ma souffrance même si parfois je replonge, je n'ai pas de conseil à donner, j'ai pris le fuite, je me suis abrutie de travail, je me suis épuisée sous une tonne de responsabilités et parfois de faux semblants pour échapper à la douleur, tout m'est revenu de pleine volée..
9a fait bientôt 3 ans que Jacques est décédé, j'arrive a en parler avec le sourire, je n'arrive pas à ne pas en parler au moine pendant une journée.
J'accepte, je laisse faire...
Chacun gère sa douleur comme il le peut, les autres et nos proches savent très bien la souffrance qu'on éprouve mais souvent n'ose pas en parler ou détourne la conversation de peur de nous faire mal..
Ceux qui insiste et nous disent avec soi-disant : expérience, qu'il faut passer à autre chose, ou (expression favorite) tourner la page, ne mérite pas trop d'attention, ils ne veulent pas savoir et souvent ont peur...
Un jour après l'autre, je te souhaite une journée de paix.. Ainsi qu'à vous tous et merci à ceux qui me lisent, parfois je n'ai pas toujours le courage de vous répondre, les nouveaux venus me ramène parfois en arrière et me rappelle cette douleur si vive, qui me mettait à genoux et m'a fait supplier, moi si fière..
Je vous envoie de la force
Pascale