Je m'ajoute à "Ephémère".
Oui, il faut avancer, pas trop vite, pas trop lentement, trois pas en avant, deux en arrière, c'est toujours un en avant !
on monte, on descend, on s'arrête. c'est le chemin caillouteux sur lequel on nous a placé.
L'être aimé est près de nous, juste de l'autre côté du chemin, il ou elle avance en même temps que nous, ne sentons-nous pas quelque fois sa présence, sa chaleur à nos côtés ?
Un souvenir, une photo, c'est ce qui nous reste de concrêt de cette richesse d'amour que nous avons eu et que nous gardons en nous quoiqu'il arrive.
Transmettre cette richesse à sa petite fille, quel plus beau cadeau peut-on lui faire ? Lui apprendre qui était sa maman, lui montrer à quel point on l'aimait et l'aime encore par nos pleurs, c'est aussi un bel héritage me semble-t-il.
En tous les cas, c'est tout ce qui nous reste et il faut en faire un bouquet de fleurs.
Pour moi, je n'ai pas eu la chance d'avoir un enfant de l'homme que j'aime, je n'ai que son fils, avec lequel j'ai partagé beaucoup de choses depuis ses 15 ans (il en a 36) ainsi que toute la maladie de son papa et l'acheminement vers les dernières heures.
C'est un cadeau que nous avons fait à celui qui partait. C'est un cadeau que nous nous sommes fait mutuellement.
Cela n'a fait qu'enrichir notre relation, à la grande satisfaction de mon coeur, son papa, qui s'en est rendu compte avant de nous quitter !
Je ne te souhaite pas du courage car c'est un mot tellement prononcé qu'à mon avis il ne veut plus rien dire.
Je te souhaite énergie et vaillance car c'est avec ces deux qualités que tu pourras accompagner ta puce au mieux de ce que sa maman aurait voulu.
Catherine
"coeur"
"tenir, toujours tenir !"