Bonsoir,
Je l'ai déjà écrit ici : dans les premiers temps où je suis retournée faire des courses...
Enfin, essayer de faire des courses...je me suis transformée en fontaine devant le rayon "frais" d'une grande surface, en posant la main sur son fromage préféré !
Une odeur, un paysage, un prénom, une silhouette, un agenda, une date sur un document, une chanson, un air de violoncelle, une blanquette ou un fromage... et voilà les souvenirs qui piquent le nez et noient le regard.
Oui, dans le temps de la douleur.
Puis vient celui où nous pouvons nommer notre aimé, le raconter un peu, parler de lui, sans pleurer. Le temps des souvenirs-sourires.
Le temps comme tu le dis si bien, Stana, de la "douce mélancolie".