Oui, Pucinette, KTY.... Mal, comme nous toutes... On ne peut rien forcer... On ne peut rien contrôler, ou si peu de choses... On peu juste décider, quelque part, tout au fond de soi, qu'on fera de son mieux pour ne pas lâcher complètement la barre. Pour ne pas baisser totalement les bras. Même quand on a l'impression que c'est déjà trop tard. Tant qu'on est en vie, qu'il y a de l'air dans nos poumons et que notre cœur continue à battre, si on s'accroche, une seconde à la fois, puis une heure à la fois, un jour, une semaine après l'autre... on peut recouvrer l'espoir de voir de petites éclaircies apparaître. Et lorsqu'elles disparaissent à nouveau derrière un nuage, on peut à nouveau avancer, une minute, un jour après l'autre, avec le souvenir que ces éclaircies sont possibles... C'est tellement long, fastidieux... Un combat qu'on n'a pas envie de mener. Qu'on se sent parfois incapable de mener. Mais je suis sure que chacune de nous dispose de plus de courage qu'elle ne pense. Et lorsqu'on l'oublie, c'est bon de s'apercevoir à nouveau qu'on n'est pas seules sur le chemin. Et de venir se rassurer, chercher du soutien, exprimer ses craintes, sa peine... autant que nécessaire. Je pense fort à vous toutes et tous en ce début d'année. Mon propre ciel est plutôt nuageux en ce moment... Disons: inquiétant... Vous savez? Ce temps instable, ces nuages qui s'agglutinent et dont on ne sait pas encore s'ils vont provoquer une nouvelle tempête, ou se dissiper pour faire place à une petite éclaircie... Je suis dans ce déséquilibre, cette attente, cette crainte, cet espoir aussi qu'on préfère se cacher tant il est fragile. Tant on a peur qu'il se fissure et qu'il tombe en morceaux... Alors mes mots sont un peu maladroits, un peu déséquilibrés... pas aussi assurés et confiants que ceux que j'aimerais vous adresser. Mais tout de même: je pense fort à vous et vous embrasse.