Bonsoir, ou bonne nuit, peut-être bonjour, c'est selon, vu l'heure !
Je vous rejoint tous et toutes.
Cette semaine a été pour moi une semaine de cauchemar dans le sens où les pleurs arrivent enfin, la fatigue aussi d'ailleurs.
J'ai beaucoup donné le premier mois après le départ de mon cher et tendre !
Je me suis beaucoup oubliée durant les 3 ans de maladie de mon cher et tendre !
Mon Coeur !
Il me manque tous les jours un peu plus et je prends je crois la notion du plus jamais.
Mes bouffées de larmes qui viennent sans prévenir (si ce n'est un sentiment d'étouffer, de ne plus pouvoir respirer), ces larmes qui me rendent malade, je les mets sur le compte de l'amour donné et reçu, cette richesse incomparable. J'y tiens !
Si je n'avais pas aimé, si je n'avais pas été aimée, pleurerais-je ? Non, n'est-ce pas ?
Est-ce cela le "travail" de deuil ? si oui, il est épuisant.
Mais il est aussi enrichissant car nous avons cela de commun entre nous, nous avons pris malheureusement conscience que le bonheur peut être de courte durée et être enlevé à tout moment !
Combien d'autres se plaignent alors qu'ils ont la bouche pleine ?
Alors, restons en confiance avec nous -même. N'ayons pas honte de notre douleur. Douleur est le résultat de notre amour.
Je sais, je sais, on s'en serait bien passé !
Moi la première, je donnerai beaucoup pour que mon coeur soit près de moi et me prennes dans ses bras, que j'entende encore "ma chérie à moi".
Hélas, il me reste cela dans ma tête. Mes oreilles ne l'entendront plus jamais.
Energie et vaillance à tous et toutes.
Vivons notre malheur, notre douleur, car, quelque part, elle nous rapproche de notre amour !
Coeur
"tenir, toujours tenir !"