quand je disais à ma psy me sentir schizo
elle me disait
"Ah non ! c'est un ressenti normal du deuil qui fait vivre de manière concomitante des choses opposées mais pas plus !"
la notion d'être coupé, explosé en morceaux est relaté si tu lis des anciens fils du forum par une majorité ... même pour les personnes qui savaient que la fin était proche ... qui ont été surprise émotionnellement mais pas intellectuellement !
Tu vois hier, avant hier j'ai parlé de ma douleur actuelle (cf mon fil) à plusieurs personnes qui étaient des personnes (famille) qui se sont tenue loin depuis 4 ans quasi, ou de nouvelles connaissances
et bien est ce le fait que j'en parle sans pleurer, presque 4 ans après
ou autre ?
qui fait qu'elles m'ont écouté
puis ont dit quelques mots d'empathie ou compassion ...
oui j'ai vu la peur dans leur regard mais en même temps leur intellect savait tout ce que je fais depuis 4 ans, ma survie donc moins de peur
qu'au début où cette souffrance si forte n'aurait pas été recevable par ces personnes qui n'auraient pas su quoi faire/moi et aurait craint que je m’effondre et d'être elles dans l'impuissance ...
tu vois je réfléchi ...
Oui la douleur vient pas assaut, vague, je pense que , on en avait parlé sur un lien, c'est logique quand le cerveau a un peu plus de capacité de résistance, de résilience, il laisse émerger une nouvelle couche de douleur ... et ainsi de suite de là ça "travaille" et une certaine force à la supporter arrive
et ça déstocke ...
C'est ce qui est lié avec la phase de déstructuration qui semble durer dans le deuil toute notre vie même après de grandes avancées de la phase reconstruction ...
voilà mes réflexions
Pour les somatisations j'avais pris l'option me faire aider au maximum : spécialistes, acupuncture, psy, kiné, ostéo etc ...
affectueusement