On ne peux pas mieux dire arfaca  oui profiter des petits plaisirs tout simples du quotidien, de la moindre petite chose que la vie veut encore bien nous accorder-et même les prétendues "petites choses" font un bien immense si elles sont pleinement vécues-voilà ce dont nous avons besoin pour continuer à vivre jour après jour...

  Bonne nuit à tous  plein de courage à faïk et aux autres!!

En se tenant la main dans le noir, on n'a moins peur d'avancer vers l'inconnu, même tremblantes et épuisées.

Prends soin de toi.
je t'embrasse
Milou

" Ceux qui sont un peu morts, comme moi, pleurent." Malex

De tous temps et dans de nombreuses civilisations, on a eu peur des revenants... qui ne reviennent pas.
Les fantômes, les âmes en peine, ce sont ceux qui restent... C'est peut-être pour cela qu'on fait parfois fuir le reste du monde....

Comme je te comprends Faïk ;  c'est tellement pire que le néant, une impression d'insurmontable pour toujours,  je suis tellement rien,  plus rien sans lui,  je n'existe tellement plus depuis, je ne veux pas savoir que demain existe, je peux juste lire vos posts, votre compassion des uns aux autres, sans  rien apporter, incapable d'apporter quoique que ce soit à la souffrance des autres ....c'est terrible ce sentiment d'inutilité.
bien à vous
Noëlle

Pâques, fête de la résurrection...

Et quand on est une affreuse païenne, qu'y a t-il ?
Des larmes... et des chocolats.

Portez-vous bien

Non, finalement païenne ça me va bien!

A toutes, à tous,

Cette souffrance qui vous jette à terre, anéantie et dans la stupeur que le monde continue à tourner autour de vous, cette douleur fulgurante qui vous broie le coeur et les entrailles, cette douleur lancinante qui vous ronge et vous colle à la peau, sans répit, toujours renouvelée...
Cette douleur des premiers jours, des premières semaines, des premiers mois... des premières années ? ... intolérable, intransigeante... où l'on croit mourir soi-même de seconde en seconde.
Cette ambivalence des sentiments qui vous met la tête à l'envers, les neurones en révolution, le poil hérissé, la langue acerbe, la voix hoquetante, chevrotante ou désespérée... Agitée du bocal ou complètement hébétée...ces allers et retours incessants qui font vouloir se laisser glisser dans ce gouffre infernal tout en espérant la main tendue qui arrêtera cette chute sans fin.

Je ne suis pas morte puisque je pleure encore et que je pense, à lui, à lui, encore à lui, toujours à lui...
Dans la blondeur des cheveux de mon fils, dans le brun-vert des yeux de ma fille, je reconnais ce qu'il a été, ce que je suis encore et ce que cet amour a mis au monde, mon monde. Et si l'autre, celui où j'avais ma place depuis si longtemps, n'est plus pour moi aujourd'hui, je veux, parfois, me raccrocher à celui qui me reste, ce monde créé par ce que nous étions, pour ce que nous étions.

Je ne vis pas, je suis en vie.
Je survis pour eux, mais je voudrais pouvoir également vivre avec eux.
Je ne voudrais pas vivre par procuration. Mais je n'ai pas encore les moyens de faire autrement.
Je puise du réconfort dans votre soutien, dans votre chemin, dans cette petite lumière qui se fait jour pour quelques-uns, et qui j'espère luira pour nous tous aussi...
Sans espoir, nous ne sommes rien, raccrochons-nous à l'espoir de l'espoir,

Portez-vous bien

Agité du bocal"c est vraiment ça. Je ne me reconnais pas toujours je crois que parfois mes réactions ne sont pas rationnelles. Je peux déborder d énergie ou alors ne rien pouvoir faire même pas le minimum vital.J e jongle entre des moments d idée noires et cette envie  de vivre qu' il m a donnée ,je sais que c est lui qui me pousse!vivre dans ce monde qu' on s etait créé à deux auquel on veut s' accrocher comme si il ou elle était encore là ..c est peut-être cette dualité qui me permet d avancer un jour après l autre ...vers l espoir.
Douce nuit à vous