huhuhuhu!

   Entre les pétards de ma fiancée de dinguerie en vue des "corvées" de jardinage ...
   ou l'idée fortiche d'un "dimanche-pyjama" ...
   J' crois que j'vais aller r'garder un con de petit film roulée dans le canapé, en attendant de savoir si demain j'me décide pour du dynamique ou du raplapla ...
   Peut-être, tondre la moitié de la pelouse en pyjama ?
   Couper la poire en deux, c'est bien un truc de gaumais ...
   Sauf quand y s'agit de festoyer ! Pour le carnaval, pas moins de SIX baraques à frites su la grand-place du village !
   Mais certains n'iront pas s'amuser, pour cause de souvenirs terribles ... c'est comme ça ...

   M'enfin !
   
   C'est vert, l'herbe !
   Huhuhu!
   Par contre, ton blanc bec du magasin de tondeuses, y va virer au rouge après les réclamations que tu vas lui faire, huhuhu!

Regarder pousser l'herbe

Tout sauf de la glandouille Souci ! C'est un acte délibéré de connexion avec notre Terre-Mère.
Aussi loin que je puisse remonter dans mes souvenirs, je me suis toujours sentie du vert au bout des doigts, un besoin irrépressible de gratouiller la terre digne d'un Fox-terrier ... même sur mon balcon d'étudiante.
La tête solide et si fragile à la fois, les pieds profondément ancrés comme des racines, j'écouterai pousser l'herbe et regarderai tout s'épanouir dans la lumière renouvelée comme une offrande de la Pachamama ...
Moi et la Pachamama ... solitaires.

Bonjour Faïk...

Tu devais t'y attendre... quand on parle de glandouille, d'hêtre ou ne pas hêtre, de glands, de neurone, de questionnement et de méditation à l'ombre du Petit Monastère !... je ne suis généralement jamais très loin !

Au temps jadis... chez moi, j'ai eu trois magnifiques chênes (une trentaine d'années )... et les glands... il fallait les ramasser une année sur deux...

J'aime de plus en plus la glandouille et ici il faut bien reconnaître que Miss Glandouille c'est indiscutablement  Miss Souci  !...
Allez, toutes et tous ensemble, en musique et en chanson... vive la glandouille, vive la glandouille ... vive vive vive ... la glan-dou-ille !

Dis-moi, Faïk, pardonne mon opportunisme... mais tant que tu as loué chez Kiloutou le super kärcher... tu pourrais pas me nettoyer également mon unique neurone qui je le rappelle bien volontiers est en réalité ton "ex-neurone" et  je ne manque jamais une occasion pour le dire ... tu as eu l'extrême générosité de me l'offrir... ton neurone !

Mon gland va bien, mon neurone aussi... "que d'eau que d'eau... le soleil brille pourtant..."

Sur ce je vais méditer... autour de l'étang aux glandouilles ... oh pardon aux grenouilles... à l'ombre du Petit Monastère !

Tu viens avec moi ?... nous aurons pour le goûter des crêpes, du nutella, du miel et de la bonne confiture... café, thé ou chocolat !... une jolie table à l'ombre du "chêne aux glands ou ne pas hêtre"... toujours dans le questionnement !

Le temps est magnifique... je t'attends Faïk... le temps de ta pause ! ... avec ton fameux jean et tes pataugas !

Vous êtes invités... toutes et tous... bien sûr ... Aaahhh ! Mon Petit Monastère... je l'aime, je t'aime !

Federico

    Alors, pour ceux qui ont tout suivi, le fruit du hêtre c'est la faine et pas le gland, la fainéantise c'est pas exact pareil que la glandouille à mon humble avis, enfin, on peut se casser la cacahuète, le voisin il a des bouleaux qui m'font éternuer, ch'uis allergique au boulot !
   Enfin, y a des patrons qui me donnent envie de coudre, mais ceux qui font le chef alors là qu'y ramassent des châtaignes !
   Ouillouillouillouille et il est qu'7 heures ... et j'vous casse déjà les noisettes !
   Allez chalut bon moral ... M.

Hier soir, retour en voiture sous un soleil éclatant, les fenêtres ouvertes, cheveux au vent … et la chanson de Solveig qu'on chante à tue-tête, Pimprenelle et moi … jusqu'aux larmes.

Flash back. Sous le soleil, cheveux au vent, lui, et moi telle La Castafiore dans la gaffomobile de l'époque.

- C'est quoi ça ??
- Ca, c'est la chanson de Solveig …
- Faïk, t'es sûre que Grieg aurait voulu ça ??
- Tout à fait, absolument sûre … on ne peut pas chanter autrement la chanson de Solveig par un jour pareil … Chanter avec les tripes, le cœur, chanter haut et fort, à pleins poumons,  parce que ce jour ne sera plus …
- Ce jour ne sera plus, mais tu ne l'oublieras pas …Grieg et moi non plus d'ailleurs …


Faïk qui rit, Faïk qui pleure ...

Il y avait autrefois des moments de tristesse et des joies sans mélange ...  mais c'est si difficile aujourd'hui de faire la part des sourires et des larmes, les uns ne vont jamais sans les autres ...

Merci Stana pour tes mots toujours apaisants ...