Ma pauv' Faïkette en panne ...

   Ch'uis quand même contente de ces deux petits mots ...

   Reçus 5/5, on sait c'que c'est, on sait c'que c'est ...

   en panne,
   panards en gadoue,
   doux le chaud plumard,
   marre des panacées,
   assez de cafard,
   arriverai en panne ...

   Amitié, Martine.
   
   

   Deux de mes meilleures copinettes en panne !
   Et l'hiver fait qu'montrer l'bout d'son nez ...
   Cacrédidioû, ve êt'fameux ç'ui-ci ...
   Crénomdidoum je m'inscris aux arts martiaux ... en vitesse ! Cours de rattrapage, cas d'urgence !
    Pom-pin, pom-pin, pom-pin ...
    Ah, non, pas si-la - si -la !
    La police, c'est si-la-si-la, les pompiers c'est ré-la-ré-la ...
    comme Galabru dans ch'sais pu quel film ... ou de Funès ... ch'sais pu ...
    bisou les cocottes ! Pouet pouet Souci !

    Oui, des doudous de laine et des petites "pelotes de poils", ou de piquants (hihi!)
    Conscience sensible de la tendresse animale ... le contact, la peau, les caresses pour les yeux que sont les couleurs et les matières ...
    Même pas de musique aujourd'hui, surtout pas de télé, j'aime le bruit frais du vent ... et les nuages rapides et le grondement qui monte du bois ...
    Quelqu'un m'a écrit une phrase magnifique ...
    Un jeune homme sensible, souffrant des injustices de la vie, vient de perdre son bien-aimé petit chat ...
     Il a écrit:
     "Ce petit être avait détruit pas mal le mobilier, mais il aura construit tant de beaux souvenirs" ...
      C'est si beau, je  savais pas où l'écrire à Mexico, alors comme j'ai déjà amené pas mal de bêbêtes dans le cafoutch à Faïk, cafoutch bien accueillant où il fait bon vivre ... oui, la maîtresse des lieux s'est trouvé un recoin pour hiberner, alors on vient remettre une bûche dans le feu de temps en temps ...
      Bye bye, M.

Tu as remis une bûche dans la cheminée Souci ... j'ai vu les flammes rougeoyantes et je me suis rapprochée du foyer ...
Le cafoutch de ma vie cul par-dessus tête tous ces jours ... alors je viens faire sécher un peu mes oripeaux ...
15 mois bientôt ... et complètement déguenillée ...

Solitairement si près de vous ...

    Salut ma petite Faïk,

    Brrrrrrrrrr quel silence dans ta maison en effet, et on y entend craquer les bûches et ça sent un peu la Roussette dans ton cafoutch, cette bonne odeur d'étable ...
   Chez ma grand-mère, vite, je courais à l'étable pour l'embrasser vite vite pendant qu'elle finissait de traire les vaches et puis je reprenais le chemin de l'école ...
   Maman m'envoyait avec le petit bidon à lait en plus de mon petit cartable rouge dont j'étais très fière ... et je posais chaque matin le récipient sur la petite table dans le corridor de mèmère, et puis je courais vite vite faire un bisou ...
   Un matin j'étais distraite, j'arrive en retard dans la classe de première primaire, au beau milieu du silence tout le monde me regarde puis ... se fout à RIRE !
   Alors je me rends compte pourquoi je suis ridicule: je suis venue à l'école avec le bidon à lait ...
   Hihihi!
   Bisou la bande-à-Faïk ... le printemps nous ranimera peut-être ...
   C'est un bonjour d'hiver ... l'amitié ça s'entretient aussi en période hivernale ...

Alors que je vous lis,  je suis assise devant un feu au moins aussi beau et fourni que celui de Souci, qui ne s'éteint jamais, mais ne me réchauffe nullement le coeur.
A bientôt douze mois, toutes mes pensées solit(d)aires pour toi Faïk.