Merci Eva Luna.

C'est vraiment très très touchant.

Petite escale chez toi, en coup de vent, j'peux pas trop lâcher la barre ça tabasse sec à bord mais voilà je ne pouvais pas ne pas t'envoyer une tendre pensée, aujourd'hui.
Tendrement

Bonjour, nouvelle sur ce forum, un peu maladroite du coup, pardon.
J'ai perdu mon mari en juillet dernier.  C'est seulement maintenant que je ressens plus de colère, colère contre ce silence justement.  Le silence de l'absence et le silence de ces soi-disant présences.
Marre d'entendre : si tu as besoin, je suis là !!!  Et bien non, vous n'êtes pas là.  Si vous étiez là, ça se saurait.
Qui c'est qui me parle le soir ?  Pas vous ! Qui m'invite à diner ?  Pas vous !  Qui me propose une aide concrète pour mon futur déménagement  ?  Pas vous !  Désolée de déverser ici ma colère.  En plus, je sais que cette absence n'est pas contre moi mais parce qu'ils ne savent pas comment réagir.  Et bien, faites comme moi.  Démerdez-vous et renseignez-vous comment m'aider.  Moi je dois bien me renseigner pour tout maintenant pour avancer, sinon, je me sens sombrer.
Encore toutes mes excuses pour ce coup de gueule, vous pouvez peut-être me comprendre.  Et courage à vous.  On en a bien besoin !!!

Bonjour  Lysetmoi,

je reconnais bien cette expression : " Le silence de l'absence et le silence de ces soi-disant présences ", nous y sommes tous confrontés.

Tu n'as pas à t'excuser de ton coup de gueule, le forum est là pour cela, pour pleurer, pour raconter, pour délirer, pour sourire quelquefois...

Tu trouveras dessous une  compilation de  quantité de liens qui pourront t'aider
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/

Je t'invite à revenir nous voir, nous écrire aussi souvent que possible
A bientôt loma

Lyseetmoi

on est dans la même galère. ...laisse les pour ce qu ils sont.....
les veritables amis sont ceux qui sont presents de jour comme de nuit. Tu les compteras sur quelques doigts.
vis pour toi, sois egoiste, c est ta douleur.
je t embrasse bien fort
Linou

J'écris peu, je lis beaucoup, ici et là. Toujours émue par le flot ininterrompu des nouveaux migrants dans cette terre de deuil. Toujours émue de lire les messages réconfortants dispensés par ceux et celles qui ont le coeur au bout du clavier...

Tous les matins du monde

A l'instant où le sommeil fuit,
où j'étends mon bras, au travers de ce lit,
muet autrefois dans nos colères
douillet dans notre quiétude
bouleversé dans nos étreintes

A l'instant où ma main orpheline
s'égare dans l'absence et le froid
Je voudrais mourir,
tous les matins du monde...

Faïk, pour lui.

Milou,

Je te serre dans mes bras, ce dimanche passera comme les autres...