Merci Phil, ton message est réconfortant...
Je ne pensais pas que cette perte matérielle, au demeurant peu importante compte tenu de sa valeur finale, pourrait autant m'affecter.
La symbolique est, elle, évidemment, plus pregnante. C'est rajouter de la peine au chagrin... Après toutes ces années, je considérais ce "petit jardin" comme un lieu securisé, pas exempt de chagrin bien sûr, mais comme un no man's land préservé où lui et moi pouvions être réunis, lui dans la mort et moi dans la vie. J'ai du mal à exprimer ce que je ressens, mais c'est véritablement le seul endroit où je peux tenter de le faire.
Je dirais qu'il y a aussi comme une culpabilité, de ne pas avoir su le protéger d'événements extérieurs. Comme je n'ai pu le protéger de la maladie...
Ma colère et ma peine de ce soir ne me porteront vraisemblablement pas à demander ou trouver des solutions extrêmes, telles que parfois demandées dans les communes. C'est en dehors de mes convictions.
Non, pour ce soir, ma mansuétude se contentera de maudire ces satanés voleurs de paix jusqu'à la 30 ème génération.
Rien de plus.
Et demain sera un autre jour, encore.
Portez-vous bien