Auteur Sujet: C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ? (Lu 21189 fois)

Gwenn8001 · « **le:** 20 mai 2015 à 11:20:25 »

Je voudrais savoir, comment vous faites surtout avec enfants petits. Et les weekends vous faites quoi?
Moi j'ai suis à 80km de mes parents, ma mère et venu s'installer avec moi et ma fille de deux ans.
Sa présence m'aide mais au même temps ça me rappelle tt le temps qu'erwan n'est pas la.
Nous on avait nos habitudes, nos façons de faire les choses et maintenant vivre avec ma mère ça m'énerve
J'envie de paser un weekend sans elle avec ma fille, qu'elle rentre chez elle, au même temps je n'ose pas.
Ici lundi prochain c'est un jour férié, mais au même temps rester samedi, dimanche et lundi seules, en plus je suis enceinte, elle m'aide énormément pour lui faire son bain, pour jouer avec elle, la garder pendant que je fais de démarches de tout genre. J'envie de me débrouiller toute seule pour être avec ma fille et mon amour je fais comme s'il était je lui parle, je vis avec lui sans lui.
C'est trop dur de rester toute seule ?
J'étais très dépendant d'erwan, je ne restais jamais seule la nuit, il était toujours la . Je sais que tôt ou tard je dois faire le pas et dire a ma mère de partir, elle a mon père, son mari, sa maison, sa vie a elle, la bas, aujourd'hui cela fait 3 mois qu'il est parti et ma mère reste avec moi depuis.
J'ai peur des weekends aussi car dans cette ville je ne connais personne pour l'instant, j'ai du déménager car on habitais encore plus loin de chez mes parents a 2000 km.
Je n'est pas voulu rester seule avec ma fille a 2000km de chez mes parents.
Et vous ça c'est passe comment? Merci et excuse moi des mes fautes orthographes
Bisous

petiteninette · « **Réponse #1 le:** 20 mai 2015 à 16:24:50 »

Bonjour Gween8801,
Comme ton témoignage me parle. Je vis exactement la même situation que toi depuis trois mois. Ma mère est venue s'installer avec moi, car la solitude est trop lourde à porter, car m'occuper de ma fille (sans lui), m'est encore impossible. Vivre seule dans ma maison vide est une souffrance qui s'ajoute à ma souffrance, surtout la nuit. Comme toi, j'étais très dépendante de lui. Alors, je suis rassurée de la savoir là près de moi, pour m'écouter et m'aider pour l'administratif et les tâches du quotidien. Sans elle, je ne sais comment j'arriverais à tenir... Comment j'aurais supporté le silence. Et pourtant moi aussi, je culpabilise ou je m'énerve très vite. Je me dis que ce n'est pas dans l'ordre des choses, ce retour à la case départ. Après des années de vie de couple et d'autonomie, à un âge où nous avions tout à construire... Mais avons-nous le choix? Personnellement, moi je ne l'ai pas. Je me dis alors qu'il faut accepter cette main tendue, cette béquille, ce soutien inespéré (moral ou financier) que notre mère nous apporte... Au moins, il nous reste notre mère... au milieu de toute cette tristesse. Évidemment au quotidien, c'est toujours difficile à porter, ou à assumer. Ce n'est pas ce que nous avions voulu comme projet de vie... Et c'est horrible. Tout est anéanti. Tout n'est qu'un champ de ruine. Il faut laisser le temps au temps. Il faut nous laisser du temps pour se reconstruire. Nous ne sommes qu'au début d'un long périple, épuisant. Qu'importe donc les jugements, même si j'y pense souvent. A ceux qui diront "que ce n'est pas nous aider d'accepter sa présence", et bien qu'il porte notre drame et notre souffrance. Échangeons notre condition, et après, nous en reparlerons...

Gwenn8001 · « **Réponse #2 le:** 20 mai 2015 à 20:19:10 »

Je te comprends petite ninette, nous sommes en train de vivre les mêmes journées difficiles.
Merci de me répondre, je voudrais savoir comment ils font les autres.
Je n'ai pas encore passé une seule nuit seule avec ma fille.
Le weekend prochain je sais que ma mère a envie de rentrer un peu chez elle, et je sais que je dois affronter tôt ou tard cette épreuve ... Faire face a la réalité de la solitude de sentir sans absence pure et dure, même si je la sens déjà, mais le fait que ma mère soit avec moi tt le temps me mantien occupée, il fait faire les courses, il faut voir que est ce qu'on va manger, il faut lui expliquer comment ça marche le lave-vaisselle ou autres, seule je ne sais pas si je ma ferai a manger...
Et vous?

Lana · « **Réponse #3 le:** 20 mai 2015 à 20:56:44 »

Bonsoir Gwenn
Pour moi après cinq mois, c'est un moment bien puis un moment mal, le vide, l'absence difficile à supporter et la nécessité d'avancer même à petits pas, pour lui, pour qu'il soit fier de moi
Les dîners : je n'ai jamais cuisiné, c'était lui qui s'en occupait alors depuis, c'est du rapide et pas compliqué....
Sinon, en gros cela ressemble plus à de la survie qu'à la vraie vie, celle d'avant, au temps du bonheur, avec lui....
Je te souhaite plein de courage, car pour toi avec les petits, je pense que c'est mille fois plus dur. Prends soin de toi
Je t'embrasse
Lana

Charlie · « **Réponse #4 le:** 20 mai 2015 à 21:00:15 »

mon mari est décédé le 23 novembre 2014, d'un arrêt cardiaque, en plein sommeil
notre plus jeune fils venait de s'installer dans un appartement avec sa compagne au mois d'octobre 2014.
et depuis, je suis toute seule à la maison
mon fils ainé et sa compagne sont venus habiter chez moi pendant un mois après le décès, mais ils ont bien dû reprendre leur vie
alors oui, c'est très très dur de se retrouver toute seule, sans personne à qui parler. Au début, j'avais des coups de fils tous les soirs, des visites régulières, mais maintenant c'est plus rare...ça va faire six mois, les gens sont passés à autre chose. j'ai un travail qui me fait tenir, un chien que je m'oblige à promener, mais la solitude, le manque, la souffrance sont mon quotidien

pitchounette · « **Réponse #5 le:** 20 mai 2015 à 21:02:57 »

Bonsoir,
Moi depuis le départ d'Hugo je suis chez mes parents avec mes 2 petits de maintenant 8 mois et 2 ans et demi et ça commence a me peser. Il faut que je rentre chez nous. J'ai peur que mes enfants ne veuillent plus rentrer, qu'ils aient des souvenirs qui leur reviennent et qu'ils soient triste, surtout le plus grand. Je ne peux pas laisser notre maison vide, on l'adorait cette maison, on l'avait remise en état et a notre goût. D'un autre côté, j'appréhende ce moment, la tristesse, le vide, le manque.. Les habitudes, ces affaires. A chaque recoin j'aurai des souvenirs, ça va être très dur je le sais. Je dois monter des meubles Et en acheter pour la chambre du petit mais j'en ai pas envie, il faut que je me force.
Mes parents m'ennervent aussi par moment, tout m'irrite Et j'ai peur que mes enfants s'habituent tellement a eux qu'ils ne veuillent plus vivre sans eux ... Mais leur vie est avec moi!
D'un autre cote, je sais pas ce que j'aurais fait sans mes parents...
Je hais les WE, je deteste les vacances. Chaque jour est une victoire mais la solitude pese ... Meme accompagnee

qiguan · « **Réponse #6 le:** 20 mai 2015 à 21:42:07 »

Ce que je vais dire peut être inadapté et dérisoire désolée
si vous arrivez à vous mettre à la place de votre mère vous comprendrez la logique de son aide
comment peut elle partir et culpabiliser de vous laisser dans le besoin ?
Gwenn ton état de grossesse demande le sérieux pour les repas, l’âge de ta petite aussi impose du sérieux/repas
mais l’éloignement de quelques jours de ta mère est aussi indispensable
demande lui de te faire quelques plats et congèle les
prévois avec elle les menus de ta fille
ta mère partira rassurée sur ce point
tu devras affronter et le vide et assumer la présence de ta fille, ses besoins de son âge ...
pourquoi ne pas chercher une solution pour affronter seule (je pense aussi là à pitchounette, petiteninette) le vide
que les parents vous gardent 48 h les enfants et que vous puissiez hurler votre douleur dans les lieux sans avoir à vous contenir/enfants
Moi j'hébergeais sous mon toit depuis son veuvage en 1979 ma mère qui là depuis 2005 est devenue grande malvoyante et a eu au cours de sa vie (depuis 79) 4 vraies dépressions
heureusement sa soeur, ma Tante l'a prise quelques jours chaque mois le We
et en journée comme elle a des activités à l'extérieur j'ai eu des moments seule où j'ai pu hurler ma douleur
mais j'ai eu à faire attention à mon chien qui ne supportait pas ... la véto m'avait avertie
alors je m'isolais où au RDC ou à l'étage puis changeais en le faisant changer d'endroit dans le calme en me maîtrisant ...

Les WE sujet signalé dans (http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/role-du-forum-pour-nous-c%27est-quoi/msg48232/#msg48232) avec
les difficultés http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/comment-faire-pour-faire-face-au-%27vide%27-des-week-end/msg47189/#msg47189
sont un problème comme les vacances ...

chacun doit trouver des béquilles pour les traverser, des astuces pour laisser peu de place au vide ... même s'il faut du vide pour hurler sa douleur
mais il faut des obligations pour éviter de glisser totalement au fond du gouffre où le basilic cf le livre de Joyce Carol Oastes nous tend le piège ...

Pour vous qui avez des enfants jeunes il est évident que vous aller opter pour leur donner à eux le meilleur et donc vous oublier en partie du coup dans vos WE il y aura des activités pour eux leur équilibre, leur développement
je vous

petiteninette · « **Réponse #7 le:** 20 mai 2015 à 22:06:05 »

C'est vrai que la solidarité familiale est essentielle dans le processus de deuil, surtout dans cette société de plus en plus individualiste. C'est, je crois, ce que Fauré appelle un réseau de soutien de qualité sur la durée. Ma mère n'habite pas loin, elle peut donc s'échapper quand un autre membre de la famille ou des amis me rendent visite. Mais comme toi, je n'ai toujours pas le courage d'affronter seule la solitude de la nuit. Je re-cuisine, mais simplement. Fini les grands repas, les bonnes recettes. Cuisiner était un geste d'amour et j'ai perdu mon amour. Je me suis bien retrouvée dans ta routine et ta petite phrase anecdotique qui m'a fait sourire : " Il faut lui expliquer comment ça marche le lave-vaisselle ou autres". Tout pareil ici... Vos témoignages me rassurent. Je me sens soudain moins seule dans cette situation chaotique. Il ne faut pas oublier que nous avons vécu un traumatisme et qu'il est difficile, avec des enfants en bas age, de se retrouver seule face au pire...

Gwenn8001 · « **Réponse #8 le:** 21 mai 2015 à 04:46:02 »

Merci les filles de cet échange d'expériences
Moi je du mal a me comprendre car je suis en train de vivre
La pire tragédie de ma vie et au lieu de remercier ma mère d'être la,
Et de m'aider, je deviens biper exigeante avec elle. Je veux que tu soit comment avant.
Comment quand Erwan était la et pas a la façon de mes parents ... C'est dur

Gwenn8001 · « **Réponse #9 le:** 21 mai 2015 à 04:55:41 »

Citation de: qiguan le 20 mai 2015 à 21:42:07

Ce que je vais dire peut être inadapté et dérisoire désolée
si vous arrivez à vous mettre à la place de votre mère vous comprendrez la logique de son aide
comment peut elle partir et culpabiliser de vous laisser dans le besoin ?
Gwenn ton état de grossesse demande le sérieux pour les repas, l’âge de ta petite aussi impose du sérieux/repas
mais l’éloignement de quelques jours de ta mère est aussi indispensable
demande lui de te faire quelques plats et congèle les
prévois avec elle les menus de ta fille
ta mère partira rassurée sur ce point
tu devras affronter et le vide et assumer la présence de ta fille, ses besoins de son âge ...
pourquoi ne pas chercher une solution pour affronter seule (je pense aussi là à pitchounette, petiteninette) le vide
que les parents vous gardent 48 h les enfants et que vous puissiez hurler votre douleur dans les lieux sans avoir à vous contenir/enfants
Moi j'hébergeais sous mon toit depuis son veuvage en 1979 ma mère qui là depuis 2005 est devenue grande malvoyante et a eu au cours de sa vie (depuis 79) 4 vraies dépressions
heureusement sa soeur, ma Tante l'a prise quelques jours chaque mois le We
et en journée comme elle a des activités à l'extérieur j'ai eu des moments seule où j'ai pu hurler ma douleur
mais j'ai eu à faire attention à mon chien qui ne supportait pas ... la véto m'avait avertie
alors je m'isolais où au RDC ou à l'étage puis changeais en le faisant changer d'endroit dans le calme en me maîtrisant ...

Les WE sujet signalé dans (http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/role-du-forum-pour-nous-c%27est-quoi/msg48232/#msg48232) avec
les difficultés http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/comment-faire-pour-faire-face-au-%27vide%27-des-week-end/msg47189/#msg47189
sont un problème comme les vacances ...

chacun doit trouver des béquilles pour les traverser, des astuces pour laisser peu de place au vide ... même s'il faut du vide pour hurler sa douleur
mais il faut des obligations pour éviter de glisser totalement au fond du gouffre où le basilic cf le livre de Joyce Carol Oastes nous tend le piège ...

Pour vous qui avez des enfants jeunes il est évident que vous aller opter pour leur donner à eux le meilleur et donc vous oublier en partie du coup dans vos WE il y aura des activités pour eux leur équilibre, leur développement
je vous

Merci Quiguan

Je ne sais pas trop commen faire par rapport a ce que tu dis d'avoir le temps pour être seule et se vider et au même temps n'est pas avoir trop de temps vide, pour tenir le coup et avancer.
C'est contradictoire tout cela, moi il y a des jours ou je n'est pas envie de sortir de lit ou je ne peux pas m'habiller, je n'est envie de rien. Après il y a d'autres jours ou je besoin faire plein choses pour n'est pas penser, je me fais une agenda avec plein démarches a faire histoire de finir la journée bien fatigué et son le temps au vide...
Ouff ici il est 23.40 je suis au lit avec ma fille depuis 21.30 et elle ne dort toujours pas ...
Merci d'être la a vous tous et toutes

Gwenn8001 · « **Réponse #10 le:** 21 mai 2015 à 05:02:28 »

Citation de: Lana le 20 mai 2015 à 20:56:44

Bonsoir Gwenn
Pour moi après cinq mois, c'est un moment bien puis un moment mal, le vide, l'absence difficile à supporter et la nécessité d'avancer même à petits pas, pour lui, pour qu'il soit fier de moi
Les dîners : je n'ai jamais cuisiné, c'était lui qui s'en occupait alors depuis, c'est du rapide et pas compliqué....
Sinon, en gros cela ressemble plus à de la survie qu'à la vraie vie, celle d'avant, au temps du bonheur, avec lui....
Je te souhaite plein de courage, car pour toi avec les petits, je pense que c'est mille fois plus dur. Prends soin de toi
Je t'embrasse
Lana

Merci Lana,

Moi aussi je ne trouve pas l'envie de cuisiner, de faire de bonnes recettes et même j'ai du mal a manger les choses qu'il aimait beaucoup je ne peux pas, il prenait tellement de plaisir, que je me sens mal de manger ces repas préfèrés a lui
la vie n'a aucun goût, pour moi c'est encore inacceptable et je sens la pire des injustices, il méritait être à côté de moi de ces filles, de profiter de la vie...

Mamoure · « **Réponse #11 le:** 21 mai 2015 à 05:49:06 »

ce besoin de remplir le temps , une sorte de fuite devant la douleur , enfin , pour moi , c'est comme ça que je l'interprète , remplir jusqu'à épuisement...
et , en même temps , envie , nécessité de se retrouver seule...
c'est paradoxale , difficile à gérer
le soutien d'une maman est précieux mais on voudrait tant retrouver notre vie d'avant

Gwenn8001 · « **Réponse #12 le:** 21 mai 2015 à 21:25:15 »

Tout a fait mamoure

Gwenn8001 · « **Réponse #13 le:** 05 juin 2015 à 14:37:04 »

Citation de: qiguan le 20 mai 2015 à 21:42:07

Ce que je vais dire peut être inadapté et dérisoire désolée
si vous arrivez à vous mettre à la place de votre mère vous comprendrez la logique de son aide
comment peut elle partir et culpabiliser de vous laisser dans le besoin ?
Gwenn ton état de grossesse demande le sérieux pour les repas, l’âge de ta petite aussi impose du sérieux/repas
mais l’éloignement de quelques jours de ta mère est aussi indispensable
demande lui de te faire quelques plats et congèle les
prévois avec elle les menus de ta fille
ta mère partira rassurée sur ce point
tu devras affronter et le vide et assumer la présence de ta fille, ses besoins de son âge ...
pourquoi ne pas chercher une solution pour affronter seule (je pense aussi là à pitchounette, petiteninette) le vide
que les parents vous gardent 48 h les enfants et que vous puissiez hurler votre douleur dans les lieux sans avoir à vous contenir/enfants
Moi j'hébergeais sous mon toit depuis son veuvage en 1979 ma mère qui là depuis 2005 est devenue grande malvoyante et a eu au cours de sa vie (depuis 79) 4 vraies dépressions
heureusement sa soeur, ma Tante l'a prise quelques jours chaque mois le We
et en journée comme elle a des activités à l'extérieur j'ai eu des moments seule où j'ai pu hurler ma douleur
mais j'ai eu à faire attention à mon chien qui ne supportait pas ... la véto m'avait avertie
alors je m'isolais où au RDC ou à l'étage puis changeais en le faisant changer d'endroit dans le calme en me maîtrisant ...

Les WE sujet signalé dans (http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/role-du-forum-pour-nous-c%27est-quoi/msg48232/#msg48232) avec
les difficultés http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/comment-faire-pour-faire-face-au-%27vide%27-des-week-end/msg47189/#msg47189
sont un problème comme les vacances ...

chacun doit trouver des béquilles pour les traverser, des astuces pour laisser peu de place au vide ... même s'il faut du vide pour hurler sa douleur
mais il faut des obligations pour éviter de glisser totalement au fond du gouffre où le basilic cf le livre de Joyce Carol Oastes nous tend le piège ...

Pour vous qui avez des enfants jeunes il est évident que vous aller opter pour leur donner à eux le meilleur et donc vous oublier en partie du coup dans vos WE il y aura des activités pour eux leur équilibre, leur développement
je vous

Merci des tes conseilss Quiguan je relis et relis vos témoignages, cela me fait du bien.
Grand merci a tous et toutes
Bisous et weekend le plus doux possible

Gwenn8001 · « **Réponse #14 le:** 05 juin 2015 à 14:39:22 »

Citation de: Charlie le 20 mai 2015 à 21:00:15

mon mari est décédé le 23 novembre 2014, d'un arrêt cardiaque, en plein sommeil
notre plus jeune fils venait de s'installer dans un appartement avec sa compagne au mois d'octobre 2014.
et depuis, je suis toute seule à la maison
mon fils ainé et sa compagne sont venus habiter chez moi pendant un mois après le décès, mais ils ont bien dû reprendre leur vie
alors oui, c'est très très dur de se retrouver toute seule, sans personne à qui parler. Au début, j'avais des coups de fils tous les soirs, des visites régulières, mais maintenant c'est plus rare...ça va faire six mois, les gens sont passés à autre chose. j'ai un travail qui me fait tenir, un chien que je m'oblige à promener, mais la solitude, le manque, la souffrance sont mon quotidien

Merci de ce partage Charlie je te souhaite un weekend avec du soleil et le plus doux possible dans notre douleur

Auteur Sujet: C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ? (Lu 21189 fois)

Gwenn8001

C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

petiteninette

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Gwenn8001

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Lana

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Charlie

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

pitchounette

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

qiguan

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

petiteninette

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Gwenn8001

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Gwenn8001

Re : Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Gwenn8001

Re : Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Mamoure

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Gwenn8001

Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Gwenn8001

Re : Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?

Gwenn8001

Re : Re : C'est comment pour vous, une journée dans la vie quotidienne ?