Méduse: juste le fait de ne pas me pointer au bureau, c'est énorme! Je suis libre, et ça fait du bien. Un énorme soulagement, j'ai une responsabilité qui me rend encore malade (rapports, appels, voyages en Afrique, dans le Nord du Québec, réunions sans fin, calculs impossibles, factures d'Afrique archi mal faites, sous-financement de projets... bruits que je ne peux plus supporter, la solitude du bureau 7H30 par jour, la cigarette, les multi-tâches - ça, je n'étais plus capable, même si c'est normalement dans mes fonctions).
Mais je te l'accorde: il ne faut pas que j'en fasse pas trop, mais comment y arriver? J'ai quand même une petite qui demande énormément d'énergie (moins la semaine, puisqu'il y a l'école). Aussi: il ne faut pas oublier que j'ai arrêté avant que je n'arrive à une dépression profonde. Ce qui se pointait. Je ne suis pas "top shape", mais je vais relativement bien, sauf qu'effectivement, j'ai des périodes dépressives durant la journée, durant la semaine. Et ce, depuis 40 ans.
Or, en restant scotchée devant l'ordinateur, durant la journée, j'empire ma situation - je le sais, ça fait depuis 1999 que je suis scotchée devant... Ça fera parti de mon quotidien pour encore longtemps, je ne m'attends pas à ne plus y aller - tout ou presque s'y trouve, musique, photos, paiement de factures, travail, recherche de tout et de rien,... - mais je dois apprendre à contrôler ma venue sur Internet. C'est une question de santé mentale, j'en suis persuadée.
Voilà, encore une fois, merci de tout coeur. Bien sûr, c'est virtuel, mais le bienfait que vous me faites, lui, est réel.
Caroline xx