bonsoir à tous
je manque de temps pour gérer tout , le travail, les obligations, ma mère hospitalisée
mais je ne vous oublie pas
la vie est bizarre, je suis en plein réamménagement de ma chambre , car une infiltration liée à la douche a entrainée des moississures et donc odeurs insupportables et je vais m'installer dans le bureau et changer de lit ( le mien s'est cassé) et je dors donc dans un lit une place , les nuits sont difficiles, cela m'oblige à regarder la réalité en face, je suis seule, mon mari est parti
autre bizarrerie, le prénom avec lequel on m'appelle depuis toute petite est un prénom composé, hors d'après mon extrait d'acte de naissance je m'appellerai Marie, je n'ai jamais aimé mon prénom composé, j'ai tout loisir de prendre le prénom de marie ou de modifier mon extrait d'acte de naissance, je suis en plein bouleversement, ma vie change , je deviens une autre et je peux choisir mon prénom ; cela m'interpelle, mais ce n'est pas ma priorité.
le chagrin émerge de plus en plus à tout moment sans prévenir, je suis perdue , il faut que j'arrive à assimiler que mon mari s'est suicidé parce qu'il était malade il était maniaco dépressif et je n'arrive pas à l'intégrer, j'ai toujours eu le sentiment que c'était moi qui déraisonnait alors que pendant 28 ans j'ai cadré un homme et il n'est rentré dans une phase maniaque du jour où je n'ai plus été présente, il a mené un projet à 2 heures de chez nous il partait de plus en plus longtemps et il s'est laissé submerger il dormait de moins en moins , et la dépression lui est tombée dessus , je ne m'en suis pas aperçue il était loin , quand la dépression a surgie brutalement le 7/1/ il faisait des projets, le 15/1 il voulait tout arrêter, le 1er il s'est donné la mort.
Depuis 2 ans , j'étais extrêmement irritable , je m'étais cela sur le compte de la ménopause, quand il est parti , j'ai réalisé que c'était de l'angoisse et je réalise aujourd'hui que cette angoisse était peut être liée en partie au fait de vivre avec un homme maniacodépressif, qu'inconsciemment je maintenais dans un rythme de vie régulier au fruit de nombreux conflits,je suis déroutée intégrer cela est difficile, mon mari était un homme très anxieux, avec une piètre estime de lui, je le rassurai beaucoup ,il s'appuyait beaucoup sur moi, mais je m'épuisai à cela, mais j'avais encore de l'énergie pour l'aider, car depuis 7 mois et demi ce deuil, ce traumatisme m'en demande tant
j'ai le sentiment de m'enfoncer tout doucement dans la dépression
Orchis