bonsoir,
Cela fait quelque temps que je n'ai pas écris mais ce soir j'ai envie de revenir vers vous.;

Cela va faire bientôt 8 mois que Domi est parti et sincérement, je déprime tout autant..souffre toujours autant
je pensais que le temps allait m'aider, m'apaiser, mais non, je me suis jetée dans les formations, le travail mais tout me parait insignifiant
plus le goût du plaisir, tout est parti avec mon mari, la vie ne m'intéresse plus, juste pour mes deux filles qui ont bien besoin de leur maman
la souffrance épuise et me vide, et on en ressort fragilisée sans beaucoup d'énergie..
je faisais beaucoup de sport et maintenant je fatigues vite.. pour tout faire d'ailleurs.;
Et vous, comment faites vous au bout de 8, 10 mois?..
je n'accepte pas ( comme vous tous ) son absence, le vide qu'il a laissé dans cette maison.;
ce jardin que j'ai entretenu les 5 dernières années pendant sa maladie et qui me donnait l'illusion de le faire vivre,  mais que je ne peux plus voir à présent..
rien de bien positif, je sais, pourtant si vous saviez, je n'ai pas envie de me plaindre, mais comment continuer la route ..
je vous embrasse  Alicia

Bonsoir Alicia, bonsoir Florence.

Cela fait 8 mois également,  c'est moins violent que les 5 premiers mois, mais c'est tjrs très difficile. Comme certains d'entre nous le disent sur ce forum : cela fait vraiment des vagues. Mais je n'ai jamais eu l'impression d'être sur le haut de la vague, jamais.
J'ai perdu 13 kgs, et moi qui n'étais jamais mais jamais malade je dois aller passer une radio des poumons car bronchite infectée semble t il ... je me fatigue vite, et maintenant, j'ai l'impression d'avoir un cerveau à trous.

Je veux faire faire des travaux que nous avions envisagés fin 2011, mais entre ce que je pense faire, ce que je déciderai de faire, et quand je me déciderai, il peut se passer des mois. J'ai perdu ma vivacité, je vis au ralenti.

Sinon, oui heureusement qu'il y a le travail pour moi. Ma fille a quitté la maison en 2011, et rentrer dans une maison où aucune lumière ne brille, savoir qu'il n'est pas là, comme c'est difficile.

Je comprends que les doutes et les inquiétudes peuvent vous envahir pour toutes les décisions à prendre, seules,  par rapport à vos enfants.  Mais je suis sure que vos enfants sont votre courage et seront votre force pour l'avenir. 

 Ce n'est déjà pas facile d'être parents à deux, c'est certes plus difficile seule, mais les enfants représentent le fruit de notre amour, ils sont l'avenir et en effet Alicia,  Florence, il faut s'accrocher pour eux, et pour vous. Et bonne mère, pas bonne mère... Je crois surtout que les parents  essaient  toujours de faire de leur mieux,  et c'est bien ainsi.

Je ne peux pas trop vous remonter le moral ce soir, mais j'espère que demain nous trouvera moins désemparées.

bonsoir,
je vous remercie de m'avoir répondu
je me rends compte que tout comme vous, j'éprouve les mêmes choses
je croyais que je perdais pied mais je vois aussi combien tout devient dur pour vous,
la maison, le jardin, les courses, les travaux qu'il faudrait faire et face auxquels on se sent perdue.. seule , si seule sans notre homme
et surtout sans l'envie de rien faire, parce que pour nous tout s'est arrêté..
Comme Florence, je me dis, est ce que j'y arriverai un jour.; j'ai l'impression que c'est impossible, non sans Domi, plus rien ne vaut la peine d'avancer...
j'espère Lili, que ta bronchite va mieux, oui, on se fatigue si vite, comme si on avait pris 10 ans d'un coup;
je vous souhaite une soirée sereine  Alicia