Aujourd'hui triste journee meme le ciel est en berne:il pleut.Ilpleut dans mon coeur dans ma tete.Cette annee on ne fetera pas comme chaque annee ce jour si important pour nous.On nous avez dit jusqu'a ce que la mort vous sepre mais moi je ne veux pas que la mort nous separe .De toute facon tu es au fond de mon coeur et la personne meme pas la mort viendra te chercher

Bonjour toutes les deux,
Comme je vous comprends.
Le 1er juin, journée douloureuse, premier anniversaire de mariage sans mon Coeur !
Que faire ? Que dire ?
J'étais là avec ma joie et mapeine mélangées, mes pleurs et mes sourires aux souvenirs de ce jour si précieux à mes yeux, il y a 17 ans !

ET je devais faire face à une invitation d'amis, même chers, ils étaient étrangers à mes ressentis.
Alors, comme d'habitude (maintenant, cela devient une manie chez moi !......), j'ai "foncé" !
J'avais acheté avant son départ une très bonne bouteille de champagne, un LANSON ! en perspective de ce jour que je pensai pouvoir partager avec lui.

Alors, j'ai apporté ma bouteille, l'ai remise à mon amie, maîtresse de maison, comme quoi c'était pour une occasion particulière que j'expliquerai lorsque nous ouvririons la bouteille.
A ce moment-là, j'ai simplement dit que, ce 1er juin, j'étais mariée au plus merveilleux des hommes depuis 17 ans. Et que je voulais fêter cet événement avec mes amis qui sont également les siens.


C'était tout simple. Et j'ai fêté mon Coeur.
Mes, nos, amis, ont eu un joli sourire et nous avons trinqué tous ensemble.

Voilà.
La journée s'est bien passée. ET je me suis sentie entourée, extérieurement et intérieurement !

Pourquoi la mort devrait-elle en effet séparer ceux qui s'aiment ?
Je préfère retenir la formule "pour le meilleur et le pire". c'est le pire que nous vivons.
Nous le vivons ensemble, lui et moi, chacun d'un côté du chemin.

Je veux me rattacher sans cesse à cette notion, c'est elle qui me permet de faire face au quotidien, qui me donne l'énergie nécessaire, sinon.......

Je vous embrasse affectueusement.
Catherine
"Coeur"

Comme je te comprends Sonia. Pourtant, mon amour est parti brutalement, dans un accident de moto. Mais la douleur d'avoir perdu l'être aimé depuis tant d'années est la même. Je ressens les mêmes choses, pleure sans pouvoir m'arrêter bien souvent, ne tais pas mes sanglots lorsque je suis seule à la maison, cette maison où nous étions heureux. Je cherche sa main en vain, voudrai qu'elle prenne la mienne pour ne plus la lâcher... je voudrai y croire et me surprends à espérer que cela arrive. Nous aurions fêté nos 33 années d'amour début avril mais il est parti le 27 novembre dernier... C'et vrai qu'il est difficile de comprendre comment ils ont pu nous laisser seules continuer la route. Comme toi je cherche où il peut être... Mais ne te fais aucun reproche quant à l'accompagnement des derniers instants. Je suis persuadée qu'il a senti ta présence, bien sûr. Comment pourrait il en être autrement après tant d'années vécues ensemble ? Vous ne faisiez qu'un, d'une certaine façon. Ne rajoute pas à ton immense chagrin des tourments dont tu n'as pas besoin.
Je te souhaite une nuit la plus douce possible. Nanou

Merci mes amies, j'ai hésité longtemps avant d'écrire sur ce site, je craignais de me "complaire" à entretenir mon chagrin. Mais vos paroles de soutien m'ont apaisée. Ceux qui restent doivent continuer à avancer mais sans nos aimés c'est si difficile, pas trop de goût à entreprendre un voyage, peur d'avancer seule. Au bout d'un certain temps notre chagrin lasse nos proches, on "dérange un peu"; On nous conseille de "se faire aider" par qui ? les Psys ? les antidépresseurs ? pas trop envie.
Mon cher mari aussi était motard, je suis heureuse de l'avoir toujours laissé partir faire ses ballades avec ses copains, il était comme un enfant si heureux de préparer ses petits voyages et de partager des moments bien à lui. D'ailleurs au moment de lui dire au-revoir je lui parlais de ses virées à moto, de SON voyage avec tous ses copains de la France entière qui étaient là autour de lui, de tous ceux qui l'aimaient. Je voulais imaginer qu'il les voyaient autour de lui, prêts à l'accompagner dans le vrombissement de leurs belles motos. Beaucoup d'entre eux sont venus aux obsèques, beaucoup ont écrit de si belles lettres et à travers ces lettres j'ai aussi découvert une personne généreuse, forte, amicale. C'est étonnant de découvrir l'être aimé à travers le regard des autres. J'ai été bouleversée par tous ces témoignages d'amitié. Mais après on reste seule et il faut apprendre à vivre sans lui ! Merci Nanou et Manite. Je vous adresse à mon tour toutes mes pensées positives et affectueuses. Sonia