Catherine,
Voici un nouveau fil.
Il y a un an de mariage avec l'amour de ta vie, 15 ans de vie commune, et puis ce fils , maintenent agé de 9 ans.
C'est vrai que le temps est assassin, comme le dit Renaud. Il te manque, c'est évident, comme il nous manque à tous l'être disparu.
Nous le portons en nous, au plus profond de nous même, et il est certain que les proches et les amis ne sont pas toujours là pour nous appuyer lorsque nous vacillons. Ils sont parfois maladroits comme tu l'écris, mais aussi parfois un peu absents.
Est ce leur faute, ou la notre? Je me pose la question. A trop vouloir rester seul pour être en peine avec nous même, ne nous éloignons nous pas des soutiens possibles des amis?
Je viens, lundi seulement, de commander le livre du Dr Fauré et je l'ai envoyé avec une dédicace à mes amis de Provence. Autant ils ont été présent pour le décès de Claudine, ils sont arrivés le lendemain en apportant nourriture et soutien dans les bagages et m'ont accompagné une semaine durant, autant depuis la mi août, je les trouve un peu distant.
J'espère que ce livre va permettre de renouer cette amitié qui me manque terriblement.
Quant à savoir exprimer ses sentiments par des mots, certains sont plus doués que d'autres, mais le principal est le ressenti de la douleur de chacun, qui là, par contre fait mouche à chaque fois, sois en persuadée.
Je t'embrasse.
Marcel