Bonsoir Hubert,

Je voudrai te dire que cela sera moins difficile que tu ne le penses, mais malheureusement ce n'est que le début!!

Le tout juste après, l' enfer pour nous qui survivons, la douleur intense déchirante, qui donne envie d' hurler, qui donne envie de les rejoindre.

Les larmes sont là, toujours présentes, les moments d’accalmie si bref !!!

Alors les anniversaires, sont pires que tout , le rappel du manque constant de l'autre,ce que l'on a fait l'année précédente, ce que l'on ne fera jamais plus avec eux....

Avec le temps tu verras, que les jours, voir les semaines qui précédent, font plus mal que le jour lui même, peut être l’angoisse de l’échéance, je ne sais pas.

Tout ce que ce que je peux te dire, c'est que ces moments terribles, petit à petit, lentement ,mais surement, s’atténuent, la douleur finie par devenir plus supportable, plus douce.

Les anniversaires quels qu'ils soient restent des moments difficiles, mon mari est partit, le 27 octobre 2012, et pour moi les dates ( cette date ) restent encrées au fond de mon inconscient et ressurgissent avec une intensité identique au début, aujourd'hui à la douleur de la perte s'ajoute les regrets, mais on ne peut rien y faire....

On avance , sans même le savoir, on apprend à profiter de tout petits bonheurs, on finit par vivre, au lieu de survivre, avec le temps, mais on n’oublie pas, ils sont là avec nous pour toujours.....

Je t'embrasse.

zabou

Bonsoir Hubert,
Qu'il est récent ton deuil.
A ce stade, j'étais inexistante, déconnectée de tout. Qu'une seule envie, le voir, le rejoindre.
Plus rien n'avait d'importance.
Aujourd'hui, avec le recul, j'ai toujours aussi mal, mon homme me manque à tel point que j'ignore comment j' arrive à lui survivre, mais je réalise que j'étais égoïste. Il y'a encore des choses qui ont de l' importance, il suffit de regarder autour de moi, ma famille , je n'ai pas le droit de lui faire vivre ce que je vis, c'est trop dur.
Je te comprends, c'est déjà dur de perdre sa moitié qui ne demandait qu'à vivre, mais lorsque votre moitié fait le choix d'en finir, je pense que ça complique encore plus le deuil.
Je te souhaite beaucoup de courage pour passer ces dates qui commencent à poindre.
Amitiés

ces dates qui font si mal, ces souvenirs qui remontent a la surface, sans cesse... mon mari nous a quitté il y a presque 2 mois et j'ai l'impression que ca fait une eternité, envie de le serrer dans mes bras, de lui parler, de le voir tout simplement, ailleurs que dans mes pensees...je redoute la fete des peres qui sera horrible pour mes enfants, la fin du mois, date de nos vacances en Corse...3 aout...nos 29 ans de mariage, et puis Noel, le jour de l'an ou on faisait oujours la fete et puis son anniversaire, et tout recommencera...annees apres annees...c'est si dur de vivre sans l'autre, l'impression d'un arrachement 

Bonsoir Lulu et Martine49,

Merci pour ces quelques mots en effet ce forum est un soutien j'ai l'impression que nous parlons le même langage celui du grand vide du grand néant ou la question de savoir à présent à quoi je sers sur terre se pose. Je pensais avoir trouvé la réponse donner de l'amour mais voilà celle que j'aimais n'est plus là, alors maintenant ...
Il me reste ma fille , je l'aime mais bien sur ce n'est pas le même amour, alors voila pourquoi je me force à rester, à souffrir chaque seconde, à espérer un retour de ma femme par je ne sais quel miracle, ce genre de miracle n'arrive que dans les films.
En fait c'est le film de mes souvenirs qui se déroule devant mes yeux depuis presque 3 mois à chaque instant et cela reste un eternel regret qu'il soit terminé car on m'a volé la fin de histoire.
Je survi, je travaille, je fais la cuisine, le ménage, le repassage comme un robot sans but, je n'arrive plus à me concentrer sur rien, television, livre, bricolage rien ne m'intéresse, pourquoi tout ce malheur ?
Nous devions partir en vacances cet été, des tas de projets mais sans elle cela n'a plus de sens.
C'est la plus terrible des épreuves mais comme je le lis sur ce forum je ne suis pas seul à être dans ce cauchemar sans fin, à avoir quitté le monde des vivants pour celui de la mélancolie.

Amicalement.