Auteur Sujet: Aidez-moi  (Lu 11687 fois)

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célinou91

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Re : Aidez-moi
« Réponse #15 le: 25 avril 2011 à 22:51:49 »
Bonsoir Gaëlle,

Je comprends tellement ta souffrance, que j'ai l'impression que tu racontes ma propre histoire. J'ai perdu mon coeur le 7 février 2011, à la suite d'un cancer (plus précisément une rechute) qui a duré deux ans, mais son cancer avait débuté il y a six ans. Pendant ces deux années je me suis dévouée pour lui, je vivais en fonction de lui et de son état physique. J'ai fait des choses que je ne me serais pas crue capable de faire (mais pour lui tout était différent).
Nous nous sommes aimés si fort, notre relation était unique, nous étions fusionnels, il était mon monde (mon amour, mon ami, mon confident, ma moitié).Il pouvait dire à voix haute ce que je venais de penser intérieurement quelques instants auparavant. Il restera à jamais l'homme de ma vie. Et ces dix ans d'amour resteront gravés en moi.
Je comprends ton manque, je vis la même chose. Il me manque horriblement, c'est à croire que l'on m'a arraché un morceau de chair, j'ai l'impression de vivre avec un trou béant, qui se rappelle à moi dés que je pense à lui (ou que quelque chose me le rappelle).
Et puis il y a souvent un mélange de sentiments assez difficiles à gérer, de la tristesse en passant par la colère, la culpabilité, la mélancolie, et la peur. Ca fait moins de trois mois qu'il est parti et j'ai le ressenti de pas l'avoir vu ou entendu depuis des années, c'est vraiment dur.
Moi même il m'est arrivé d'avoir eu peur de l'oublier ou même de penser que j'avais tout inventé, que ça ne pouvait pas être vrai, lui si gai, si optimiste ne pouvait pas m'avoir laissé.
J'ai tapissé le mur de la chambre de photos de nous, j'ai fait développer toutes nos photos et je les ai mises dans de beaux albums photos. J'ai également beaucoup regretté de ne pas l'avoir filmé, ou qu'il ne m'ait pas laissé de lettres que je puisse lire et relire pour me réconforter. Et pour les rêves c'est pareil, j'entends des proches me dire qu'ils rêvent de lui et moi non et ça m'agace.
Peu de temps avant qu'il ne parte, il souffrait tellement que parfois je me dis qu'il ne souffre plus maintenant, mais ce n'est pas très réconfortant, je préfererais l'avoir à mes côtés même si c'est égoïste. Quand il est parti il ne pouvait plus me répondre mais il m'entendait alors je lui ai parlé et j'ai essayé de l'apaiser et c'est vrai que les promesses que je lui ai faites sont dûres à tenir car parfois je me dis que je souffre tellement que j'aimerais bien aller le retrouver. Je lui demande souvent de venir me chercher même si je sais qu'il ne doit pas être content de moi.
En tout cas je suis là si tu veux parler.
Bonne soirée
Céline
« Modifié: 26 avril 2011 à 16:11:07 par célinou91 »

Hors ligne Pascale

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  • Messages: 1081
  • Je t'aimais, je t'aime, et je t'aimerai....
Re : Aidez-moi
« Réponse #16 le: 25 avril 2011 à 23:06:24 »
Moi il y a un truc que je me défends de faire c'est de l'appeler sur son gsm.
Entendre sa voix sur la boite vocale c'est terrible. Sa belle voix.
Je vous embrasse
Pascale
Pascale la Louve

slm

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #17 le: 26 avril 2011 à 11:08:33 »
Bonjour à tous

Pour moi cela va bientôt faire 4 mois et tout ce manque, tous ces sentiments confus je les ressent comme vous, la peur de l'avenir seule,
la colère, la culpabilité, l'impression que cela fait des années que je ne l'ai pas vu que j'ai tout inventé.
Nous n'habitions pas dans la même ville pour raison professionnelle et c'est sa famille qui a liquidé tous ses biens. Ils ont récupéré ses cendres. Il ne me reste pas grand chose de lui, pas de photos de nous deux car c'était lui qui les prenait, j'ai juste demandé à récupérer
nos photos de vacances, toutes celles qui ne les concernent pas et un pendentif que je lui ai offert à notre première st valentin. J'espère
qu'ils me les rendront.
Je ne rêve pas de lui, je ne ressent pas sa présence, je ne crois pas à l'au-delà.
J'ai effacé les n° de téléphone de mon répertoire mais je ne me résoud pas à effacer ses messages sur mon répondeur. Contrairement
à Pascale j'ai besoin d'entendre encore sa voix me dire "bisous ma chérie je pars de la maison j'arrive, à tout de suite..." C'est tout ce
qui me reste.

Cordialement

Sylvie




ergé

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #18 le: 26 avril 2011 à 13:15:47 »
Bonjour à toutes et à tous.
C'est toujours très émouvant de lire vos messages; je crois parfois me lire (souvent en fait, tant les sentiments que l'on éprouve, les uns et les autres, hommes ou femmes, me paraissent communs et partagés).

Ainsi Gaëlle, j'aurais presque pu écrire le tien: ma femme est partie le 9 février 2010, au terme de la rechute d'un cancer, rechute qui s'est éternisée sur 2 ans; je dis "éterniser" car les derniers mois, les dernières semaines ont été épouvantables pour elle et éprouvantes pour moi-même et mes enfants; c'est tellement difficile de voir partir ainsi quelqu'un que l'on aime, quelqu'un avec qui on a tout partagé (pendant 36 ans en ce qui me concerne); j'ai souvent souhaité pour elle que tout cela s'arrête avant. Il est très difficile, dans ces circonstances, d'entendre celle  que l'on accompagne à tout moment, dont on tient la main, dire "j'en ai marre, j'ai hate que tout ça se termine".

Chère Sylvie, je suis aussi très touché par ton témoignage; sans vouloir te donner de conseils, je crois qu'il faut te battre pour récupérer des souvenirs; pourquoi te les refuserait-on? J'ai pour ma part des tas de photos, queques unes que j'ai mises dans des cadres, chez moi, à la vue de tous (y compris de ceux qui, pensant me faire du bien,  voudraient que dès à présent je tourne la page ou que je fasse comme si tout cela n'avait pas existé), d'autres dont j'ai fait un livre que je n'ai même plus le besoin d'ouvrir, tant j'en connais chaque image, chaque mise en page par choeur. J'ai la chance d'avoir aussi des films, qui me permettent de la voir bouger, vivre, parler, même si là, je l'avoue c'est très difficile à regarder et à écouter, même 15 mois après son départ. J'ai aussi tenu un journal, depuis le début de sa maladie, 7 ans auparavant. Tout cela m'aide à me souvenir car à mesure que le temps passe, je m'aperçois que les évenements de ces dernières années, émotionnellement intenses, ont parfois tendance à se mélanger, certains à s'estomper. Cela m'aide aussi à la sentir toujours présente, même si, moi non plus, je ne crois pas qu'il y ait quelque chose après.

Mais ces souvenirs sont très importants, car ils permettent de mettre un visage et des traits précis sur des souvenirs qui sans cela deviendraient flous. Ils permettent de s'adresser à son défunt, de le faire exister encore en image et pas seulement en sentiments et dans son coeur.

Amicalement

ChristineM

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #19 le: 26 avril 2011 à 13:36:12 »
Bonjour à toutes,
Cela fait quelque temps que je ne suis pas intervenue sur le forum, même si je vous lis et partage ô combien pour le vivre tous les jours l'horrible absence de mon amour parti le 5 décembre dernier, comme toi Cécilou d'une récidive de cet infâme crabe et après 8 ans... Pauvre amour qui s'est tant battu, qui a tout souffert sans jamais se plaindre, qui ne pouvait plus se nourrir comme tout le monde après cette intervention de la machoire... Mais nous pensions l'avoir vaincu cette saloperie et nous étions si heureux : dès que j'avais quelques jours de congés, nous partions dans tous les coins de la France et dans notre Bretagne si belle, si déchiquetée, que nous aimions tant. C'était que du bonheur. Et il a fallu pourtant que cette bête malfaisante de cancer revienne pour cette fois l'anéantir et nous arracher l'un à l'autre.
Moi aussi, je tente de me consoler en pensant qu'il ne pouvait guérir et qu'au moins à présent il est dans la plénitude et la paix, mais égoïstement je me prends souvent malgré tout à penser : si seulement, mon amour, tu pouvais encore être là, nous pourrions encore nous aimer et tu me dirais comme si souvent "on est bien tous les deux... je t'aime".
C'est si dur à vivre cette absence et pourtant je sais que tu es là, tout prêt, comme avant, même si je ne te vois pas.
Ne regrettes pas, Célinou, de ne pas l'avoir filmé : des DVD de nos vacances, de fêtes de famille, j'en ai plein mais je suis incapable de les visionner. J'ai trop peur. Le voir vivant, parler, rire, me ferait trop mal. Peut-être un jour le ferai-je ? Je ne sais pas.
Je pense à vous et vous embrasse.
Christine

Gaëlle

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #20 le: 27 avril 2011 à 00:17:32 »
Bonsoir à toutes et à tous, comme il est apaisant et réconfortant de lire tous vos messages. On peut laisser couler ses larmes, exploser de colère et de douleur, hurler sa peine, coucher ses états d'âme sans jamais se sentir jugé, sans craindre de lasser nos interlocuteurs.
Ce week-end de Pâques a été interminable. Et le soleil qui brillait poussait à sortir pour tenter de se réchauffer un peu. Mais les rues, les parcs étaient remplis de gens heureux, de familles exposant leur bonheur au plein jour, d'amoureux main dans la main. Comment leur en vouloir ? Ils ne sont pas responsables de nos malheurs, de notre chagrin incommensurable. Mais c'était tout simplement insoutenable. Et ces larmes qui reviennent comme les vagues sur le sable. Impossible de retenir ce flot incontrôlable. Et là, on a envie de leur hurler la mort de son amour en pleine face et leur demander s'ils sont bien conscients de la chance qu'ils ont d'être à deux et s'ils sont au moins capables de le savourer. Au lieu de ça, on ravale ses larmes tant bien que mal, on entend se dire que le deuil est encore récent, que la douleur passera, qu'il fait beau, qu'il faut malgré tout profiter de la vie parce qu'on est vivant. Non, on n'est pas vivant, on est mort nous aussi, on est mort à l'intérieur ou tout au moins on est parti pour un très long sommeil. Et puis il faut aussi écouter les histoires des copines sur meetic qui en plus demande notre avis, notre ressenti. Alors comme elles ont été présentes ces derniers temps, on les écoute, on n'ose pas leur dire que l'on s'en fout, qu'on est pas réceptif là, que c'est le cadet de nos souci. Qu'on a juste besoin de ne pas être seule mais qu'on n'a pas forcément envie de parler, c'est pas qu'on se fout de leur vie mais juste qu'on arrive plus à gérer la nôtre, alors... Et pour occuper le temps qui nous parait interminable, on se fait un ciné qui nous laisse froid comme un glaçon. Retour à la maison, fin du week-end pourri. Juste envie de se mettre sous la couette, s'enfouir, se cacher et laisser libre cours à sa douleur.
Et je me refais le film de nos deux dernières années de bonheur. J'essaie de revivre par le menu chaque instant que nous avons passé ensemble mon chat et moi. Et resurgissent sans cesse ces deux mois dingues, absurdes, abominables à l'hôpital de Rouen, mon amour devenu martyr. Et cette vie qui s'étire sans but depuis le 30 janvier. Moi aussi j'ai mis des photos partout. J'avais déjà affiché notre amour au temps du bonheur et depuis qu'il est parti j'en ai rajouté, en grand format. J'ai besoin de m'entourer de son visage, dans toutes les pièces, comme un rempart protecteur à trop de douleur. Et je suis en train de préparer de jolis livres plein de bonheur, de douceur, d'amour.
Nous aussi Sylvie nous habitions dans deux villes différentes, Alain à Rouen et moi à Nantes. Mais j'étais chez lui (qui était devenu aussi chez moi) lorsqu'il est mort. Il m'avait légué, notamment, par testament sous seing privé, tout ce qu'il y avait dans son appartement. Dans un souci d'apaisement et pour tenter de les réconcilier après la mort, j'ai tout remis à son fils avec qui Alain était fâché depuis plus de 4 ans. Nous avons organisé la cérémonie d'adieux ensemble. Mais c'était moi la détentrice de ses cendres, au funérarium de Rouen. Nous étions convenus d'organiser une jolie fête de départ en Haute-Savoie à la Toussaint avec tous les gens qu'Alain aimait pour un dernier au-revoir. Toute à la douleur d'avoir perdu mon amour, j'étais heureuse malgré tout d'avoir créé des liens que je pensais fort avec son fils. J'avais l'impression de tenir entre mes doigts un petit fil qui me reliait toujours à mon chat, notamment à travers ses deux petits-enfants qu'il n'avait jamais eu la joie de connaître. Et puis, il y a 8 jours en allant chercher le reste de mes affaires à Rouen, j'ai appris que son fils avait volé les cendres de son père pour les "monnayer" contre les assurances vie que mon amour m'a laissé. Aujourd'hui encore ça me semble impensable tellement c'est abjecte. Chaque fois que j'y pense, j'ai des nausées. Toute la semaine dernière, j'ai été très abattue, choquée que l'on commettre un tel acte. Et puis j'ai tout de même décidé de me battre par voie légale. Ergé a raison de te dire de te battre. Tous ces gens qui agissent de la sorte ne sont que des imbéciles dénués de tout sentiment qui ont une revanche à prendre sur leur triste vie. Je ne suis pas croyante mais je me dis malgré tout qu'ils pourront me voler tout ce qu'ils veulent, y compris les cendres de mon amour, ils ne me voleront pas son âme. C'est moi qu'il aimait et je le porte en moi. Personne ne nous volera jamais l'amour que nous nous portons. Mais il ne faut pas non plus baisser les bras même si la douleur nous anéantit et que nous nous passerions bien d'un combat supplémentaire.
Du courage, du courage, du courage, c'est tout ce qu'il nous faut. Mais ce que nous avons vécu nous appartient à jamais. Nous avons tous connus ici, des amours extraordinaires. Aux imbéciles, tant pis pour eux, ils ne connaîtront jamais ce bonheur-là...
Je vous embrasse tous. Merci d'être là
Je t'aime mon chat
Gaëlle

ergé

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #21 le: 27 avril 2011 à 08:58:46 »
Bonjour,

oui Gaëlle, tout est dit dans tes premières phrases: le printemps, le soleil, les couples main dans la main, tout ce qui nous renvoie à notre propre solitude, à notre sentiment d'injustice, à notre colère de ne pouvoir faire comme eux qui ne se rendent compte ni de leur bonheur, ni que ce bonheur, bien qu'ils n'y soient pour rien, augmentent notre propre détresse.

Et oui surtout, il nous faut pouvoir dire tout cela, le crier même, pour se soulager; et malheureusement, c'est impossible dans notre entourage quotidien. Même les plus proches, les mieux intentionnés, ne souhaitent que ne plus nous entendre parler de notre malheur, sans doute parceque, nous imaginant aller mieux, cela soulage aussi leur propre détresse face à leur impuissance et à leur propre répulsion face à la mort, la leur et celle de leurs proches. Ils ne peuvent sans doute, non plus, imaginer l'image que nous renvoie leur propre vie en couple (je ne leur en veux pas car je m'aperçois maintenant que je réagissais aussi ainsi quand j'étais comme eux).De notre côté, souvent, la pudeur et la peur d'ennuyer l'entourage, nous retient de nous livrer.

Alors oui, sur un forum comme celui-ci, chacun peut raconter sa souffrance, la "radoter" même, peu importe, il sera compris, écouté et non jugé, car quelle que soit la situation, homme femme, jeune moins jeune, quelles que soient les circonstances du départ du conjoint, la détresse, le manque, sont les mêmes; il y aura toujours quelqu'un pour nous comprendre, nous écouter, pour partager notre malheur et savoir que l'on est pas seul à ressentir les choses de cette façon, et loin de s'en réjouir bien-sûr, c'est vrai que ça aide à faire face.

Voilà, le week-end de Pâques, heureusement est terminé; l'année s'écoule à ce rythme: celui des fêtes, des anniversaires, etc, où l'on ne pourra plus... La vie continue, en attendant le premier mai et le brin de muguet... que je ne pourrai pas lui offrir.

A part cà, je n'arrive pas à imaginer que l'on puisse voler les cendres d'un défunt, pour se venger ou pire encore, pour de basses considérations matérielles; ceux qui font cela doivent avoir une bien piètre opinion d'eux même quand ils se regardent dans une glace, si toutefois ils osent parfois le faire.

Je vous souhaite à toutes et à tous la moins mauvaise journée possible.

chantal67

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #22 le: 27 avril 2011 à 10:06:22 »
bonjour à tout le monde, tous les jours je viens vous lire sur ce site et je me retrouve dans certains de vos témoignages !!!! 6 mois sans l'homme de ma vie apres 41 ans d'amour, avec nos coups de gueule  et nos moments de tendresse!!!!quand je lis le témoignage de ceux et celles qui remontent doucement la pente, je me dis que je dois aussi y arriver, mais pour le moment c'est encore tellement dure, je ne me reconnais pas ! mon amour m'avait demandé d'etre forte mais ma force venait de notre couple ! je n'arrive pas à remplir ce vide qu'il y a en moi! j'adore nos enfants et petits enfants mais je me sent seule au milieu ! ce n'est plus moi, plus nous, je ne suis plus rien ! je me lève tous les matins mais je n'arrive plus à trouver cet élan qui me faisait faire mille choses quand Francois était là! nous disions souvent qu'il n'y a pas assez d'heures dans une journée et maintenant il y en a de trop !!!!!et notre maison!!!!!!ca ne sent plus la cigarette ! j'avais horreur de cette odeur et ca me manque tellement maintenant ! le bruit de ses pas! combien de fois lui ai je dis "lève les pieds quand tu marches !" mon dieu, je donnerais ma vie pour revenir en arrière et pour pouvoir le serrer dans mes bras !!!! je sais que je dois me battre pour nos enfants et nos petits enfants, ils ont déjà trop souffert !!! mais je n'ai plus la force, je ne sais plus comment faire ! je sais que Francois m'aide et nous aide autant qu'il peut, qu'il n'est pas loin mais ca ne me suffit plus !!!!!

célinou91

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #23 le: 27 avril 2011 à 10:40:44 »
Bonjour à tous,

C'est fou et en même temps ça me réconforte de voir que des pensées que je me croyais seule à avoir, sont en fait partagées avec vous tous. C'est vrai que ce week end de Pâques a été long... bien trop long.
Moi ce que je ne supporte plus c'est mon entourage et plus particulièrement ma belle famille, qui me pousse à aller de l'avant à chaque fois qu'ils me téléphonent ou que je les voie. J'ai récemment poussé mon coup de gueule, parce que le fait de me pousser sans cesse ne m'aide pas bien au contraire, j'ai l'impression qu'on veut faire taire ma peine, c'est déjà assez difficile comme ça d'être entourée de gens qui ne comprennent pas parce qu'il n'ont jamais vécu ça, je n'ai pas en plus envie qu'on atténue ma perte. Ils n'ont pas été présent durant la maladie de mon cœur, ils n'étaient pas suffisamment présents (les visites ou les coups de téléphone étaient rares), et mon cœur en était souvent tout triste. Et maintenant ce sont eux qui récupèrent tous ces biens, car nous n'étions pas mariés (à ma plus grande peine car pour moi porter son nom aurait été ma plus grande fierté). Je suis écœurée de voir les agissements de ses sœurs, de ses parents, mais je n'ai pas envie de me battre, je leur ai dit ce que j'en pense et cela s'arrêtera là pour moi.
Mais je te rejoins complètement Gaëlle, ces merveilleux souvenirs, notre amour intense personne ne pourra me le prendre, toutes ces merveilleuses années, elles sont à MOI, et finalement j'ai eu de la chance car j'ai eu ce qu'il pouvait y avoir de plus cher en lui, son cœur.
Bonne journée à tous
Céline
« Modifié: 27 avril 2011 à 15:03:05 par célinou91 »

BobNode

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #24 le: 27 avril 2011 à 11:27:26 »
Je lisais vos propos à tous sur ce week-end de Pâques et notamment la météo.
Quelle ironie presque insultante effectivement que ce beau temps.
Ma femme est partie le 11/09, par un samedi matin de beau temps. Je me rappelle m'être dit que c'était presque insolant ce soleil pour un jour pareil.

escouba

  • Invité
Re : Aidez-moi
« Réponse #25 le: 12 mai 2011 à 19:03:43 »
Bonsoir,


Je viens juste de voir cette file.
Gaëlle, je compatis particulièrement : mon mari est décédé d'un glioblastome, il y a peu de temps. Maladie rare et incurable mais je vois partagée ici. Je sais aussi que les dernières semaines ont été particulièrement difficiles pour tout le monde.
Chacun a son histoire, elle est à la fois unique et partagée car douloureuse. Je compatis aussi avec les autres personnes car pour tous, la réalité est la même.

Laurence