FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Doromandre le 29 septembre 2012 à 16:33:22
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Bonjour, je suis nouvelle sur le forum. J'ai perdu mon mari dimanche dernier et je suis désespérée. Il me semble que ma vie est terminée, que je ne pourrai jamais me remettre de sa perte. Nous formions depuis 34 ans un couple fusionnel, dans l'harmonie et la complicité ; j'ai été aimée, adorée, choyée et j'espère avoir rendu à mon époux tout l'amour qu'il me donnait. Je l'ai accompagné ces deux dernières années dans sa maladie et ce fut une épreuve très difficile qui nous a laminés, l'un et l'autre. L'amour est resté, toujours. Je ne l'ai pas lâché. Alors pourquoi est-ce que je me sens coupable malgré tout ? Pourquoi cette impression de ne pas avoir fait encore assez ? J'aurais voulu le sauver et je n'ai pas pu. Comment continuer sans lui qui était mon roc, mon pilier ? Sans lui, je ne suis rien. Je me sens inutile, abandonnée. Je sais que je dois me montrer forte en mémoire de sa force à lui, de sa dignité, et de notre enfant. C'était un homme remarquable, rare. Ma vie n'a plus de sens. Je vous en prie, aidez-moi, je suis dévastée.
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Bonjour Doromandre, tu viens à peine de perdre ton mari dont tu t’es tant occupée ces deux dernières années. Quelle déchirure. C’est normal que tu te sentes inutile et abandonnée. Pleure, crie et parle-lui ou écris-lui. S’il l’entend, alors tant mieux et sinon, au moins, cela te fera du bien.
Tu n’as rien à te reprocher, mais tous se posent la question s’ils n’avaient pas pu faire mieux puisque on aimerait encore tant donner à la personne qui vient de partir. L’amour pour elle est toujours là et on ne sait pas quoi en faire.
Tu n’es pas inutile, mais il faudra que tu fasses le point pour réorienter ta vie. Tu vas changer, c’est inévitable et cela te demandera beaucoup de larmes et de réflexions. Mais tu y arriveras. Nous serons à tes côtés.
As-tu regardé les modules vidéo du site principal ?
http://www.traverserledeuil.com/
ou la conférence du Dr Fauré :
http://www.inrees.com/Conferences/dimensions-du-deuil-Comment-vivre-le-deuil/
ou regardé les livres de la bibliographie :
Ici, tu trouves pleins d’autres conseils de lecture :
http://forum.traverserledeuil.com/index.php/topic,864.0.html
Ils t’aideront à mieux comprendre ce qui se passe en toi.
Je voudrais t’envoyer beaucoup de courage.
Affectueusement
Méduse
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Bonjour Doromandre,
Une semaine. Une petite semaine que ton mari t'as quitté, et tu te demandes pourquoi lui. Pourquoi un tel acharnement. Souffrir n'était il donc pas suffisant? Maintenant, te voilà seule à porter le poids de sa maladie. Cette maladie, vous l'avez porté à deux durant 2 ans. Tu étais le tuteur, ilétait la plante qui s'accrochait à ce tuteur. Il t'en a remercié en allant au bout de ses possibilités.
Je te dis cela, car ma Claudine, elle c'est battue durant 15 longues années. J'ai été présent, tous les jours, et il y a bientôt 4 mois qu'elle m'a quitté, je suis encore à me demander si j'ai tout fait, si je n'aurais pas pu faire plus pour prolonger sa vie. Au fond de moi, je sais qu'elle était profondément fatiguée, et qu'elle avait décidé d'arrêter de lutter. C'est difficile à dire, à admettre.
La vie va prendre une autre voie. Ce n'est pas facile tous les jours, mais soit persuadée que tu trouveras sur ce forum le "réconfort" l'écoute que du demanderas. Nous sommes tous et toutes dans la même galère, et nous ramons tous dans le même sens dans ce tunnel pour l'instant bien noir. La lumière existe, et un jour prochain nous verrons poindre l'aube du jour nouveau. Je ne peux te dire quand, mais cela viendras.
Profite des conseil de Méduse, va voir les vidéos du site. Elles sont trés instructives et donnent des points de repère. A voir et à revoir.
Et puis parle nous de toi, surtout ne reste pas isolée. De parler de notre souffrance, cela fait du bien et par contre fait du mal à la souffrance. Au fil des jours elle s'érode.
Je t'envoie plein de pensées positives et beaucoup de courage.
Marcel
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Doromandre,
Nous sommes là pour t'épauler et n'hésites pas à dire tout ce que tu as sur le cœur.
Au début on n' ose pas trop mais il y a tellement d'amour et d'entraide sur ce forum que cela nous pousse à continuer.
Tu es au commencement d'un long chemin fait de larmes, de colère et d'incompréhensions.
Nous avons tous des histoires différentes mais au final nous sommes tous passés par les mêmes stades. Certains ont réussi à trouver la paix intérieur et grâce à leur soutien, j'espère que nous y arriverons aussi.
J'ai perdu mon mari il y a 1 an et 1 mois et comme toi je l'aimais plus ce que tout.
Courage. Prends soin de toi.
En espérant que tu sois bien entourée.
Je t'embrasse
Anne-Marie
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Anne-Marie, Marcel, Méduse,
Merci du fond du coeur pour vos réponses qui me réconfortent déjà. J'ai parcouru les autres messages du site et je constate que je ne suis pas seule dans le malheur qui me frappe. J'ai la chance d'être entourée : une soeur exemplaire qui ne m'a pas lâchée ces dernières semaines, un fils super, des amis de très longue date qui me tiennent la tête hors de l'eau. Je crois que je ne dois pas me plaindre et j'ai un peu honte d'avoir cédé à une sorte de panique. En fait, cela fait 12 ans que mon époux lutte contre plusieurs cancers, mais il a eu une fois 7 ans et une autre fois 2 ans de rémission. A chaque attaque de la maladie, il a montré une telle force pour se battre et se remettre qu'on avait fini par le croire invincible. Jusqu'au dernier moment de ce dernier cancer, on a espéré, on n'a pas voulu penser au pire. Et à la fois, on voyait bien que cette fois, il ne gagnerait pas le combat. Ces deux années ont été une succession d'épreuves presque sans répit. A la fin, il n'en pouvait plus et je crois que je lui dois de me sentir apaisée du fait qu'il ne souffre plus. Est-ce égoïste d'avoir mal de ne plus le savoir à mes côtés, de ne plus le voir, de me dire qu'il ne reviendra pas, ce qui me fait hurler de douleur ? Peut-être... Mais je l'aimais tant, c'était quelqu'un de si bien. Plus jamais, je ne connaîtrai cette qualité de relation, d'amour. Tu as raison, Anne-Marie, je dois prendre soin de moi, ce que je ne fais pas. Je n'arrive pas à manger, je dors peu. Il n'aurait pas voulu ça. Je dois me reprendre pour lui. Mais j'ai si peur, si mal.
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Bonsoir ma grande,
Ce sera notre anniversaire de mariage ce 1 er octobre, de cet homme que j'ai tant aimé et que je peux garder au présent que j'aime toujours, il m'a quitté le 1er janvier 2011, tendre homme qui m'a tant laissé, j'en suis là de mes réflexion, douceur des souvenirs , mélancolie apaisante, et qui me permet d'avancer..
Toi aussi, tu remettras tout en question et après mille et mille tourments tu trouveras la paix, la douceur de vivre et des petits bonheur intenses..
Tu verras qu'il t'a laissé plein de choses de lui, tu verras ses gestes dans les tiens, tupleureras ou riras en te souvenant, mais dis-toi bien:
Malgré la douleur mais quelle chance j'ai eu de vivre un tel Amour, de connaître une telle personne, toujours tu l'aimeras..
Dans l'antiquité on disait qu'il ne fallait pas trop aimé, que les dieux en étaient jaloux et qu'ils rappelaient à eux un des deux..
Je finirai par le croire..
Je t'envoie de ma force, et te laisse poser un peu de ta douleur sur mon épaule..
Je t'embrasse.
Pascale La Louve blanche
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Merci Pascale, Gégé,
Je sais bien que nous sommes tous dans la même galère. J'entends bien vos messages d'espoir. Mais pour le moment, c'est épouvantable. Mon mari me laissait régulièrement des petits mots sur des post-it, nous avions des carnets de liaison sur lesquels nous nous parlions quand nous n'étions pas ensemble. J'ai tout relu hier au soir et je me suis effondrée. A la fois, je sais que j'ai là un trésor, je sais que nous nous sommes tant aimés, mais vivre sans lui, je crois que je ne vais pas pouvoir.
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bonjour doromandre je compatis a ta douleur comme toi mon mari est decede d un cancer en juillet il s est battu pendant 14 mois et depuis chaque jour est difficile ce forum aide beaucoup dans notre douleur tu trouveras toujours une ecoute amities nicole
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bonjour Doromandre;
si peu de temps depuis le départ de ton Amour ...
c'est vrai que l'on n'imagine pas qu'un jour on pourra à nouveau sourire
et , non pas 'accepter' , mais 'vivre avec ' ce manque.
Moi non plus je n'y croyais pas il y a 21 mois !
et pourtant ... on apprend jour après jour , à mettre un pied devant l'autre;
on 'ré-apprend' le quotidien , tous ces gestes qu'il faut faire 'sans lui', les décisions qu'il faut prendre seule
on se construit une vie ' autre'.
il y a les jours 'secs' , et puis les jours où on se transforme en fontaine, parce que l'on 'se cogne ' à l'absence partout dans la maison , dans les lieux où on allait ensemble ;
il y a les jours 'silence' où pas un mot ne sort , on sait juste se recroqueviller dans un coin du canapé , et puis les jours où l'on hurle parce que ça fait trop mal ..
il n'y pas moyen d'éviter tout cela ;
mais, un jour, on aperçoit un rayon de soleil; on commence à mesure que l'on est capable d'avancer;
mais pour cela il faut du temps ...
les jours que tu vis sont épuisants; prends soin de toi ;
je t'embrasse
marie-claire
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Doromandre,
Un petit mot de soutien de plus.
Le vide de l'absence est énorme. Vous avez lutté durant de longues années ensemble, et je crois me reconnaître dans ton cheminement. 15 années de combat pour Claudine et moi, mais le moi importe peu. C'est la façon dont tu as accompagné ton époux qui importe. Les rémissions, les espoirs, aussitôt déçus par des analyses, de nouveaux traitements, et jusqu'au bout une lutte acharnée contre le mal, qui malheureusement finit par gagner.
Toutes ces luttes nous ont forgé un moral, une carapace anti douleur dont nous en sommes victime aujourd'hui, mainteneant que l'être chéri a disparu. Il va falloir du temps pour arracher cette carapace, d'autant plus épaisse que la maladie a été longue, c'est ce que je crois. J'espère de tout coeur me tromper. Ces 4 premiers mois de deuil ont été durs. Je semble passer par un répit, pour combien de temps? Mon médecin m'a dit que le plus dur était pour les hommes à partir du 5éme mois, et durait environ 5 à 6 mois.
Tu vois, il reste encore "du bon temps" à venir.
Quant à toi, beaucoup de courage. Viens aussi souvent que nécessaire. Le temps passé sur le forum n'est inutile. Il nous permet de nous épancher, de vider notre sac, de correspondre avec des personnes dans le même état moral que nous, certains plus en avance et qui nous font profiter de leur expérience. Tout est bénéfice.
Prends soin de toi. Amicales pensées.
Marcel
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Bonsoir Doromandre,
Oui, nous sommes tous ici, à tes côtés, avec toi.
Dis-nous quelles pensées t'affligent. Parle-nous autant que tu veux.
Nous sommes comme toi, embarqués sur un chemin douloureux... Nos chemins sont à la fois très différents et très semblables. Tout ceci nous réunit et nous aide.
Ce ne sont que des mots. Parfois, ils semblent complètement "creux". Je crains d'ailleurs que ce soit ce que tu penses en me lisant.
Dans les tous premiers temps, il est impossible de voir devant, trop de pluie de larmes, trop de brume de peine, trop de nuages tout noirs de souffrance. Et nous ne pouvons qu'avoir peur de ne pas voir l'écueil, la racine qui va entraver nos pas, ...
Et qu'il fasse beau, comme aujourd'hui en région parisienne, ou qu'il fasse un temps de cochon, ça ne change rien. Je vois le soleil mais il ne me réchauffe pas ; j'entends les oiseaux mais leur chant ne me berce pas ...
Et pourtant, entre les nuages, entres les vols des oiseaux noirs de nos tourments, il y a parfois, un tout petit espace de ciel bleu qui apparaît. Je t'assure. Souvent, en ce qui me concerne, c'est en me connectant ici que j'aperçois un peu de lumière.
Tu as été merveilleuse en accompagnant ta "moitié" pendant 2 ans. Je suis sûre qu'il te l'a dit : "Tu es merveilleuse". Tu l'es toujours. L'amour que tu lui as donné est aussi fort que celui que tu as reçu. Tu peux en être assurée.
Cet amour est inaltérable, infini et éternel : il t'accomapgne et t'accompagnera toujours. Prends soin de toi pour bien en profiter.
A bientôt
Bien tendrement
Angela
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Bonsoir Doromandre,
Une semaine. Si longue et si terrible première semaine. Où une espèce de torpeur de souffrance nous envahie, où l'on ne voit plus d'avenir.
Cette brume épaisse et cette chape qui s'abat sur nous est indescriptible. Tant de souffrance, plus de repère. Le vide immense. Etre fort pour les autres. parce qu'ils attendent cela de nous ?
Une semaine seulement, ton deuil est si récent. Tu as été si courageuse d'accompagner ton époux tout au long de sa maladie.
Je sais bien qu'aucun mot ne peut soulager ta peine. C'est juste un peu de douceur dans ces terribles moments.
Viens nous raconter votre vie, la maladie, vos bonheurs, vos moments plus tristes. Il y aura toujours une écoute.
Je t'envoie beaucoup de force et de tendresse.
Claire
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Claire, Angela, Marcel, Marie-Claire, et les autres
Depuis mercredi, j'ai passé mes journées à pleurer et à hurler de douleur. Aujourd'hui, je me sens bizarrement calme et ça me fait peur. Je regarde les photos de mon époux et je ne ressens rien. Ce n'est pas possible. Qu'est-ce qui m'arrive ? Est-ce la carapace anti-douleur dont parle Marcel ? Comment on en sort ? Qu'est-ce que je dois faire ?
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bonsoir doromandre, et bien moi, je peux te comprendre, mon mari s'est suicidé le 30 juillet. On était marié depuis 37 ans, et c'était aussi un homme merveilleux. Si je n'avais pas mes fils , mes belles-filles, mes amies, ma famille, pour me soutenir, je serai partie le rejoindre, je l'adorai, mais j'ai promis à mes fils de me battre pour eux. Je peux te dire que c'est très difficile, je pleure toutes les larmes de mon corps,tous les jours depuis sa disparition brutale qui m'a choquée.C'est moi qui ait découvert son corps. Il avait 59 ans et 7 mois , Je crois qu'on a tous besoin d'aide et d'écoute, comment s'en sortir ??? je ne sais pas . Pour l'instant, c'est impossible
on efface pas 37 ans de bonheur en 2 mois, il faudra des années, mais j'espère que tous ensemble, on y arrivera. Ce site nous aide. ,
Voilà, je m'appelle sylvie et suis de la lorraine,
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Bonsoir Sylvie,
Je t'envoie beaucoup de courage pour les circonstances terribles de fin de vie de ton mari.
Le suicide est en effet un choc énorme pour les proches et vous aurez besoin de vous soutenir les uns les autres. Tous ensemble, vous allez y arriver.
Nous sommes là aussi pour t'écouter.
Je t'embrasse
Claire
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Bonjour Sylvie,
La perte de notre moitié est terrible. La longue maladie dont souffrait Claudine, nous a permis si j'ose dire, d'envisager le pire, maintes et maintes fois. La dernière ayant été au mois de janvier. Là nous savions que l'espèrance de vie ne dépasserais pas 6 mois.
Nous en avons parlé de cette fin prochaine. En premier lieu elle me l'a écrit, car comme moi elle avait fait des recherches sur internet suite au compte rendu du scanner. A la suite de ce petit mot, nous avons décidé de nous battre en commun. J'ai d'ailleur poussé un peu plus loin en réservant notre voyage en Corse pour le mois de mai, date de son anniversaire, le 24, et avions convenu avec les enfants de fêter cet anniversaire le jour de la fête des mères. Malheureusement, nous n'avons fêtés, ni l'un ni l 'autre car Claudine est rentrée à l'hopital pour faire une ponction d'ascite le jeudi31 mai. Elle est dédèdée le lundi 4 juin, à 14heures.
Cela a été un coup trés difficile à surmonter, mais j'ai eu la chance de lui dire que je l'aimais avant qu'elle s'en aille. Elle est morte dans mes bras. J'étais auprés d'elle depuis 10h30 ce jour là.
Mais que dire de la brutalité d'un suicide. Aucun retour possible. Le constat de la part de celui qui reste, et une immense foule de questions qui malheureusement resteront sans réponse objectives. Il y aura des reproches, de la culpabilité, mais il n'y aura pas eu ce bonheur de partager les derniers moments de vie. C'est instant là est inoubliable.
Je te souhaite de tout mon coeur de trouver un peu d'appaisement dans ces instants, et du réconfort aprés de tes enfants. Pas de bêtise, d'ailleurs tu le leur a promis., et puis la vie se chargera de te faire avancer, tout doucement. Ne pas brûler les étapes, sera seait encore plus long et pénible à surmonter.
Tendres pensées.
Marcel, l'éternel amoureux de sa Claudine.
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merci claire, merci marcel pour vos messages.
et oui, je survis avec une énorme culpabilité de ne pas avoir réussi à le sauver. je n'ai pas eu la chance de lui dire que je l'aimais à la folie,depuis, je lui dis chaque jour, tous les matins en me levant. je suis anéantie a vie, tout simplement. Si je reste sur cette terre, c'est pour mes fils qui me protègent . Je les adorent .
Mon mari adoré a fini de souffrir de cette dépression qui l'a conduit à la mort. Je ne le souhaite à personne. La vie bascule en une fraction de seconde, à tous je vous dis ceci : Profitez de la vie au maximun
sylvie,
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Ma chère Sylvie,
Je mesure l'étendue de ton chagrin et je comprends ta culpabilité. Tu as écrit "37 ans de bonheur". C'est donc que ton mari savait que tu l'aimais, ne te reproche rien. Je pense qu'on fait tous de son mieux, avec notre humanité, tout simplement. Mais on a beau savoir tout ça, on pense toujours qu'on aurait pu faire mieux. En fait on se sent coupable de ne pas avoir empêché nos amours de disparaître. Et c'est vrai, on se sent anéantie, perdue, on se demande quel est le sens de notre avenir sans eux. Mon entourage et les messages que j'ai reçus en une petite semaine ne cessent de me dire que j'ai la force de prolonger ce que mon mari et moi avions construit avec la puissance de notre amour. Le chagrin me poursuit, me terrasse jour après jour, comme toi, comme tous ceux qui s'expriment sur ce forum. Je m'apaise en me disant aussi que mon époux a fini de souffrir de ses maux. Mais ma souffrance à moi de ne plus le toucher, lui parler, le voir, le savoir là est si intense que la douleur est physique. Je me sens broyée. Moi aussi, j'ai la tentation de le suivre. Mais mon fils est là avec son propre chagrin et je me dois de l'aider. On me dit qu'il faut du temps, qu'il faut prendre soin de soi. Je vais donc faire confiance, me faire confiance. Le soir, je relis et relis les centaines de petits mots tendres que nous nous laissions. Je pleure mais c'est comme un flashback sur la vie d'avant, quand tout allait si bien. J'en souffre et ça m'apaise quand même un peu. Je nous souhaite à tous la force, le courage d'entrevoir un coin de ciel bleu. Merci à tous ceux qui ont bien voulu me laisser une réponse. Je vous embrasse.
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bonsoir doromandre,
Le plus dur pour nous maintenant, en plus du deuil que nous traversons, c'est cette solitude , se retrouver seule, après ques les enfants sont repartis chez eux, enfin pas encore vraiment mon cas, car ils dorment encore chez moi pour ne pas me laisser seule, mais la journée c'est dur de rester seule sans parler à personne, bien sur je sors me changer l'air , 2 h de marche par semaine et 1 h de fitness que je viens de reprendre , mais vraiment, je ne sais pas comment vous faites toutes et tous, je me sens tellement triste sans lui,
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Bonjour, chère endeuillée,
Ce que tu dois faire? Peut-être en parler à quelqu'un en qui tu as vraiment confiance? Qui le connaissait?
Qu'est-ce qui te fait du bien? Marcher, aller prendre un café? Rester seule? Écouter de la musique?
Il faut que tu prennes le temps d'avoir quelques moments de soulagement, de douceur durant ta journée et surtout, surtout, croire dur comme fer qu'il y aura un soulagement plus permanent d'ici quelque temps. Ne te mets pas de pression, ne te dis pas "dans 6 mois, dans un an, dans 6 semaines"... vis au jour le jour:
Une sorte de yo-yo:
- des moments de peine extrême
- des moments de petites douceurs
- des rencontres
- des moments de solitude
Le tout, en recommençant, et te disant que oui, le deuil, c'est pour la vie, le souvenir de l'aimé sera toujours présent, il ne mourra jamais dans ton coeur, mais l'intensité de tes émotions seront moins fortes d'ici peu, je te le jure, je l'ai vécu très très fort.
Je t'embrasse et te souhaite un soulagement, pour samedi.
L'espoir nous soutient,
Tendresses,
Caroline de Québec
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bonsoir Gérard, Caroline
aujourdhui je suis sortie avec une amie me changer l'air, elle devait faire du shopping, mais vraiment je ne me suis pas sentie bien, j'étais angoissée et les larmes sont venues. Je me sens seule , sans ma moitié, je lui en veux toujours , ca fait un peu plus de 2 mois qu'il est décédé , pourquoi m'a t'il laissé seule ??? pourquoi n'a t'il pas pensé à ses fils ??
je ne mange plus, je pleure et je n'y arrive pas, mon chagrin est trop immense, merci de m'écouter, dommage qu'on ne peut pas se rencontrer pour discuter de notre peine, je n'ai pas réussie à trouver un groupe de paroles près de chez moi, alors oui ce forum me fait du bien.
ca me permet aussi de voir que beaucoup sont dans mon cas, homme ou femme et qu'il n'y a pas que moi qui souffre.
Allez, un peu de réconfort, je prépare des moules pour mon fiston et sa compagne pour lui faire plaisir ce soir !!
J'essaie d'avancer doucement
Amicalement
pleins de courage à toi aussi Gérard
sylvie
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Bonsoir Sylvie,
C’est ma fille qui a mis fin à ses jours.
Avant de venir sur ce forum, j’avais lu :
Après le suicide d’un proche – vivre le deuil et se reconstruire
Christophe Fauré : Albin Michel 2007
et je m’y suis retrouvée.
Es-tu allée dans la rubrique « après le suicide d’un proche » ? Tu y trouveras des femmes dont l’histoire ressemble à la tienne.
Oui, prends soin de toi, suis les bons conseils que tu as reçus et force-toi à manger. Il ne faut pas tomber dans l’anorexie !
Tu dis que ton mari souffrait d’une dépression. Alors, il n’a pas pu penser à vous ou bien il a peut-être même supposé que vous serez mieux, une fois que lui et sa maladie auraient disparu.
Mes meilleures pensées à toutes et tous
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salut méduse,
Savoir qu'un enfant se suicide ca doit être horrible, courage aussi à vous,si vous vous en êtes sortie, je devrais y arriver !!!!
le livre de christophe fauré, je l'ai lu et c'est vrai , toutes les questions que je me suis posé, j'ai trouvé la réponse.
Mais, plus le temps passe,plus j'ai du chagrin, c'est plus fort que moi, oui je sais que lui ne souffre plus, qu'il a mis fin à cette souffrance , mais , son absence m'est insupportable, maintenant c'est moi qui doit combattre ce malheur. je vais faire un tour sur la rubrique "après le suicide d'un proche"
merci beaucoup
sylvie
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bonjour Gérard
Merci pour ce réconfort dont j'ai tant besoin. Je suis sure que pour m'en sortir, c'est justement de parler, de voir du monde, de ne pas rester seule, je pense à vous tous, vous Gérard, cela fait 4 mois je crois, et moi 2 , il va nous falloir beaucoup de temps , mais quelques paroles nous réconfortent.
Merci, merci, merci
Bonne journée
Sylvie
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Bonjour Sylvie,
Oui, il faut se reconstruire. L'écoute de personnes proches est je crois l'une des façons d'y parvenir, et puis il y a ce magnifique forum, ou toutes et tous sommes à l'écoute de chacun d'entre nous. Nous surveillons ces fils qui nous permettent d'avancer pas à pas, de nous soutenir, de nous donner un peu plus de force morale. C'est de cette force morale que nous avons le plus besoin.
Sans le moral, notre corps est totalement disloqué. Nous souffrons de toutes sortes de maux physiques, et nous faisons du sur place.
Et cependant, dés que nous venons lire nos histoires les unes plus tourmentées que les autres, nous nous retrouivons en chacune d'elles. Nos histoires aussi dissemblables les unes que les autres nous ramènent toutes au même point, l'absence de l'être aimé, et notre quotidien. Qu'allons nous faire maintenant qu'il (elle) nous a quitté?
Parler, écrire, rencontrer des personnes, sortir de notre ronronnement douloureux, voilà des pistes a explorer.
Il est certain que chaque jour qui passe est une nouvelle épreuve. Nous sommes des sportifs de haut niveau et nous poursuivons notre entrainement sur la piste de la douleur. L'entainement sera long. Nous aurons des moments de lassitude, mais tout comme ces sportifs, nous verrons un jour le soleil briller sur cette piste.
Nous pourrons alors revivre un nouveau pan de notre histoire, avec dans le coeur, tous ces merveilleux instants passés avec la personne qui vient de nous quitter, et nous souvenir de tous ces instants difficiles que nous sommes en train de traverser. Nous aurons peut être alors un petit rictus envers cette douleur vaincue.
Je te souhaite le plus de sérénité possible dans cette nouvelle journée, et un bon entrainement.
Sincéres pensées positives.
Marcel
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Marcel, Gérard,
je vus lis, mais depuis mon réveil à 8 h ce matin, mes larmes coulent, c'est plus fort que moi, j'essaie pourtant, mais il me manque
trop . que faire pour s'en sortir !!!
allez, je vous laisse,
amicalement
sylvie
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bonjour Sylvie,
laisse les larmes couler, la souffrance s exprimer, et si tu le peux parle nous.Pour ma part la nuit fut courte et pas des meilleures et la journée s annonce déjà rude.
tendres pensées
tiobob
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Doromandre,
Ouvres ta boite mail. Tu recevra un message de ma part qui t'explique comment entrer en contact avec les autres grace au MP
Bises
Malika
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En bas du tableau, il n'y a que "voir les derniers messages", pas "envoyer un message".
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c'est la ligne juste avant, en fait, la première ligne "envoyer un message"
courage à toi
Claire
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J'ai trouvé mais sur le tableau nouveau message, quand j'ai tapé mon message, je n'ai pas la rubrique Vérification.
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Coucou,
Tu as réussi. Mes félicitations.
C'est pas simple au début mais on prend vite le coup
Heureuse de te lire et de te répondre par MP
Malika
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pourtant, je n'ai pas eu la rubrique vérification, et je n'ai pas tapé les lettres en rose et bleu. Je n'ai pas dû tout faire correctement ?
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coucou Doromande,
j'ai lu ton "post" sur la rubrique nouveau règlement du forum
ne t'occupe pas de ce qui s'est passé ... continue à t'exprimer et tu auras des réponses
ton deuil est très récent et ta culpabilité énorme ... et pourtant quel courage et quel force as tu eu de l'aider pendant ces années.
je suis toujours admiratives de vous qui assistez vos conjoins jusqu'au bout ... le mien est parti d'un coup comme ça d'une crise cardiaque massive et je préfère ça ... je ne sais pas si j'aurais eu ce courage ...
je t'embrasse fort
Claire
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Merci Claire. Ouf, me voilà reconnectée avec vous. Je me sens si seule, j'ai besoin de vous tous.
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Bonjour,
Bien sûre Claire tu l'aurais trouvé ce courage, comme nous . On se sent coupable de ne pas avoir pu les retenir encore et encore.Et pourtant nous avons été là présent(e)s jour après jour à leur côté. Combien de fois je me suis dit: parce que je l'aime.
Cordialement
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Doromandre,
En haut de la page
Il y a
"Salut, Doromandre, vous avez XXX messages"
Si tu cliques sur XXX tu vas retomber dans la boite MP et tu pourras lire les 2 messages que je t'ai envoyes
Je ne t'abandonne pas.
Malika
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Merci Malika j'ai vu. Mille fois merci de ne pas me laisser tomber.
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Bonjour,
Quand l'amour est présent , on ne se pose même pas la question d' aider son conjoint dans la maladie, on le fait et c'est tout. On met inconsciemment sa vie entre parenthèses et on ne se sent pas du tout "courageux". Pour moi la maladie a duré un an et demi , mais on met tant d'espoir dans la guérison, on se bat à deux et c'est un combat pour la vie. Lorsque cela dure des années, ce n'est sans doute pas la volonté qui peut manquer, mais parfois un épuisement physique. Mais la douleur doit être aussi forte quand la disparition est brutale, soudaine.
Cependant quand on a tout donné ou tout au moins le maximum, que l'on est resté présent, médecin, chu etc, après c'est le grand vide, un sentiment d'inutilité s'installe et la solitude aussi.
S'exprimer ici, avec ses douleurs et ses petits mieux, permet de se sentir moins seul et de s'aider les uns et les autres. Bon courage
Amitiés
Dominique
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Bonjour,
Comme tu as raison Dominique. Oui, devant la durée de la maladie, nous ne nous posons pas du tout la question, sommes nous courageux ou forts. Non, nous faisons ce qu'il y a à assurer. Il y a évidemment des défauts dans la constance, quelques absences, voulues ou pas, mais jamais nous n'avons baisés les bras.
Nos aimé(e)s méritaient toute notre attention, et les espoirs suscités par des examens parfois un peu meilleurs que les précédents, nous donnaient un véritable coup de boost.
A la disparition, toute cette énergie déployée pour soutenir notre Amour se trouve toujours présente, mais ne sert plus à rien. Seule l'absence est présente, et la douleur de la perte est bien plus forte que nous. Nous ne pouvons plus réagir pendant une période. Nous sommes totalement anesthésiés, et cette énergie se transforme alors en torpeur.
Il faut du temps pour commencer à réaliser que nos deux bras ne servent plus qu'à nous même, que nous ne pouvons plus apporter cette présence et ce confort à notre Aimée. Nous sommes seuls, et l'utilité de ce forum s'en trouve alors justifiée.
Merci à tous les participants et à leur aide.
Tendres pensées.
:-* :-*
Marcel
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Bonjour,
Comme Marcel cela fait 5 mois et demi ( le 31 mai et l'enterrement le 4 juin), et je crois qu'au début j'ai plongé dans la suractivité pour fuir la douleur, le sentiment de vide et d'inutilité; je commence à redescendre ; j'ai raisonné en me disant qu'après avoir vécu si proches, il fallait que je prenne ma vie en main ... mais c'est si dur! Je ne sais plus qui a parlé de "la solitude intime"; il faut y faire face...
Contrairement à beaucoup, je n'arrive pas ou très rarement à pleurer, je suis comme bloquée, mais j'ai un "poids" permanent.
j'ai mis la radio en marche dans toutes les pièces de la maison, pour éviter d'être dans le silence (comme la très belle chanson de Cabrel) J'ai voulu faire la forte en me disant" sors seule, débrouille-toi ma fille! apprends à vivre seule!" et suis allée au théâtre, seule, mais c'était trop tôt, le stress de sortir le soir seule, prendre la voiture 25 km, trouver à se garer, voir les gens en couple , échangeant ( et ça ça fait mal) à la sortie et retour. Trop violent, trop dur. Du coup je suis restée 3 jours sans sortir de chez moi, dans ma solitude intime, à penser à lui et à nous ...et cette fois dans le silence. Que faire si ce n'est laisser le temps agir ? J'ai l'impression d'être parfois comme une bête enchaînée à sa douleur, au manque, à l'absence, j'ai des sursauts de rage de m'en sortir, et puis je retombe, épuisée.
Conclusion, il ne faut sans doute pas vouloir aller trop vite, brûler les étapes, si on ne veut pas s'épuiser. Se laisser porter par le courant ?
Voilà où j'en suis actuellement, des petits pas vers une sorte de sagesse ??? Evoluer doucement ?
Amitiés
Dominique
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Bonjour,
Pour moi, aucun divertissement depuis son décès ce 12 octobre
Pas de TV, pourtant mordu de TV, (pas les télé réalités mais les reportages, films d'action, documentaires), pas de radio non plus même en voiture
Sur l'écran de TV, j'y ai mis 1 grande photo de nous 2
Bien entendu, il n'y a que 5 semaines
Je reviens de l'imprimeur, car je vais envoyer un remerciement ou plutôt un souvenir d'elle, avec 2 photos et les textes que nous avions lu à la messe, bien entendu, les larmes sont encore arrivées.
30 ans d'amour, de vie ensemble 24H/24
Ça ne s'oublie pas ainsi
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ça ne s oublie pas...tout court, Christian.
Quel que soit le temps que l on a passé avec ceux qu on aime, leur perte est un fracas violent qui bouleverse à jamais nos vies.
Nous devons après ça apprendre à retrouver l équilibre,surtout ne pas tenter de les oublier mais les faire vivre en nous d une manière plus apaisée.
Ce qu ils nous ont apporté restera à jamais gravé en nous , et ce que nous sommes aujourd hui est emprunt de cet amour que nous avons partager.Le renier serait se renier soi même.
Nous pouvons les honnorer, toi par les textes que tu as fait imprimer, andré par sa compilation de photos souvenirs, pima par ce si joli livre qu elle nous a fait partagé avec des textes et photos de son homme....
Il y a milles et unes manières de les faire exister encore,car ils sont bien là, même si leurs corps nous ont quittés.
douces pensées à toi
tiobob
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Cher Gérard,
Elle est très belle cette phrase. C'est ce que je vais me dire et me répéter pour me donner du courage. Merci à toi.
Amitié
Doromandre