Merci à vous trois, vous êtes adorables!
Je m'excuse de ne pas avoir pus passer ces derniers jours, j'ai été très occuppée et je n'avais pas le moral. Je suis désolée aussi de ne pas pouvoir, aujourd'hui, passer sur vos topics. Je le ferai dès que possible, dans le courant de la semaine, l'entraide c'est important
Cette "amie" dont j'ai parlé précédemment a encore fait des siennes
je m'ètais dis que si je m'expliquais avec elle, ça avait encore une petite chance de s'arranger, même si je n'y croyais pas trop
je n'aurais jamais dû accepter de me réconcilier avec elle, il y a quelques mois....le problème est que ces deux deuils m'ont plus fragilisée que je n'aurais cru, et m'ont rendue plus sensible aux èmotions d'autrui-ce qui est une bonne chose quand les personnes le méritent, mais dans le cas contraire
je me suis mise à sa place, elle semblait avoir tant de chagrin que je me suis comme identifiée à elle, et je me suis dis qu'à sa place, j'apprècirait qu'on me laisse une deuxième chance.
Hé bien, elle a recommencé, ça a même empiré: hier elle est passé chez moi avec son nouveau compagnon et un copain à eux. Au début, ça se passait à peu près bien, et puis je me suis absentée et, en revenant, je me suis aperçu qu'elle avait mis ma brosse à cheveux dans son sac à main
je l'ai reprise, et c'est alors qu'elle est devenue très agressive, elle m'a reproché de fouillé dans son sac, de la voler
elle a affirmé que la brosse à cheveux était à elle...
Ca a l'air anecdotique, cette histoire de brosse à cheveux, mais c'est la mauvaise foi, la méchanceté avec laquelle elle a fait ça qui m'a fait mal, très mal. Je n'ai plus rien osé dire, elle menaçait même de me frapper
j'ai alors définitivement compris que cette personne est une profiteuse depuis toujours, tout sauf une amie. Je me suis promis de ne plus lui ouvrir. Seulement aujourd'hui, j'attendais mon père pourr 14H30, et quand on a sonné, j'ai ouvert machinalement...c'était elle et ses deux lascars, ils sont entrés sans autre commentaire
j'ai patienté, j'attendais toujours mon père, je ne voulais pas faire de scandale puisque serait bientôt là, je ne veux pas l'inquièter. Il n'est pas du tout venu, ce qui ajoute à mon inquiètude.
Cette personne m'a volé un paquet de tabac avant de partir, elle m'a dit qu'elle reviendrait une heure après...pour me demander de l'argent à coup sûr! Comme elle me fait vraiement peur maintenant, j'ai dis que je ne bougerais pas, et bien sûr, après son dèpart, je suis partie!
Je me suis décidée à aller dèposer plainte au commissariat, mais on n'a même pas voulu me recevoir, parce-qu'il ètait trop tard parait-il!...J'ai expliqué que des personnes agressives, et que je crois réélement dangereuses, m'attendent certainement devant chez moi, ils n'ont rien voulu entendre
en plus, mon téléphone ne fonctionne pas, je n'ai pas reçu mon argent-mon cochon d'Inde n'a même pas de graines
-et je ne sais pas comment vas mon père, je pense au pire, j'ai une boule d'angoisse...j'ai très peur de renter chez moi, et pourtant je n'ai nul part où aller. Comme si je n'avais pas eu assez de malheurs comme ça dans ma vie! Ce n'est pas pour me plaindre, mais quand c'est trop, c'est trop.
Je m'excuse d'avoir èvoqué des choses qui ont peu de rapport avec mes deuils-bien que ma fragilité actuelle, que je croyais pourtant avoir vaincue, soit survenue depuis ces deuils, je n'ètais pas comme ça avant-mais j'avais besoin de m'ouvrir, et je ne sais pas à qui m'adresser. Mon seul espoir est de ne pas trouver ces salopards devant ma porte en rentrant...ou de demander à une connaissance à moi de m'accompagner jusqu'à ma porte, mais ça, je n'ose pas y croire. Demain, je porte plainte. Si je pouvais dormir au cimetière, je le ferais, tiens! Mais il ferme la nuit.
Quand Pierre ou Jean-Philippe étaient là, ils me protègeraient, j'oserais rentrer chez moi. L'absence est encore plus cruelle dans ce genre de circonstances, je ne me suis jamais sentie aussi seule.
Je vous embrasse affectueusement-vous, chers membres du forum, vous le méritez
-et vous souhaite tout le courage du monde. A bientôt.