11 ans...pas loin du laps de temps ècoulé depuis le décès de Pierre, mon premier compagnon parti trop tôt. Je ne suis donc pas étonnée que d'autres personnes, même au bout de tout ce temps, aient toujours gardé cet amour en eux. Oui, en arrière-plan, à chaque instant, le souvenir précieux de l'autre est toujours présent, je peux en témoigner aussi
quoique j'ai vécu depuis la mort de Pierre-le meilleur comme le pire, en passant par tous les stades intermèdiaires-rien n'a effacé l'amour constant que je lui porte. Je sais que je ne l'oublirai jamais. Cet amour est omniprésent en moi, que j'en parle ou non. Au bout de bientôt 11 ans moi aussi-j'ai du mal à y croire quand je l'ècris: je n'ai pas vu le temps passé.
Et il en est de même concernant Jean-Philippe, mon autre compagnon, mort plus "récemment". L'expèrience aidant, je sais qu'il en sera toujours ainsi, et je n'ai pas eu les mêmes craintes qu'après le décès de Pierre. L'amour est différent apaisé, tout en gardant la même intensité. Souvent, je n'ai même pas besoin de penser à eux, penser au sens premier du terme; ils sont naturellement omniprésents. Et lorsque je pense sciemment à eux, ce sont, le plus souvent, de beaux souvenirs qui me viennent. Non, on n'oublie pas
Sujet: peur d'oublier (Lu 2293 fois)