Bonsoir Phil et ceux qui nous lisent,
Je comprends d'autant plus ton état d'esprit, que je suis dans les mêmes dispositions que toi. Les jours passent, je fais des tas de choses pour m'éviter de penser mais rien n'y fait. Comme toi, je n'ai plus de ressort ni d'envie. Certes, je suis partie en vacances, mais même si j'ai apprécié ces moments, c'est la culpabilité qui a souvent dominé : pourquoi suis je encore là et pas lui ; quelle finalité trouver à ces jours qui s'empilent et se succèdent, tellement vides de sens et remplis de solitude. Même entourée, je me sens toujours seule, en effet. C'est le syndrome du film "un jour sans fin". Chaque jour on se lève en se fixant un simple objectif = terminer la journée sans mourir de chagrin. Décidément, le temps œuvre bien trop lentement à mon goût. Certes, j'ai enfin accepté son départ mais les années à vivre sans lui me terrifient. Heureusement que l'on peut s'exprimer ici. Dommage que je n'ai pu participer au groupe sur Skype. J'avais évoqué, il y longtemps, le souhait que l'on puisse se voir en vrai. Il semblerait, à vous lire, que la plupart d'entre nous soient du Sud de la France. Moi, je suis en Normandie. Pas simple.
Allez, un jour après l'autre.
Courage à tous et à toutes, compagnons d'infortune.