Bonsoir Pascal,
Voilà, je ressens moi aussi très très fortement ce manque en ce moment. J'ai eu beaucoup de mal aujourd'hui à émerger de ma peine alors je me suis forcée encore et encore à faire des choses bêtes et constructives comme faire enfin un gros plein du frigo, cuisiner pour les enfants (qu'est-ce que je n'ai pas envie de cuisiner...), bosser (dur à distance), remplir pour la première fois de ma vie notre feuille d'impôts puis la mienne...
S'accumulent aussi tout ce que j'aurais aimé lui raconter. Evidemment tout ce que nous vivons depuis bientôt 5 mois mais aussi les anecdotes, les choses qui m'énervent chez les uns les autres, les histoires de famille, ce qui me fait rire chez les enfants. Ce manque-là personne ne pourra jamais venir le combler. Jamais. Ni cette connivence née d'une vie commune.
De mon côté je vais essayer de bien dormir et d'être un peu plus en forme demain, au moins pour les enfants, car heureusement que mon grand était là ce soir pour animer un peu le dîner parce qu' il a vu que je ne pouvais même plus sourire.
Bon courage Pascal,
Thérèse