Le texte de goldman me fait penser à celui-ci. Du même auteur, cela s'appelle "confidentiel" :
Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi, sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait
Qu'c'était pas pour de faux, que c'était bien
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer
Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver
Et tout c'qu'on n'a pas loupé, le valait bien
Peut-être on se retrouvera
Peut-être que peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, je suis là
Ca restera comme une lumière
Qui m'tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas
Je l'avais mis en lien, le jour du premier anniversaire que mon mari ne fêterait plus ... Il y a 15 mois.... Hier... Une éternité.
Retenons la dernière phrase. J'ai atteint cette étape plus paisible avec la certitude qu'il vivra pour toujours dans mon coeur.
Pour rebondir au fil, j'ai dit à mon mari au funérarium : "Moi vivante, tu ne mourras pas"....
Et je suis sûre de cela aujourd'hui.
Bises.
Aurélie.