Combien de fois n'avons nous pas entendu dans la bouche de personnes désireuses de nous aider : "tu verras, cela ira mieux quand tu aura fait ton deuil"

D'autres vont vous dire: "sois fort, arrête de pleurer; ne te laisse pas aller; tourne la page, c'est du passé; n'en parlons plus; il est mieux là où il est; change-toi les idées". Il n'est pas souhaitable de faire l'autruche. Pour réussir à faire son deuil, il faut, malheureusement, ou heureusement, accepter d'y entrer.

La séparation définitive avec un être aimé est une épreuve bouleversante. Pour faire son deuil, pour en sortir, il faut accepter d’y entrer. Faire son deuil, c’est accepter l’absence du défunt et la fin de notre relation avec celui-ci, accepter que la vie précédente soit terminée. La vie de maintenant est différente.

Le deuil représente le cheminement de la personne confrontée à cette perte jusqu'à ce qu'elle réapprenne à vivre en l'absence de celui qu'elle a perdu. Il s’agit d’un cheminement long, difficile et douloureux. Chacun franchit les différentes étapes à son rythme, en fonction de son passé, de son histoire, de ses ressources personnelles. 

C’est comme un fleuve, il commence torrent dans la montagne, puis se calme dans la plaine, puis se déchaîne à nouveau en cas de forte pluviosité et se calme à nouveau lors de son arrivée à la mer.

Il faut profiter de ces moments de calme. Profitez en pleinement afin de reprendre des forces, sans culpabilité, car cela vous aidera à passer les étapes. Il faut les accepter, accepter de souffrir pour être capable de revivre ensuite. 

Le deuil et les étapes complexes du processus de deuil sont nécessaires. Même si pour l’instant la peine semble intolérable, il est normal et sain pour une personne en deuil d’éprouver des émotions intenses et de soudains changements d'humeur.

Il faut du temps pour s’en remettre. La durée de la période de deuil dépend de la situation et varie considérablement d'une personne à l’autre. Le deuil n’est pas une faiblesse mais bien une nécessité. Refuser de faire son deuil est immature et peut occasionner des problèmes ultérieurement.   

Dans ces étapes de deuil, l’Amour prodigué à la personne endeuillée constitue un appui vital pour réapprendre à vivre.

 
                                                               Force et Honneur.  Bruno a Sandrine.

Chers tous,

Un petit témoignage que je vais tenter de nuancer et modérer pour ne pas tomber dans mon travers habituel!
J'ai choisi de redevenir moi-même, entière et libre: pour réussir ce choix, je mets tous les atouts dans mon jeu et comme l'appétit vient en mangeant, en souriant je parviens à avoir envie de sourire encore!... Et les autres reviennent, et les invitations se font agréables et drôles. Une règle d'or: je parle de l'homme de ma vie naturellement, sans apitoiement, ça ça ne regarde que moi.
Et je choisis la lumière, le monde, la vie.
Et croyez-moi, ça marche.
Attention! Je n'oublie rien, la douleur m'étreint souvent, les photos m'arrachent le coeur MAIS je tourne la page et je vais de l'avant. Le temps? ouais, je compte sur lui pour que mes enfants et moi ayons une vie riche et belle. Il n'est ni un allié ni un ennemi, il passe comme tout d'ailleurs.
Je lis dans les posts "Caroline va avaler de travers..." Mais non! Chacun est libre, je ne juge personne. C'est juste que si on parle du temps, il y en a tant qui ne l'ont pas eu, alors je décide de ne pas le gâcher en me l'appropriant dans la douleur et l'attente vaine.
Je vouzembrasse bien fort,
Caroline

Caroline bonsoir, je suis contente de te lire ce soir. Je suis désolée si je t'ai déplu avec le "Caroline va avaler de travers" , ce n'était qu'un clin d'oeil. S'il y a bien quelque chose que je ne souhaite pas faire sur ce site c'est blesser, même si ce n'est pas intentionnel.

  L

Yohann! Yohann! Tu m'entends là?
Le creux, il me semble que c'est absolument normal, non? Mais s'il y a creux, il y aura remontée...tu t'y connais en pentes avec le vélo, non? Et puis, tu veux que je te dise, laisse aller. Lâche tout. Ne réfléchis pas...laisse toi porter par ton émotion et on s'en fiche si tu restes en pyjama ou tout nu pendant trois jours en évitant la salle de bains et en privilégiant les séries télé sur M6. Aucune importance.
Ce qui se passe, c'est que c'est plus fort que nous, on croit qu'on doit. Mais rien du tout. Pas plus que toi ou moi n'avons choisi d'en être là ou nous sommes alors si en plus il nous faut se conformer à des attentes -lesquelles, de qui, d'ailleurs?- manquerait plus que ça.
L'envie dont tu parles tu l'as, comme moi. C'est juste qu'elle est un tout p'tit peu enfouie sous le chagrin. Moi j'ai juste inversé les proportions: d'abord la vie, puis le chagrin, constant, larvé, insidieux mais incontournable. Puisqu'on devra passer le reste de notre vie avec,j il nous faut le ranger au chaud, mais à sa juste place. Le chagrin est une piqûre de rappel permanente, mais pas un empêcheur d'exister. Il nous rend fort, exigeant, franc et sensible.
Je suis là si tu as besoin de moi.
Caroline

On devrait être rémunérés grassement en tant que testeurs multiples de kleenex variés.
BIZENORMES

Aie !! Aie!! Aie!!

Elle a bien raison tite M'an, elle est près de moi aujourd'hui!!

Bises pleine de force