Bonsoir Arnage,
Je comprends que ces fêtes te rendent malheureux. Ce sera ma première fête des pères sans mon mari et, juste avant, mon premier anniversaire sans lui, et juste avant,
la première fête des mères sans lui. Je n'en ai pas envie, mais si les enfants le souhaitent, je la ferai cette fête, comme toi.
Mais pourquoi te sentir honteux ? Comme nous tous ici, tu n'as rien choisi, rien demandé. C'est arrivé ainsi.
C'est vrai qu'on se sent de trop partout, jamais à sa place, mais il me semble que les seules personnes justement pour qui nous ne changeons pas, auprès desquelles notre place reste notre place, celle d'avant, c'est bien auprès de nos enfants.
Alors ces fêtes seront certainement moins gaies que celles que nous avons connues, mais puisqu'il nous faut apprendre à continuer sans elle (lui)... Ce sera différent, mais elle sera avec vous.
Et quelque part, c'est aussi une façon de donner de la force à nos enfants, de leur faire voir qu'on essaie d'avancer.