Bonjour
Il n y a absolument rien de cliché à être accablé par le chagrin quand on perd quelqu un, qui plus est quand il s'agit de ses parents.
J'ai perdu ma maman il y a presque 2 ans et demi, le 1er mars sera son non anniversaire...elle aurait eu 72 ans mais elle en aura toujours 69...je commence un tout petit peu à reprendre goût à la vie, je le vois notamment sur les photos où je suis moins éteinte mais c'est un chemin de croix.
Il n y a pas un jour où je ne pense pas à elle et les larmes me piquent les yeux très souvent.
Il n y a aucune honte à être triste, mal, en colère.
Écrire fait du bien, cela fait sortir ce qu on rumine.
Ici on peut dire ce qu on pense. Sa culpabilité ou même des choses pas très cool qu on peut parfois ressentir à l égard des autres et dont on a honte.
Avez vous des frères et soeurs ou des soutiens ?
Le deuil ce sont des vagues, il faut essayer de respirer jusqu'à ce que la prochaine arrive.
Venez écrire ici dès que vous en ressentez le besoin
Une pensée pour vos chers parents

Bonjour à toi, Miloumils,
Tout comme toi, je me sens orpheline.
J'ai 38 ans et je suis fille unique.
Ma mère (paix à son âme) est décédée le 12 Avril 2021.
Et mon père (paix à son âme) est décédé le 30 Janvier 2011.
Si pour mon père, j'ai dû me relever très vite de mon deuil car d'une part, j'étais enceinte de 6 mois avec une grossesse gémélaire et d'autre part, j'ai vu la descente aux enfers que mon père vivait en étant alité.
Son décès était quelque part une délivrance pour lui et pour nous. C'est égoïste de dire ça mais fallait voir les escarres sur son corps lorsqu'il était alité toute la journée dans le lit médicalisé.
C était dure psychologiquement . Après sa mort, je m étais dit que ce que je n'avais pas fait pour mon père, je le ferai pour ma mère.
J'étais la plus comblée avec ma mère. Ma mère comblait l'absence de mon père.
Tant que j'avais ma mère, j étais rassurée.
Mais 10 ans plus tard, j'ai aussi perdu ma maman chérie. Elle était très malade. J'ai vu sa déchéance elle aussi.
Mais à chaque fois, j y croyais, je me disais qu'elle allait s'en sortir jusqu'à ce 12 avril 2021.
Hé non, ce lundi 12 avril a marqué la séparation de nos vies. Je m'en suis pas remise. Je survis chaque jour. J'ai un mari et des enfants, mais ma maman me manque. Il n y a pas un jour où je n'ai pas pensé à ma mère. Parfois je me mets à songer que je l'appelle au téléphone pour lui raconter mes journées. Dernièrement, j'avais lu un livre d'une voyante "Il suffit parfois d'un signe" en me disant que j'allais peut être décodé un signe de ma mère quelle part. Je voulais tellement avoir un lien avec ma maman avec des rêves ou une protection.
Mais non, je ne vois pas de signe. Il y a juste eu bizarrement à la maison un jeu des lumières qui n'arrêtaient pas de clignoter dans la maison  et celà pendant plusieurs mois. Mais avec mon côté cartésien, je
remets ça sur un problème électrique et non un signe de ma défunte mère.
Puis je me retrouve inconsciemment comme une "petite fille" dans l'enfance sans mes gardes du corps qui étaient mes parents.
Les souvenirs refont surface de plus en plus. Et je me rends compte de l'amour inconditionnel que mes parents m'avaient donné.
Il était immense leur amour. J'aimerai tellement les serrer fort contre moi et les embrasser de tout mon coeur.
C'est les personnes qui m'ont le plus aimé sur terre.
Mais c'est le néant et c'est triste.
Je me dis qu'à 38 ans, beaucoup ont encore leurs parents et moi, non. C'est dure mais comparé à d'autres, ça va, on a quand même eu la chance de connaître nos parents, d'avoir eu un confort social, moral, économique qui nous a permis de grandir et d'arriver au niveau où nous sommes maintenant.
Parfois, je pense également à ma mort et ça me rend triste. Te dire que tout ce qu'on fait ne sert pas à grand chose quand on va mourir.
J'ai souvent des coups de blues et je me sens si seule, même si je suis entourée.
J ai été déçu de mes tantes.
Une de mes tantes ne m'a jamais appelé après le décès de ma mère.
Quant à l'autre, elle m'appelait et m'envoyait un milliard vidéos tiktok. J'ai crû à sa gentillesse naïvement.....J'ai crû à son soutien jusqu'au jour où elle m'envoie un audio pour me dire de ne pas l'oublier financièrement de temps à autre.....
Je me suis dit "ha toutes ses vidéos....pour ça". J'étais tellement déçue qu'on m'utilise comme ça. Déçue d'avoir crû en l humanité, déçue d'avoir crûe que les gens me soutenaient, déçue d'avoir crûe qu'on m'aimait ....
Qui allait m'aimer maintenant que mes parents sont partis?
Seul Dieu peut m'aimer et m'aider.
J'ai commencé à initier un cahier où je note mes ressentis, mes souvenirs mais le chemin est encore long. Je suis à 10 mois de la mort de ma mère.
Courage à toi @Miloumils ainsi qu'à tous les autres orphelins.

Désolée pour les quelques fautes d’orthographe… c’est l’émotion et la spontanéité on va dire… désolée

Bonjour,
Quoi que tu aies vécu avec tes parents, tu ne pourras plus le revivre maintenant ou dans le futur et ils te manqueront. Actuellement, je suis enceinte et je pense déjà à la sortie de maternité sans aucune famille, ni papa, ni maman pour vivre cet heureux évènement.
Ça me rend triste, ça me brûle de l’intérieur de penser à ça.
Je me souviens encore de la joie de mes parents lors de mon 1er accouchement.
Et je revois encore la joie de ma maman lors de mon 2eme accouchement.
Puis maintenant, plus rien, ni papa, ni maman avec qui partager cet heureux évènement.
Nos parents resteront gravés dans notre cœur et notre âme.
Quand je cuisine, là aussi, je repense à ma maman et je me dis qu’elle aurait été tellement contente de partager nos plats et goûters avec nous. Et je me dis aussi que j’aurai dû lui préparer plus de mets culinaires quand elle était encore de ce monde. Je regrette de ne pas avoir assez profité de ma maman et de ne pas lui avoir préparé plus de mets culinaires. Mais je ne peux pas changer ça, c’est fini.
On doit continuer notre chemin pour nous, et en hommage à nos parents.
Les souvenirs défilent comme une pellicule filmographique. Je me revois enfant, adolescente, femme,…dans toutes les étapes de ma vie et je ressens tellement l’absence de mes parents. Et même si il me reste quelques membres de ma famille, c’est comme si je n’avais plus de famille (à part ma petite famille avec mes enfants et mon mari qui sont le seul cocon qui me reste).
Je deviens amère, esseulée et souvent mélancolique.
Comment continuer son chemin sans nos parents qui nous ont aimé d’un amour inconditionnel ?

Merci pour ton message…. Malheureusement on le sait il n’y a pas de mot…
Samedi j’ai “fêté” mon premier anniversaire sans ceux à qui je dois remercier d’être là….
Ce n’était vraiment pas simple…

Et pour toutes ou tous les autres ayant eu le même vécu douloureux…
Ou presque si par chance un des parents est encore là…
On se comprend… je suis là si besoin pour échanger… avec « plaisir » si je puis dire…

Même en message privé si cela est plus « confortable » pour vous…