Oups beug le com est parti tout seul....
donc je finis là, désolé..
Au bout d'1 an je me voilais la face en me disant que la douleur ça allait passer, que je devais m'en faire pour les autres qui avait mal, parce que je gérais. j'avais une carapace de rhinocéros (bien joué pour la muraille de chine!), je prenais ma vie en main, tout allait bien!
Au bout d'un an je ne me disais pas que la douleur le passerai pas, sans doute jamais, et que j'allai devoir vivre avec, et surtout l'accepter. Accepter la colère, la peur, les doutes, le stress, la peine, les cauchemars, les crises de larmes, le stress, la mort. Tout ça je ne le savais pas, on ne me l'a jamais dit. Si je l'avais su ça m'aurait évité 2 ans de santé gachée.
Toi, au bout d'un an tu viens sur un forum, tu déballe ta peine, ton histoire, avec beaucoup de courage, et beaucoup de respect pour toi-même. Respect pourquoi? Parce que tu sais que tu peux pas vivre indéfiniment en lorgnant sur la carte postale du Nepal sur ton frigo, t'imaginant siroter des cocktails sur des lamas, "mais quand ça ira mieux seulement!". Tu sais que si tu veux avancer, c'est maintenant, avant que la vie ne te bouffe et que tu finisse par te dire que le deuil c'est quelque chose qui ne passera jamais, et que tu ne pourras jamais avancer plus que ça.
Tu peux avancer plus, je peux te le dire. Même si je ne suis pas le meilleur modèle d'avancement en matière de deuil,
le deuil c'est quelque chose qui se fait, qui se vit, qui se ressent, et qui fait qu'on va mieux.
Et surtout qu'on avance pour soi.
Et là, tu veux avancer pour toi, ça se sent, rien que quand tu parles des questionnement sur tes études.
Je ne sais pas ou tu en es de ton deuil. En même temps tous le monde à une notion différente du deuil, c'est un truc qu'on s'approprie.
Je te dirai que mon deuil je l'ai fait quand j'ai dit aurevoir à mon père, 2 ans après sa mort.
J'ai avancé, pour moi. J'ai arrêté d'attendre son retour, arrêté de croire que je ne pouvais pas être heureuse et en vie parce que lui ne l'était plus.
Mais... Ca me fait ch*er de le dire (sorry, comme tu disais, y'a des mots comme ça qui illustrent mieux qu'un langage formel) mais même quan on fait son deuil, quand on avance, quand on vit, qu'on apprend à être heureux, et que finalement on l'est, le manque ne part jamais.
Je ne dis pas ça pour te spoiler le film du deuil ou juste remuer le couteau dans la plaie, mais
parce que tu passes par là/ou va passer par là, et je préfère être honnête. Je pense que tu le mérite,
une personne l'a fait avec moi, ça m'a fait mal, mais je la remercierai toujours pour ça.
Je pense à mon père dès qu'il m'arrive quelque chose de bien, merde je peux pas l'appeler pour lui raconter,
et au moindre pépin, non, il ne viendra pas me remonter le moral.
Et ça fait mal. Je sais que ça ne passera pas. Je me sens apaisé, oui, parce que je l'ai laissé partir mais y'a toujours des moments difficiles.
Alors, conseils (enfin, après un com aussi long, j'espere que tu auras fait avance rapide): pense à toi.
A ta peine. A ce que tu veux, ce que tu ne veux pas. A apprendre a être heureuse. S'il le faut demande de l'aide,
que ce soit psy, sophro, ou autre, mais parles-en c'est important. Parle lui, si ça t'apaise, tu passes pour une taré si quelqu'un te vois, mais je t'assure ça va mieux après. Et écris, comme tu l'as fait là, mais pour toi-même, pour lui
ou pour d'autres, met sur le papier ce que tu ressens, ça fait du bien.
J'espère que ça t'aidera..