Bonjour Tity7,
Je viens de lire en détail ton dernier message, ne t'inquiète pas pour l'aspect "Cosette" comme tu l'écris, on est tous ici un peu des Cosettes de la vie, suite à nos deuils douloureux. Je transformerai donc ce surnom en "Causette", c'est mieux.
La perte d'une personne que nous connaissions depuis longtemps nous ébranle tous.
Ton cas me semble toutefois particulier car y sont intriquées des relations qui vous sont très spécifiques, à toi et aux tiens.
Je pense que pour y voir plus clair (car tel est l'objet de tes messages : un appel à l'éclaircissement), il faudrait penser à voir un spécialiste qui te permettre de "désembrouiller" toute cette complexité. Pour une fois, je proposerai même la visite chez un psychanalyste (alors que je n'apprécie pas ces gens-là, je préfère les psychiatres qui, eux, sont de vrais médecins).
Lorsque les relations entre membres d'une famille sont portées à un tel degré d'exacerbation, je ne vois pas quel autre conseil donner, mais bien sûr c'est seulement mon avis, qui ne vaut que ce qu'il vaut.
Pour ce qui est de ta vie d'enfant privée d'un foyer réel, cela ne peut qu'émouvoir, ce n'est pas juste, un(e) enfant ne mérite jamais de telles conditions de "vie". Un point positif toutefois (avec mon regard) : jamais aucun de tes deux parents n'a réellement et totalement coupé les ponts avec toi, si j'ai bien compris. Et cela prouve que malgré tout que tu comptais pour eux, que tu n'étais pas "rien". C'est un point, à mon sens, que tu pourrais méditer car il peut se révéler très riche en conséquences et conclusions que tu pourrais tirer de ta vie passée -et présente !
Avec mes pensées sincères,
Be.