Bonsoir CAMALY.
Je suis sincèrement désolé pour votre papa, et je vous présente mes condoléances...
Il me semble que je comprends ce que vous voulez dire... Quand j'avais quinze ans j'ai perdu ma grand-mère maternelle que j'adorais, elle est partie sous mes yeux ou presque, et chaque deuil que j'ai du vivre par la suite m'évoquait celui-ci, la blessure semblait toujours aussi sensible, malgré les années.
N'est-on jamais préparés à perdre nos proches ? C'est difficile à dire. De mon côté j'ai développé une spiritualité qui m'aide, c'est personnel, d'ailleurs je ne cherche pas vraiment à convaincre, chacun doit pouvoir créer ses propres raisons de vivre, de continuer...
Je ne sais plus qui a dit cela mais j'ai trouvé que c'était tout à fait juste : les êtres ne meurent vraiment que quand on les oublie ! Je suis d'accord, nos mémoires sont déjà des lieux de vie pour les proches disparus, aimés.
Oui, ces souvenirs sont une énergie vivante, nous les revoyons parler, nous sourire, être là... Quelque part ils s'animent en nous et demeurent présents, à leur manière. Que l'on croit ou non aux âmes, le fait est que nos disparus restent en mouvement dans nos esprits, en permanence.
Pour ma part je crois que l'amour ne connaît aucune fin, que tout continue...