Bonjour Lalie,

Je suis très touchée par vos mots. Je me retrouve dans la même situation que vous. Mon papa nous a quitté le 29 mars dernier. Il a combattu le cancer pendant des années mais n'a pas survécu à sa dernière opération du 21 mars dernier. C'est comme vous dites un effondrement. Parfois je réalise et parfois je le dis que le cauchemar va prendre fin. Mais j'ai réalisé que cela prendrait beaucoup de temps pour reprendre une vie "normale" entre guillemets. Je pense également que la perte d'un parent nous modifie complètement et pour toujours. Nous devons apprendre à vivre sans notre proche et c'est là toute la difficulté. J'ai 29 ans et j'ai toujours eu de bonnes relations avec mon père. Il me manque énormément chaque jour depuis. Cependant je suis croyante, chrétienne et je sais que je le reverrai un jour. Cela m'aide énormément. Je ne peux que vous témoigner que nous retrouverons un jour nos proches,cela n'attenue pas forcément la peine que nous ressentons sur le moment mais elle nous donne de l'espoir. J'essaye également de vivre les choses le plus naturellement possible : si j'ai envie de pleurer je pleure, si je veux être en colère alors je me mets en colère, etc. Tous ces sentiments sont normaux et le fait de les avoir montré à quel point notre amour pour notre proche est grand. Il m'est arrivé plusieurs expériences dans ma vie qui m'ont montré que nous reverrons nos êtres chers. Je vous le promets, vous reverrez votre papa. D'ici là, essayons de les rendre fiers de nous, de vivre notre vie au mieux, d'être aussi accomplis qu'ils l'ont été. Essayons de suivre les précieux conseils qu'ils nous ont laissé, laissons de côté les mauvais souvenirs, laissons les aller et remplaçons les par les beaux et merveilleux moments qui ont jalonnés nos vies lorsqu'ils étaient là, près de nous. De la où ils sont ils nous regardent et veillent sur nous. ❤️

Bonsoir Lalie.

Je l'ai vécu, j'étais très proche de ma maman qui est partie il y a un peu plus d'un mois. Oui cela paraît irréel, c'est normal. Je crois que cela vient de notre enfance, l'attachement à un parent est si puissant, la douleur de sa perte l'est d'autant... Comment admettre qu'il (ou elle) ne sera plus là, que nous ne pourrons plus le (ou la) toucher ? L' embrasser ? Et prendre soin de lui (d'elle) ?

J'étais aux petits soins pour ma maman, elle n'était pas hospitalisée mais je voyais bien qu'elle ne pouvait plus vivre ainsi. Je me dis toujours que ce n'est plus la vie qu'elle voulait, à bientôt 85 ans elle était fatiguée de ne pouvoir refaire ce qu'elle avait aimé, pratiquer les activités qui l'avaient tant motivée par le passé.
Comme Lyli630 j'ai développé une forme de spiritualité, cela m'aide à accepter...

Je vous souhaite beaucoup de courage Lalie, mon papa avait lui aussi était hospitalisé, et quand il est parti (en 2017) j'étais tout aussi secoué, je pensais qu'il vivrait encore quelques temps, que la médecine pourrait l'aider... Puis il s'est éteint, comme ça.
Tout ce que nous avons vécu avec nos parents restent en nous, mais c'est surtout l'amour qu'il faut garder selon moi, et lui est vraiment immortel, je crois.

Bonsoir CAMALY.

Je suis sincèrement désolé pour votre papa, et je vous présente mes condoléances...

Il me semble que je comprends ce que vous voulez dire... Quand j'avais quinze ans j'ai perdu ma grand-mère maternelle que j'adorais, elle est partie sous mes yeux ou presque, et chaque deuil que j'ai du vivre par la suite m'évoquait celui-ci, la blessure semblait toujours aussi sensible, malgré les années.

N'est-on jamais préparés à perdre nos proches ? C'est difficile à dire. De mon côté j'ai développé une spiritualité qui m'aide, c'est personnel, d'ailleurs je ne cherche pas vraiment à convaincre, chacun doit pouvoir créer ses propres raisons de vivre, de continuer...
Je ne sais plus qui a dit cela mais j'ai trouvé que c'était tout à fait juste : les êtres ne meurent vraiment que quand on les oublie ! Je suis d'accord, nos mémoires sont déjà des lieux de vie pour les proches disparus, aimés.

Oui, ces souvenirs sont une énergie vivante, nous les revoyons parler, nous sourire, être là... Quelque part ils s'animent en nous et demeurent présents, à leur manière. Que l'on croit ou non aux âmes, le fait est que nos disparus restent en mouvement dans nos esprits, en permanence.
Pour ma part je crois que l'amour ne connaît aucune fin, que tout continue...