Bonjour à tous,
j'ai 29 ans et j'ai perdu ma maman a l'age de 15 ans, des suites d'un cancer.
Cette disparition m à rapproché de mon père, même si je suis passée par une période d'opposition avec lui.
Ce que j'ai le plus de difficultés à accepter, depuis son décès, est mon besoin de me diriger vers d'autres femmes. Toujours des enseignantes que j'ai croisées dans mon parcours de lycéenne puis d'étudiante.
C'est assez difficile à décrire.. ça se passe toujours de la même manière, à savoir que des le départ, des que je rencontré ces femmes pour la premièrefois, je ressens quelque chose. Je suis comme happée par leur bonté, leur bienveillance, leur gentillesse, leur douceur. Je ressentais l'envie d'allervers elles, le besoin même. Ça en devenait physique car je ressentais physiquement ce besoin de me rapprocher d'elles pour qu'elles s'intéressen à moi.
A chaque fois j'ai"rréussi" et ai développé des liens avec elles, je leur ai toujours parle de ma maman, de ma souffrance. On atoujours bebeaucoup échange mais mon problème est mon besoin de tendresse, d'affection, d'attention. Certaines m'ont accordéun peu de tendresse, toutes bbeaucoup de temps.
Mais j'ai toujours eu du mal à trouver le juste milieu. Car le problème est que ces relations que j'ai développées me font autant de bien que de mal. De bien car quelqu'un m'accorde de l'attention, m'écoute, me donne quelques marques d'affection. De mal car je veux toujours plus de tendresse, mais je sais que je ne peux pas leur en demander autant. De plus je sais que je n'ai pas à réagir comme ça, je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi. C'estvraiment quelque chose qui me tombe dessus. Je culpabilise de ressentir ce besoin d'avoircomme un ssubstitut de ma maman... et ça me rend terriblement malheureuse.
Ce qu'il faut savoir également et qui n'arrange rien ce fut ma croyance, pendant de nombreuses année (ça commence juste juste à s'estomper..) que je ne pouvais intéresser les autres que par ma souffrance. Il fallait donc que je me montre triste pour que ces profs s'intéressent davantage à moi ...
vous n'imaginez pas la honte que j'ai pu ressentir et que je ressens toujours en pensant pensant mon mode de fonctionnement.... mais je n'ai jamais réussi à maîtriser cela...
dans ces moments là, je me sens comme une petite fille qui a besoin de sa maman. J'ai l'impression de redevenir enfant.
Avec certaines de mess enseignantes ça a été un peu compliqué car je leur en demandais trop et elles devaient certainement se demander dans quoi elles s'étaient embarque. Elles voulaient m'aider au départ et elles m'ont aidée quand même. Elles m'ont fait avancer, chacune leur tour, mais parfois c'était trop pour elles.
je suis toujours en contact avec toutes ces femmes, ce sont des personnes qui sont très importantes pour moi. Avec certaines, j'ai une relation plus proche qu'avec d'autres.
Et la depuis quelques mois mois jais rencontré une autre femme, enseignante aussi (mais qui n'est pas mon enseignante) et et des le premier jour j'ai senti qu'avecelle ce serait pareil. C'est comme un coup de coeur. J'adore cette femme on est très proche et là, je ressens que c'est en train de basculer car j'ai envie de lui raconter ma vie, ma mère(elle ne sait rien encore) mais je sens que physiquement je commence aà ressentir les mêmes choses qu'avec les autres, j'ai envie d'être avec elle, envie qu'elle me rassure, me prenne dans ses bras.. qu'elle soit là pour moi . Mais je voudrais que cette fois ci, je n'en souffre pas, et elle non plus. Je voudrais une relation saine. Même si parfois j'ai du mal à accepter le fait dd'avoir besoin d'un"substitt" de ma maman, je pense que c'est normal. Mais je voudrais juste trouver le juste milieu.
y a t il certains d'entre vous qui ont ressenti la même chose et qui pourrait m'aider ?
Je vous en remercie.
une jeune femme de 29 ans (pas mariée, pas d'enfants) qui souffre toujours terriblement de l'absence de sa maman...