Merci,
Oui, c'est un peu ce que dit le docteur fauré dans une longue vidéo sur internet, il image le deuil à une plaît et celle-ci se renferme avec le temps, mais il restera toujours une cicatrice en nous. Qui elle ne partira pas. J'aime bien me dire que cette cicatrice qui est en nous et qui ne cessera pas, c'est l'image de l'amour que nous portons à nos défunts.
La gentillesse de ma mère me manque, son tempérament calme, c'est tout l'inverse de mon père, qui lui a un sacré caractère !. J'ai beaucoup plus pris du caractère de ma mère que de mon père et je pense que les gens n'ont pas trop l'habitude d'être au coté d'un homme discret, calme. Je dois paraître bizarre pour bien des gens. Mais que voulez vous, ma mère ma transmis sa manière d'être, chose que je pense normal lorsque depuis mon enfance, j'ai toujours été bien plus proche d'elle que de mon père que je ne porte pas spécialement dans mon cœur. Et le deuil n'améliore pas ma position au sujet de mon père. Il reste à mes yeux une mauvaise personne et le deuil ne l'excuse pas. Ceci dit, mes rapports, le concernant, sont respectueux, mais il n'y a pas vraiment de lien entre lui et moi.
C'est peut-être aussi ce qui accentue la difficulté du deuil. Le fait de ne pas pouvoir se reposer un tant soi peu sur le parent survivant.
Et aussi, la liberté qui m'est données à présent me fait peur, je ne sais pas quoi en faire ? Malgré mon âge, j'ai toujours eu comme point de repère mes parents. Et brutalement, je me retrouve sans eux(mon père est disons présent, sans l'être.). C'est un changement qui me bouleverse. Cela risque de vous paraître étrange comme propos, mais je ne me sens pas prêt à affronter pleinement la vie d'un adulte. Nous sommes certes des adultes à la vingtaine et nous le revendiquons pour certain haut et fort, mais la mort d'un de ses parents et les conséquences qui y sont liées, nous y sommes pas préparé, ce n'est pas inscrit dans les manuels scolaires.