bonsoir ce n'est pas évident pour moi mais j'ai tellement de peine et ne sait à qui en parler ou mettre les mots pour mes sentiments si variés. mon papa est parti il y a bientôt un an dans un peu moins de deux semaines. avec ce putain de cancer au cerveau.
une année ou tout est passé vite entre chagrin, papiers à remplir et quotidien à gérer.
chagrin ou je ne montre à personne que je ne vais pas bien, ou alors qu'occasionnellement, oui moi celle qui est toujours optimiste, qui jusqu'au bout veut que tout le monde aille bien, soit heureux et qui écoute les ennuis, et pleurs de chacun.
je suis l'oreille de tous en me disant que je leur apporte du réconfort mais là je crois que cela est de trop.
je souffre de voir ma maman perdue , si triste qui n'arrive meme plus a rire ou peu à ces petits enfants, qui ne veut pas avancer alors que mon papa voudrait quelle vive mais comment vivre dans letre aimé.
je me dis mais comment je ferai moi si javai perdu mon compagnon. je ne sais pas
en tant qu'enfant, on voit ses parents veillir ensemble et bien non je ne les verrai pas veillir.
ce n'est pas évident de se dire quil faut vivre aussi alors qu'elle est malheureuse.
alors je m'autorise mais jamais totalement libérée.
j'ai heureusement mon petit garçon et mon compagnon mais lui en parler ne me permet de souffler. mon compagnon ne sachant pas me rassurer ni savoir quoi me dire pour me consoler car rien ne fera revenir mon papa. ma sœur s'exprime plus mais nous avons peu de temps ensemble pour discuter avec nos vies de famille et travail.
j'aime une des chansons de stromae :  quand cest ? une chanson sur le cancer : aimer est bien sur ironique. mais ce clin doeil nous fait rappeler quil faut profiter du jour le jour du mieux que lon peut.
quelques mots ce soir parce que je me dis que vous me lirez et que vous aussi vous avez de la peine : juste vous faire un sourire parmi nos larmes
 

Tant de chagrins, multiples et pourtant si différents :  celui d'une fille, d'une compagne, d'une mère...
Je le pleure, lui, mon père, qui m'a montré le chemin pendant de si longues années...
Je le pleure, lui, le compagnon de mon adolescence, de ma jeunesse, le compagnon de ma vie, celui qui a montré le chemin à la chair de notre chair...
Je pleure le chagrin de mes enfants sans père...
J'ai tant perdu ces derniers mois...

Je t'ai lue et j'ai eu de la peine, mais j'ai vu ton sourire à travers les larmes,

Porte-toi bien