Je ressens toute ta douleur, ta solitude, ton sentiment d'être une jeune orpheline, et la difficulté que cet accompagnement a du être pour toi. Je ne te dirai pas courage, je me le dis à moi même, parfois, quand faut aller de l'avant, quand la vie t pousse à ne pas t’appesantir sur tes larmes hors du délai prescrit, à faire de l'administratif, à reprendre le boulot. Et que tu pleures, seule, la nuit. Au début, je ne comprenais pas pourquoi les gens étaient si peu compréhensif de ce malheur qui nous frappe. Le forum m'a aidé : il faut avoir été en deuil, et l'avoir vécu et non refoulé, pour le comprendre. Alors fais, fais ce qui est bon pour toi, pleure, écris, écoutes de la musique, et puis ris, aussi, rends hommage, parles-toi, parle nous.
Je te serre dans mes bras