Katrin, je suis de tout cœur avec vous.  Vous vivez tant de moments douloureux. Je suis triste pour vous, c'est tellement injuste tout ce que la vie vous fait endurer.
Non je ne pars pas en vacances.  Le cœur et l'envie n'est plus là pour l'instant.  Peut-être une journée par ci par là.  Je vais quand même essayer de profiter un peu plus de mes petits loulous. Mais c'est toujours un déchirement car chaque fois que je fais quelque chose qui m'occupe un peu l'esprit,  je craque ensuite car maman n est pas là pour en profiter et surtout je culpabilise. Je m'interdis toujours beaucoup de choses. Je vais suivre votre conseil et regarder le film dont vous parlez.
Vous aussi Katrin, reposez vous.  Vous en avez besoin.
Je pense bien à  vous
Je vous embrasse.

Chère Serine.
Continuer le chemin sans notre maman , c'est tellement douloureux.
J'aimerais apaiser votre douleur mais ne peux hélas être seulement à vos côtés.
Je sens votre culpabilité quand vous allez un peu mieux. Pourtant votre maman serait si contente de voir que vous avancez et que vous arrivez doucement à vivre de nouveaux moments  avec sérénite. Je suis persuadée qu'elle ressent votre amour et qu'elle sait et savait que vous ne l'oublie rez pas. La relation avec une maman  est inoubliable et l'amour que nous leur portons restera en nous à jamais.
Il m'est encore difficile de continuer mais quand je dois sortir, je prends le collier de maman et je l'emmène pour qu'elle soit un peu avec moi.  Ma maman me disait souvent quand je m'occupais d'elle de sortir un peu et quand je partais un petit moment, elle était tellement heureuse de voir que je profitais. Alors je repense à elle dans ces moments là.
Il faut être forte pour elle
Toutes mes amitiés , je vous embrasse Serine

Oui Philippe,  je me suis sentie coupable, pensant que je n'avais pas le droit de m'amuser et rire. Alors que malgré tout elle n avait pas quitté mes pensées. Encore aujourd'hui,  par moments je peine encore à croire qu'elle n est plus là,  comme si j'allais la revoir et pourtant je réalise bien qu'elle est partie définitivement. Toutes ses pensées contradictoires.  Ses petits moments où l'on croit qu'on est bien pour rechuter davantage le lendemain.  Ces images qu'on avait cru avoir écartés de notre esprit et qui ressurgissent d'un coup,  ravivant la douleur et la tristesse. C'est ça le deuil ?
Ce mot qui ne veux rien dire car on ne fera jamais le deuil d'un être cher. Désormais,  je sais que ma vie sera ainsi,  faite de hauts et de bas. Lorsque je me sens un peu mieux, je sais parfaitement que ce n'est que provisoire.  Merci Philippe pour votre soutien, je vous souhaite du courage.
Chris, moi c'est la bague de maman que je porte. Je me souviens bien de ce cadeau que mon papa lui avait fait pour leur 50 ans de mariage.  Elle ne l'avait jamais quitté depuis.  Quand je la vois à mon doigt   j'ai l'impression de voir sa main...
Oui il faut êtres fortes.
Je vous embrasse Chris.  Merci

Chère Léa zou
En effet,  c'est extrêmement dur de ne pas avoir pu les accompagner et se dire qu'ils sont partis seuls, sans même nous avoir vu, cette pensee m est insupportable . Toutes ces questions sans réponses et biensur, j imagine le pire au sujet de cette semaine d hospitalisation. Oui , je me sens moins seule car je sais en venant ici, il y a beaucoup de personnes comme vous et moi qui souffrent de la perte d'un être cher. C'est tellement difficile et dur à accepter. Je ne sais pas dans quelles circonstances est décédé votre papa mais je partage également votre peine et vous souhaite du courage.
Merci à vous.

Bonjour Serine,
Que je vous comprends  tellement et me reconnais dans certain de vos' maux'et mots
Je vous souhaite beaucoup beaucoup de courage et vous envoie plein de bonnes ondes...
Pas simple de perdre les êtres qui étaient nos piliers......
Je pense bien à vous et à tous qui traversons la pire épreuve de notre vie...
Amicalement

Oh Serine,
Quelle tristesse de lire vos mots. Cela prendra du temp...votre maman n'aimerait pas vous voir noyée dans un océan de tristesse, vous le savez au fond de vous mais je sais aussi à quel point c'est difficile de sortir de sa torpeur et de se forcer à avoir des moments heureux. Parce qu'au début, oui il faut se forcer car ce n'est plus naturel...moi j'adorais chanter et les premiers temps je n'arrivais plus à chanter. Ma mère nous a initiés au karaoké enfant, c'était.une activité en famille. Ma.soeur, mon frère, ma mère et moi nous chantions au karaoké. Ma mère adorait la musique et chanter mais avec les traitements et l asthme elle se desolait de ne plus y arriver..mon frère lui avait dit ce n est pas.grave, le plus important c'est de guérir et elle lui avait répondu "mais moi j'aimais chanter". Chanter, écouter de la musique, danser, tout ça c'est vivre. Du coup je comprends tellement vos difficultés...Je chante à nouveau mais je suis incapable de faire un karaoké pour le moment...alors sans doute vous faudra t il du temps pour réécouter de la musique. Accepter d'avoir des moments joyeux ce n'est pas la trahir et ça n'enlèvera rien à votre manque....je dis cela car parfois je vois bien que je veux me punir et m interdir d éprouver une quelconque émotion positive.
C Est une des pires épreuves de perdre son papa ou sa maman. Il nous faudra énormément de courage. Hier encore jetais dans la cuisine et je me disais que J allais appeler maman pour lui raconter la journée de mon fils...puis je me suis mise à pleurer...des vagues...Et une énorme difficulté à intégrer cette nouvelle réalité.
Prenez soin de vous

C'est comme ça... Il faut accepter les "rechutes", un pas en avant, 10 pas en arrière c'est ça pour moi le deuil. Les nuages.ne.sont pas bien loin lorsqu il y a une éclaircie dans le ciel. On ne s en rend.pas compte mais.on avance quand même.un.petit.peu. À pas de fourmi...Et ce malgré les.periodes au cours desquelles.on.se.sent.aussi.mal qu'au tout début. Il n'y a rien à faire malheureusement si ce n'est laisser passer la déferlante...
Je nous souhaite à tous ici du courage

sérine, mandy
le processus de deuil est loin d'être linéaire
notre pensée cartésienne a du mal  avec ça et quand on va mieux on pense que ce sera immuable, mais un souvenir, une odeur... réactive la douleur de la perte
ce ne sont pas des pas de fourmi, vous irez mieux ce sont paradoxalement les moments de rechute qui permettent de dire que vous avancez ne serait ce que par la peine d'avoir compris non plus qu'intellectuellement mais sensitivement que le diapru ne reviendra plus ou pas de manière matérielle
ensuite vient le moment d'accepter d'avoir avec lui une autre forme de relation, un autre regard
tout ceci prend du temps et est très différent dans le rythme et le temps entre un individu et un autre mais vous aurez cette force
pour le moment vous luttez pour ne pas aller mieux justement car on pense que c'est la douleur qui expie la mort, qu'on n'a pas le droit d'être heureux, on confond avoir le droit de l'être et trahir l'être disparu
nous sommes des mamans nous ne voudrions pas que  nos petits fichent en l'air leur vie en nous pleurant toujours, nos parents avaient envers nous le même amour, la même abnégation, faisons en une force, laissons nous porter par cet amour, soyons fiers d'être ce que nous sommes, et d'avoir la capacité à être empathiques envers nos enfants et notre entourage car ce sont ces parents merveilleux qui nous l'ont inculqués
on va y arriver
je vous embrasse
katrin