oui Sérine c'est bien difficile
le plus compliqué mais le challenge vaut la chandelle, est d'apprendre à être heureux sans eux, et avec le manque,
cette démarche de "bonheur" est je trouve constructrice de soi, à la fois elle permet d'honorer leur mémoire eux (père, mère) qui ne veulent que notre bonheur, et pas de nous voir cassés après leur mort
elle leur et nous permet de voir qu'ils nous ont élevé dans la puissance de sa propre autonomie et qu'on peut avancer malgré tout sans eux, car justement ils nous ont appris à construire notre vie pour nous et notre entourage
Elle nous permet, pierre à pierre, pas à pas, de réinventer une vie, non sans eux, mais avec eux, autrement, certains plus vite que d'autres, comme une forme d'intronisation du ou des défunts au sein de soi, comme habités en nous mêmes à la fois de plusieurs personnes, à la fois d'un patrimoine, d'une mémoire
si on apprend à lire en soi, et à se sentir habités par eux, on se sent moins en détresse, parfois moins seuls
2 ans c'est court Sérine, accordez vous du temps
je vous embrasse fort
katrin