Je suis comme vous Chris et beaucoup ici d'ailleurs.Ces jours que nous haissons encore plus, pour ma part les dimanche jour de départ, les jeudi jour de la cérémonie d'ailleurs un an aujourd'hui. Je crois finalement que je hais, maudis chaque jour sans mon Papa et d'autre encore plus.
Il y a pas d'âge pour souffrir du manque d'un être cher, de son soutien, tout d'eux. Pas d'âge non plus pour eux où le départ fait un peu moins souffrir ce qui reste.Quand on a un lien si fusionnel comme nous avec la personne, je crois que c'est impossible d'être dans un autre état.Nous les aimons tellement, le manque ne peut qu'être présent chaque jour et notre peine immense.
La vie reprend son cours pour les autres, nous on est incapable pour le moment de "monter dans le train', comme perdu sur la route sans destination. On reste figé là, sur place enfin physiquement car je suis toujours dans mes pensées dédiées à mon Papa. L'impression d'être dans ma bulle spectatrice d'une vie qui n'est pas la mienne.
Ce vide immense est invivable, insupportable et malheureusement je pense (pour ma part) que rien ne pourra jamais le combler.
Comme je l'ai dit hier à Philorine,je n'ai malheureusement pas de mot pour vous apaiser. Mais vous n'êtes pas seule sur ce terrible chemin même si cela ne suffit pas à aider non plus. Vous êtes lu, écouté et parfaitement comprise.
Je pense bien à vous et vous envoie tout mon soutien, courage Chris...