Cela fait un mois jour pour jour que ma maman est partie.
Elle avait 85 ans. J’ai 52 ans. Un parent meurt, puis l’autre. Ce n’est pas un drame, c’est juste le cycle de la vie.
Je ne suis plus une enfant.
Et pourtant…
Elle me manque tellement. Une part de moi est partie avec elle.
Elle est mon passé, mon présent.
Elle est mon histoire.
Elle est tout.
Elle est mon passeur de témoin.
Je n’ai ni frère, ni sœur, ni enfant.
Je ne peux ni partager, ni transmettre notre histoire.
Mon mari est dérouté face à ma peine.
J’aimerais parler d’elle.
Parler d’elle, pour la faire revivre, pour repousser les frontières de l’oubli.
Mais tout le monde l’a déjà oubliée. Tout le monde semble indifférent, absent.
Alors je cache ma peine pour importuner personne.
Je ne ressens que le vide, le chagrin et l’absence.
Voici quelques lignes de katrinap, lues sur ce forum « malgré tout la vie offre de vrais bonheurs et on doit les cultiver, ce qui est bien finalement le plus difficile se laisser aller au malheur est simple, vouloir être heureux est un travail constant »
C’est tellement vrai.