comme beaucoup je me retrouve dans vos ecris, moi aussi j'ai eu la chance d'avoir une mère formidable, une femme forte, elle allait toujours de l'avant, avec maman toujours une solution
on a passé beaucoup de temps ensemble avant son cancer, elle venait en vacances avec nous, les fetes de familles, on l'emmené partout, et elle marquait son passage chez les personnes tellement elle était bavarde
puis il y a eu son cancer le 1er, et là je ne l'ai plus quitté, mais j'y croyais et la rechute est arrivée, et là cela a été le cauchemard, la souffrance insoutenable, la peur, ses angoisses et j'ai tenu pour elle, j'ai fais face, souvent elle cherchait dans mon regard, si j'étais inquiete, si la peur était prèsente, alors je ne montrai rien d'autre que de l'amour, et c'était nouveau pour nous, meme si avant on partagé pleins de choses ensemble, jamais on s'était dis je t'aime, alors quand j'ai su que maman était condamnée, il fallait que je lui dise, je t'aime et je m'en suis pas privée, maman non plus, de façon plus pudique, mais elle me le disais aussi.
au plus fort de sa souffrance, le jour ou les pompiers l'ont emené pour l'hôpital elle était à 10/10 sur l'échelle de la souffrance,
j'ai fui, j'ai craqué je n'ai pas voulu rester l'entendre hurlé elle qui était si forte, j'ai dis aux pompiers que je partais les attendre aux urgences (je m'en veux tellement aujourd'hui)
elle ne m'en a pas voulu, avait elle compris qu'elle partait?? mais ces derniers jours avant son depart, elle me disait je t'aime ma fille, et si je me penchais vers elle pour la recouvrir ou lui donner à boire elle m'embrassé.
elle a toujours tout assumé à la maison moi aussi mon pere les relations étaient plus distante, elle a toujours compensé à sa maniere..
moi cela fait 19 mois que maman est partie, et c'est toujours aussi dur!!!
nanou il est vrai que ton frere réagit differement de toi, moi aussi je ne voulais pas vider les armoires de la chambre de ma mere, je trainais pour le faire et mon frere me mettaitsouvent la pression, jusqu'au jour ou j'ai craqué, j'ai pleuré et je lui ai dis que pour moi c'était trop dur de le faire, sur le moment il est resté sans rien dire, puis il m'a proposé de le faire en me disant qu'il avait pas compris que cela me faisait encore si mal, j'ai fini par le faire à mon rythme, je sais qu'il souffre aussi beaucoup du depart de maman, mais pour lui il fallait vider sa maison pour arriver a passer a autre chose, alors que moi j'avais envi de tout laisser comme c'était, et ce n'etait pas une question d'argent puisque nous l'avons gardé, nous ne pouvons pas nous resoudre à la vendre, le souhait de notre mère était qu'elle reste dans la famille.