Tu as bien fait de venir exprimer ta peine ici, car tous comme toi, nous avons fait la terrible expérience de la perte d'un être cher.
Le départ de ton papa a été tellement soudain, c'est une épreuve très difficile dans ta vie et pourtant tu ne peux rien y changer, c'est la dure réalité ... mais oui je sais, on voudrait se réveiller de ce mauvais cauchemar.

Bien sûr, tu ne peux pas accepter cette absence, ce manque pour l'instant, tout est si récent. Laisse les larmes couler, parle de ton papa, en parlant de nos êtres chers disparus, nous les faisons vivre.
Et si tu ne parviens pas à en parler avec ceux qui t'entourent viens écrire, viens partager sur ce forum, tu seras lu et compris.

De tout coeur avec toi,

Mamita, une maman qui a perdu son fils de 37 ans en juillet 2011

Merci mamita et coccinelle12 de votre soutien.  Ça fait du bien de pouvoir parler un peu.  Pour les larmes, elles n'arrivent pas encore à couler. 
Avc suivi d'une hémorragie méningée c'est exactement comme mon père... Mais un coma de 40h ... C'est ce côté brutal et soudain qui ne me permettent pas de réaliser je pense.  J'essaie toujours de me persuader qu'à la rentrée de septembre nous nous retrouverons pour parler des va vacances et de la rentrée des enfants. ........   
Merci encore
Bien à vous

Bonsoir
j ai 38 ans et j ai perdu mon père le 15 aout 2014
Seul soir ou je n ai pu rester dormir avec lui car j entendais les bolus de morphine et d hypnovel se declencher toutes les 15 minutes, alors que j avais demandé à 4 reprises l arret de l hypnovel, on connait la fatalité du cocktail...

Depuis, j agis comme un robot, les demarches administratives et le reste, je ne sais pas comment je fais pour trouver la force de tenter de m en sortir, je sais juste car il me le disait souvent qu il voudrait que je sois heureuse
Mais papa, comment veux tu que je sois heureuse, tu n es plus là...
mon père c etait mon tout, ma moitié, mon Dieu, la chair de ma chair, je l aime tellement
je me sens si seule meme si j ai des super amis mais plus aucune famille
quand je les vois a un moment, je décroche des conversations, comme si j etais sur une autre planète, j ai besoin d etre seule, je rentre pleurer
cela fait 1 semaine que je ne dors plus la nuit, je suis epuisée mais trop stressée je n y arrive pas
je suis en colère aussi, je me demande ce qu il fait " dans ce trou" qu il n a rien a y faire ( excusez moi pour le terme trou mais je le ressens vraiment comme çà )
j ai lu aussi les différentes phases de deuil mais j ai l impression que me concernant tout se mélange, elles ne se suivent pas. Je n ai aucun signe de lui, je desespere. Est il encore là quelque part ?
Alors je lui parle à vois haute quand je suis chez moi
Je compatis vraiment à votre souffrance, c est comme si on nous arrachait le ventre.
Parfois je ne pleure pas et d un coup, je fonds en larmes mais je pense a lui chaque seconde
j ai fait un petit autel avec une photo de nous 2 chez moi
Je souffre tellement et je ne realise pas completement je pense
Courage à tous, mais le mot est bien faible,
je vous embrasse

re bonjour,

Tu sais moi aussi mon papa c'était mon idole, je ne lui trouvais aucun défaut, et comme tu disais j'ai ressenti la même chose que toi l'impression  qu'on nous arrache le ventre c'est exactement ça. Du mal à être heureuse aussi c'est vrai et pourtant comme ton papa le mien me souhaitait toujours que du bonheur mais sans lui c'est difficile. Alors il faut que tu te laisses du temps, je passe par différente phase, l'impression d'aller mieux et puis soudain je retombe dans un immense chagrin, si je ris je me culpabilise et je me trouve dans cette phase depuis plusieurs semaine....comme je le dis ce sont des vagues qui viennent et qui repartent, on a l'impression que l'on ne va jamais s'en sortir mais demande à ton papa de t'aider et tu sentiras une force en toi, moi c'est cette force que je lui demande régulièrement et il m'en donne c'est vrai.
J'espère t'avoir aider et que tu te sentiras moins seule dans tes émotions car sache le moi aussi je souffre de l'absence de mon papa car je l'aimais tant... bisous et courage
Katia