Bonjour à tous,
Ma mère est décédée d'une double pneumonie découlant d'un cancer du poumon à l'hôpital le 24 novembre 2017. Elle avait 88 ans. Ma soeur et moi-même avons veillés sur elle pendant son séjour à l'hôpital. Ses derniers instants de vie, son derniers souffle m'a beaucoup marqué. Je m'ennuie beaucoup de ma mère. Sa présence chaleureuse me manque énormément.
Presque sept mois de passé donc, et ma souffrance, bien qu'intermittente, est encore bien présente. Après des phases plus positives, qui peuvent durer plusieurs jours, voire une semaine (dans le meilleur des cas), le retour de la douleur est constant et semble inévitable. Dans ces moments pénibles, la peine ressentie semble aussi terrible qu'au début de mon deuil. La différence, c'est qu'il y a un peu plus de lumière dans ce long tunnel de solitude et de peine.
J'étais très proche de ma mère, je vivais avec elle et m'occupais d'elle, comme je me suis occupé de mon père plusieurs années auparavant. En me consacrant à mes parents, j'ai bien sûr négligé plusieurs aspects de ma propre vie : je n'ai pas de conjointe, ni d'enfants ; pas vraiment de carrière et pas beaucoup d'amis non plus. Je sais parfaitement ce qu'est la grande solitude du deuil. Heureusement, je suis assez proche de mes soeurs et de mon frère. En fait, le deuil nous a rapproché. Pour briser ma solitude et me remonter le moral, j'ai fait partie pendant cinq mois d'un groupe d'endeuillés, ce qui m'a bien aidé. Par contre, le tout se termine la semaine prochaine. Il me faudra trouver autre chose pour m'aider à avancer.
Par chance, il y a des moment de répit dans la douleur. Ce sont les périodes plus lumineuses qui surviennent de temps en temps qui m'aident à continuer d'avancer, et me portent à croire que des jours meilleurs m'attendent. Je reste optimiste malgré tout.
Merci de me lire.