Auteur Sujet: Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant  (Lu 5712 fois)

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Mayou

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Bonjour à tous,

Je me permets de vous faire part de ce moment de ma vie, car je sens la noyade proche. J'ai perdu mon papa de façon très brutale il y a à peu près un an.
Le choc a été pour ma maman et moi même infini ( je suis fille unique). Après une sévère dépression, je refait surface lentement poussée par la vie,  à savoir mon petit garçon de 6 ans  et mon conjoint qui se montre très aimant et compréhensif. Il n'en va pas de même pour ma maman, elle formait un couple on ne peut plus fusionnel avec mon papa. Etant fille unique je me plie en quatre entre le boulot, les contraintes quotidiennes et de temps à autres quelques loisirs pour la voir dans la semaine et au moins une fois dans le weekend...
Seulement voila maman me dit de plus en plus souvent qu'elle ne veut plus de cette vie, qu'elle est désespérée... Je suis totalement démunie face à tant de douleur... Entendre un de ses parents dire continuellement qu'il ne veut plus de sa vie, qu'elle attend de  rejoindre l'être aimé est infiniment dur à recevoir et à traiter... Nous l'entourons du mieux possible mais voila elle reste malgré tout dans une profonde solitude ( elle n'a pas bcp d'amis) et les rares weekend où nous ne pouvons la voir sont sources de paroles très culpabilisantes à mon endroit... J'ajoute qu'elle ne veut pas voir de psy, je sais bien que ça ne serait pas la panacée mais me sentir seule confidente de son mal être de sa douleur en plus de la mienne devient très compliqué...peut-être suis égoïste mais n'étant pas seule et chargée de famille je n'arrive pas à faire plus et j'ai l'impression que son état moral empire avec le temps...  j'ajoute qu'elle perd de plus en plus ses moyens face aux imprévus du quotidien, la voir décliner comme ça est insupportable

Est-ce mal de ma part d'avoir besoin de  soupapes de décompression avec des amis de temps en temps...ne devrais-je pas tout tourner vers elle? Je ne veux pas trop me répandre mais j'aurais eu besoin de conseils de comment l'accompagner au mieux ma maman lui ouvrir d'autres horizons...tout en essayant d'avancer également dans ma vie... Je vous remercie d'avance pour l'aide que vous pourrez m'apporter.

Hors ligne kompong speu

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #1 le: 23 février 2017 à 22:11:57 »
Bonsoir Mayou
Le chemin de deuil est un chemin de solitude que l'on chemine chacun a son rythme
Ta maman n'es plus au même niveau et tu te sens coupable mais la vie te rattrape avec ta propre famille qu'il est important d'entourer ton fils ton mari, il me semble plus que légitime d'accorder du temps a tes amis , le chagrin de ta mère peut peut être se partager avec un groupe de deuil ou ce forum
Moi même ayant perdu mon fils de 19 ans j'ai souvent des idées noires que cette vie ne vaut rien j'essaie de l'accrocher pour mes autres filles et mon mari
Tu peux lui dire que tu as encore besoin d'elle mais que pour autant tu ne peux pas vivre a sa place
Regarde la conférence du Dr Faure avec elle ça peut être intéressant pour discuter toutes les deux
Mille pensées pour toi

Hors ligne Mononoké

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #2 le: 24 février 2017 à 02:03:32 »
Bonsoir Mayou,

Gérer son propre deuil est bien difficile, essayer de réapprendre à vivre est une charge suffisante. Comme le dit si bien Kompong, tu as ta petite famille qui a besoin de toi. Quoi que tu fasses pour ta maman, tu ne pourras pas lui offrir ce dont elle a besoin, et tu ne pourras lui enlever son chagrin. Elle seule pourra avancer sur son chemin.
Je ne sais pas si ces deux phrases peuvent t'aider (ce sont 2 phrases que je me répète lorsque ça m'est nécessaire)
"On n'est pas responsable de ce que l'on a vécu mais on est responsable de ce que l'on en fait"
Un enfant et un adulte discutent :
"- c'est dur d'avoir envie de protéger quelqu'un et d'en être incapable.
-On ne peut pas protéger les gens, petit. Tout ce que l'on peut faire, c'est les aimer."
Mayou, si je peux me permettre, ne culpabilise surtout pas, tu n'es pas responsable de la douleur de ta maman,  tu ne peux lui offrir que de l'amour (et c'est déjà beaucoup), tu ne peux porter sa peine, tu as la tienne, et elle la sienne, tu ne peux pas remplacer ton papa.

Toi, c'est de toi qu'il faut que tu prennes soin, pour toi, ton fils et ton mari, et même pour ta maman, car c'est en prenant soin de soi que l'on peut le mieux aider les autres.

Je ne vis pas la même situation que toi (j'ai perdu mon mari), mais je me rends compte que les gens très proches m'aident à leur façon -qui n'est pas forcément celle que j'aurais voulue-. Par exemple ma mère est si triste de me voir malheureuse que je ne peux pas facilement pleurer dans ses bras, alors je ne prends que ce qu'elle m'offre, et c'est déjà très chouette ce qu'elle m'offre! et je pleure dans les bras de quelqu'un d'autre. ou dans les miens ;) ou j'écris ici  :)
C'est à ta maman de faire ce chemin, d'accepter ce que tu lui offres et de trouver ailleurs ce qu'elle désire.
Penser à soi, vivre  des petits plaisirs et des petits bonheurs n'a jamais été mal ni égoïste, bien au contraire.
Si elle ne veut pas voir de psychologue, c'est bien entendu son droit, mais tu ne peux pas non plus être son unique confidente.
Kompong t'a parlé de la conférence du dr Fauré, son livre "Vivre le deuil au jour le jour" est très bien aussi, il m'a beaucoup aidé, vous pourriez le lire, si le coeur vous en dit. Peut-être ta maman pourrait se rapprocher d'une association d'aide aux endeuillés (groupe de parole). 
Si je puis me permettre, mais tu dois te préserver, prendre soin de toi ; t'écrouler ne serait pas une solution. Par contre si tu t'occupes de toi, que tu passes de bons moments, que tu te reposes physiquement et psychiquement, alors les moments que tu pourras lui offrir n'en seront que plus doux. A elle de les accepter tels quels ou non, c'est son chemin.

Je te souhaite une douce nuit reposante
prends bien soin de toi
affectueusement
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"Un arbre qui s'abat fait beaucoup de bruit ; une forêt qui germe, on ne l'entend pas." Gandhi

Mayou

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #3 le: 24 février 2017 à 11:32:01 »
Merci beaucoup je suis très touchée par vos réponses, vous avez mis le doigt sur qqch effectivement sur le fait que je ne peux rien apporter de plus pour ma maman... mais qu'il est éprouvant de voir un être cher souffrir....
Je vais me renseigner sur la conférence du Dr Faure... J'ai trouvé également bcp de réconfort à la lecture  des mémoires  de François Mauriac qui a magnifiquement décrit les moults sentiments que nous pouvons éprouver à la perte des êtres aimés.

Peut être connaissez vous? En tous cas on y trouve un certain réconfort, je vous le recommande.

Je vous souhaite aussi de la sérénité et du courage

Merci infiniment de vos conseils et pensées, les miennes vous apporteront je l'espère un peu de baume sur vos coeurs blessés.
Bonne journée
Amicalement
MA

Hors ligne kompong speu

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #4 le: 24 février 2017 à 13:23:02 »
la conference est sur you tube  faure  et stephane alix

Hors ligne Nora

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Laure R

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #6 le: 24 février 2017 à 20:55:11 »
Mayou,
Je viens de sortir d'une situation identique à la tienne. Je suis fille unique, durant un mois et demi, j'ai pleuré, pleuré, mon père, que j'ai accompagné en soins palliatifs.
J'étais en arrêt maladie. Ma mère pleurait. Tout ceci était "normal". Après ce temps là, j'avais un boulot, des responsabilités, un désir de vivre et de ne pas tout laisser filer à vau l'eau, j'ai commencé à remonter la pente. Pas ma mère. Elle venait de perdre son amour passion, dans l'impossibilité de se remettre. Je venais de perdre mon père, que je retrouve en moi. J'ai touché du doigt combien nous vivions cette situation différemment.

Ce qui est différent de toi, c'est que ma mère a 98 ans. Qu'elle est dans l'incapacité de gérer la situation administrative. Que j'ai donc du me débrouiller avec l'aspect administratif, la demande de tutelle pour sa succession, et ça, ça oblige à tenir debout. Ma mère, elle n'a que lui et elle est en EHPAD, puisque je travaille et ne peut prendre soin d'elle 24/24.
J'ai passé beaucoup de temps dans ses larmes. Tant que nous étions synchrones, ça allait, mais au bout d'un moment, je n'en pouvais plus et je m'en suis ouvert à l'équipe qui l'accompagne. Elle ne pleurait qu'avec moi et je lui ai demandé de leur faire confiance, de pleurer avec eux aussi, et de me laisser une petite fenêtre, car j'étais moi aussi en deuil, mais que je voulais partager avec elle autre chose que des larmes. L'équipe s'est un peu alarmée de la fréquence de ses pleurs, m'a demandé la permission d'une consultation  gérontopsy. Ma mère est sous déroxat, la plus faible dose. Passé les 3 jours d'adaptation, (un peu à l'ouest), elle n'a pas oublié, peut en parler, pleurer, mais peut aussi faire de l'humour et s'occuper de ce dont elle a besoin.
Aujourd'hui, au téléphone, elle ne sait pas que mon père, son mari, est mort il y a trois mois. Et je me suis bien gardé de lui rappeler. Aujourd'hui, j'aimerais bien que quelqu'un se souvienne, avec moi, mais non, personne. Ni mes enfants, ni mon mari, ni mes amis, ni ma mère. Alors j'écris.
Ma mère m'appelle "maman"....
Je l'entoure, elle a 98 ans.
Ce n'est sans doute pas le cas de ta mère. Rappelle lui que tu es sa fille et que tu as perdu ton père. Et que tu as besoin qu'elle te protège parce que tu es orpheline de lui, et tu as aussi une vie.
Si ma mère de 98 ans arrive à l'entendre (pas toujours), ta mère le peut aussi.
On peut tout en ouvrant son cœur, dans la générosité de la reconnaissance de l'autre, et aussi de soi. Mais des fois, quand ça s'enkyste, il faut de l'aide. Ma mère est généreuse avec moi en ayant accepté de parler avec la gérontopsy, en parlant avec la psychologue et en prenant son petit comprimé blanc.
Essaye de lui parler de toi, de parler avec son médecin de ta difficulté.
Tu ne peux pas tenir la main de quelqu'un qui s'enfonce sans saisir les aides que tu lui proposes.
Amicalement

Mayou

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #7 le: 24 février 2017 à 21:13:03 »
Tout d'abord merci Nora pour le lien pour votre souci de l'autre, je suis profondement touchée par vos messages, votre empathie. J'ai toujours pensé que tout le monde passe par ces moments douloureux mais tout le monde le vit seul également. Voir votre générosité, votre profonde sollicitude me fait réviser mes principes et sont comme un baume sur mon coeur à vif... j'ai même l'impression d'abuser en voyant vos situations que je trouve infiniment plus douloureuses que la mienne. Laure, Mononoké , kompong j'admire votre courage votre pugnacité pour avancer malgré les abîmes où vous devez vous trouver bien souvent...
J'aimerais être là aussi pour vous, n'hésitez pas à vous épancher auprès de moi si le besoin s'en fait sentir, car avec le temps qui passe, les gens reprennent le cours de leur vie et on se retrouve bien souvent seul face à l'aiguillon du deuil... ce ne spnt pas des paroles en l'air! :-)
Mon papa n'était pas malade tout le monde lui donnait largement dix ans de moins que son âge (il avait 77 ans)... je n'ai pas eu à souffrir de son déclin, une crise cardiaque massive l'a emporté, il est parti dans les bras de la femme qu'il a tant aimé.... C'est également ces moments qui reviennent en boucle dans  l'esprit meurtri de maman. Mon petit semble seul la booster, lui donner un allant perdu pour nous autres ( mon mari et moi-même)...Petit à petit j'essaie de lui glisser les idées que vous développer... A cela s'ajoute une situation pro assez précaire les soucis sont à ras bord alors je ne puis dire que MERCI du fond de mon coeur
pour finir je vous propose une citation de ce cher François Mauriac j'aime beaucoup méditer sur elle :
"Ce n’est pas la mort qui nous prend ceux que nous aimons : elle nous les garde au contraire et les fixe dans leur jeunesse adorable : la mort est le sel de notre amour, c’est la vie qui dissout l’amour."

je vous embrasse affectueusement et pense très fort à vous

Hors ligne Mononoké

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #8 le: 25 février 2017 à 09:52:04 »
Merci Komgpong pour la conférence, et Nora pour le lien  :)

Merci Mayou pour ta réponse, elle me touche beaucoup, tu sais lorsque nous écrivons et soutenons quelqu'un, nous le faisons par envie, il n'y a aucune obligation à cela. Personnellement cela me fait du bien, autant d'écrire que de lire. Ecrire quelques douceurs, en lire d'autres (et même lire de la poésie car certains/certaines sont des poètes  ;)
à bientôt, j'espère
tendrement
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AngelChibi

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #9 le: 25 février 2017 à 22:49:55 »
Bonjour Mayou,

Je me permet de te répondre ça je vis un peu la même chose que toi : je viens de perdre mon oncle hier que je considère comme mon père.
Il était handicaper et c'est ma mère (sa petite soeur donc) qui s'en occupait depuis que ma grand mère (leur mère donc) est partit en 2005. Nous vivions (ma mère, mon oncle, ma grand mère et moi) sous le même toit depuis toujours (j'ai déménager il y a 4 ans juste mais je viens souvent a la maison encore).
Donc mtnt ma mère se retrouve seule à la maison. Elle n'a plus que moi, sa fille unique.

Elle vit le décès de mon oncle vraiment très mal.
Elle culpabilise bcp parce qu'elle pense que mon oncle lui en a voulu jusqu'a la fin de l'avoir laisser à l'hopital (alors qu'il était tomber et à eu des complications). Elle se sent seule dans cette maison (moi je suis la pour quelque jour mais après je dois retourner travailler loin de la maison).

Et donc je dois, en plus de gérer le deuil de mon oncle, gérer le coté administratif de cette situation (je suis toute seule à gérer ça, ma mère ne peut pas) ET gérer ma mère (qui prend des médocs a en avoir des nausées, qui pleure sans arret, qui tourne en rond a la maison, qui ne sort plus de la maison).

Donc je te comprend dans le sens ou je suis aussi le seul "déversoir" de tristesse, colère, angoisse, bref sentiment de ma mère (elle n'a pas d'amis à qui parler vraiment).

C'est dur. Hier quand j'ai appris la nouvelle j'ai du me retenir de pleurer pour l'annoncer à ma mère et gérer le reste de la journée a l'hopital (pour le voir une dernière fois) et ensuite aux pompes funèbre.

Et la je continue à écouter ma mère, à la voir tourner littéralement en rond dans la maison sans but, à la voir pleurer ou regarder par la fenetre dans le vide...

Bref dsl trop de détail inutile pour toi mais ça me rappel tellement moi (alors oui tu me dira ça fait que 1jour mais en fait ça faisait 1 mois et demi qu'il était dans un état grave et difficile et j'ai du gérer depuis ce moment la).

Je veux juste te dire que j'aime ma mère et j'aimais mon oncle mais je me rend compte que je ne peux pas enlever le sentiment de culpabilité de ma mère vis à vis de son frère parce que ce ne sont pas MES sentiments mais les SIENS.
SON sentiment de mal être n'est pas le meme que le miens.

Je peux juste l'ecouter. La conseiller. Lui dire que moi je suis la. L'aider dans ses taches, etc...

Mais je ne peux pas lui enlever ses sentiments qu'elle ressent. J'aimerai vraiment mais je ne peux pas... Elle seule peut le faire...

Je me suis sentie comme toi, égoiste de me dire  qu'il faut que je retourne travailler, qu'il faut que je sorte un peu changer d'air, que je veux passer du temps avec mon copain... alors que en fermant la porte, je voyais ma mère les yeux triste, c'etait horrible.

Mais est-ce que rester avec ma mère 24h24h, 7j/7j, à être la chaque seconde de sa vie ; va changer quelque chose à la situation ? Non je pense pas.
Elle se sentira moins seule c'est vrai... mais est-ce que pour ça je dois m'oublier, oublier ce que je veux, oublier ma vie ?

Lorsque mon oncle était en état critique, ma mère et moi on a vu une psychologue de l'hopital qui m'a dis à part (après que je lui ai dis que je devais tout prendre sur moi et elle l'avait vu) qu'il ne faut pas s'oublier dans les situations comme ça. Que même si la personne proche qui reste en vie va mal, quoi qu'on fasse, on ne pourra jamais la faire se sentir mieux... ça ne fera que mettre un semblant de sparadrap sur une plaie béante qui saignera tjrs... C'est à la personne de trouver son chemin pour aller mieux et ça prend du temps des fois.

Donc non tu n'es pas égoiste. Tu as tes sentiments aussi et c'est normal.

Parle à ta mère de ce que tu ressens. Je pense que parler en disant clairement mais avec empathie les choses ça peut soulager cette situation.
Apporte lui tes idées pour aller mieux.
Et sache que c'est tjrs difficile de voir un être cher s'enfoncer et aller mal, et qu'on éprouvera tjrs de la culpabilité mais tu n'es pas magicienne pour effacer les sentiments des gens. 

Mais ne t'oublie pas surtout...

Je t'envoie tte les bonnes ondes que j'ai pour que tu puisses te sentir un peu mieux et moins seule.

Courage.

Laure R

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Re : Faire face en plus de son chagrin à celui de son parent survivant
« Réponse #10 le: 26 février 2017 à 23:37:56 »
Mayou, merveilleuse parole de Mauriac, que je ne connaissais pas. Merci :)