Bonjour,
Le déni et l'anesthésie je l'ai vécu 3 mois personnellement, j'étais comme dans un film, m'en fichait d'à peu près tout ce qu'il pouvait bien m'arriver. On m'a dit que c'était normal, je n'ai pas vraiment compris ce que ça signifiait et était persuadée que je resterai comme ça .. et oui maintenant je me rends compte que c'était normal.
Entre temps je suis passée par une période de remise en question de ma vie, la colère me donnait une énergie dingue pour avancer, j'ai fais un tri autour de moi. Bon effectivement, comme on me l'avait dit : "j'étais peut être un peu trop optimiste". Mais je suis rassurée car c'est normal.
Depuis quelques semaines, retour à la réalité, je ressens vraiment un vide, et beaucoup de tristesse que je m'efforce de contenir. Encore une fois c'est normal et je suis certaines que ça passera.
Dans ces 10 mois j'ai compris plusieurs choses (que j'ai du mal à appliquer encore) :
- il ne faut pas culpabiliser de cet état (mais il ne faut pas trop s'en plaindre pour ne pas l'empirer)
- il faut être bienveillant avec soi-même et s'accorder du temps (perso les problèmes de sommeil et de concentration affecte mon travail et me font me sentir nulle)
- il faut du renouveau dans sa vie pour se rappeler au combien elle est belle ( nouveau sport, hobbys, lecture, animal de compagnie, nouveau rêve, nouvelle rencontre)
- ne pas hésiter à rejoindre des groupes de parole ou asso ou psy spécialisé dans la question
- n'hésite pas à prendre des compléments alimentaires pour l'équilibre émotionnel dans les premiers mois (safralite est très bien)
- passe du temps avec les vivants qui compte pour toi, tes enfants sont ta force c'est certain