Bonjour Dean,
Pour ce qui est des psys, il y en a de bons, et de moins bons, faut tomber sur celui qui convient … sans oublier que la pharmacopée a fait de gros progrès depuis quelques années, ça peut aider.
Je me présente : ma maman n’est plus avec nous depuis 2011, et mon papa depuis un an.
Je ne suis pas psy, mais j’aurais quand même envie de dire cela : après avoir vécu 58 ans, je me rends compte que, parfois, certaines personnes dans une famille ou même certaines familles peuvent être pathogènes, sans que l’on s’en rende forcément compte.
Pour le coup, il est possible que ce que tu ressens soit la conséquence directe et presque exclusive de la culpabilité que cherche à te faire endosser ta mère.
Par ailleurs, si elle et ton père se sont déparés, c’est que au moins un des deux avait « quelque chose » qui n’allait pas, si ce n’est les deux. Certaines maladies mentales, je dirais même, parfois, certaines attitudes perverses, sont difficiles à détecter, surtout si l’on fait partie du cercle pathologique que la personne crée autour d’elle.
Pour ce qui concerne ton père, il devait, là encore, avoir un grave, un très grave problème psychologique pour se suicider, car hormis des cas très particuliers (mort d’un enfant trop difficile à endurer, maladie avec des douleurs insupportables …) ce n’est pas une attitude « standard » chez un être vivant que de vouloir mettre fin à ses jours, cela ne fait pas partie des options normales chez un être humain.
Tu as donc été durant ton enfance et ton adolescence le fruit de dissensions parentales dorénavant profondément ancrées en toi, tu en subis les conséquences encore aujourd’hui.
Tu es un porteur de symptômes de tes parents. C’est donc plutôt à eux de culpabiliser pour t’avoir transformé en ce que tu es, et certainement pas à toi.
Beaucoup de choses se passent (et se sont passées) dans ton inconscient car les conduites perverses que l’on subit d’autrui ne paraissent généralement au grand jour que par le côté émergé de l’iceberg, bref, le cœur du problème se situe enfoui et hélas travesti par ce manteau, cette couche de perversité créés par tes parents.
Je me permets donc de souscrire à ton projet de revenir, malgré tes expériences malheureuses passées, vers des spécialistes psys. Essaye par exemple de consulter non pas des psychologues, psychanalystes et autres psychothérapeutes, mais plutôt un psychiatre, qui a une vision plus complète de l’être humain, ils aura en effet bénéficié d’une formation plus globale, avec notamment un volet qui a trait aux domaines physiologique, nerveux, hormonal, etc.