Merci a ceux qui prendrons le temps de lire mon histoire... Et qui me viendront en aide
Bonjour à tous,
Malheureusement je vous rejoins sur ce forum suite à la perte de mon père le 8 novembre dernier de 49ans qui a laisser une femme et 3 enfants dont moi 26 ans 21 ans et 16 ans.
En effet , le cauchemard a commencé en janvier 2017 lorsqu'on lui a découvert un cancer à la plèvre non opérable. Tout s'est enchaîner très vite et si doucement en même temps... On est passer par beaucoup d'étape , de positive et négative. J'aimais profondement mon pere , mais parfois je fesais le choix de pas allez le voir. Son changement etais tellement dure a supporter pour moi ... Les larmes me montait et je ne voulait pas qu'il voye l'inquiétude que j'avais, la peur.... Mais ce n'était encore rien a ce qui allait arriver...
En août de l'année dernière tout s'est empirer... La rémission. J'avais l'image d'un ours qui avais hyberner et qui s'était réveiller avec une très grande faim, la maladie s'était empirer et c'était mis sur les poumons , l'estomac d'une façon dramatique. Et irrémédiable.
Mon père a été hospitalisé tellement qu'il souffrait , pas plus d'inquiétude que d'habitude , je ne savait pas encore ...
Un lundi a 11h ma mère m'appelle et la le tournant de ma vie commence. Mon père est sous morphine le médecin veux nous voir .... Évidemment je me précipite comme toute la famille ( j'ai deux soeurs de 16& 21 ans) le médecin nous annonce quelques jours.... Voir quelques heures qu'il est sous soin palliatifs.
Évidemment très dure... Nous restons a ces cotes des heures et des heures en pleurant, la famille arrive l'une après l'autre...
Jusqu'au moment ou il se "réveil" , a des réactions , nous parle , a des discussions censer , marche .... Beaucoup d'incompréhensions a ce moment la et aussi d'espoir...
Suite a beaucoup de soucis avec le personnel nous décidons de se relier et de rester h24 à ces cotes jours et nuits. Sans le laisser. Et nous décidons de ne pas lui parler de la discussions avec son cancérologue qui nous avait annoncer ces quelques jours... On lui dit que la maladie s'était empirer mais de pas s'inquiéter. Que tout ira. Une occlusions intestinale fait son arrivée, impossupour lui de manger ou boire. On le tiens en lui cachant l'État de gravité, peux être car nous étions naïve et remplit d'espoir?
Mon père nous fait ainsi part de son envie de changer de vie une fois rentrer, et de ces regrets... Le mensonge était trop intense , on fesais tout pour qu'il se sente bien. Des habits malgres la sonde , a son service , une présence constante... Et des réponses a ces questions le plus rassurante possible...
Cette situation dura 3 semaines. Des hauts et des bas. A la suite de ces 3 semaines il est envoyé dans un centre de soin palliatifs. L'ambulance est venu le chercher j'ai pu monter avec lui. Je voyaices yeux heureux , je priais pour que la vie lui donne une secondes chance...
L'arrivée au nouveau établissement. Un lundi malheureusement son état c'est dégrader très très vite. Nous somme tjrs dans le même état d'esprit : Le protéger. Mais de jours en jours il perd son autonomie. Jusqu'au même en se rasant le jeudi de la même semaine il se fait des coupures énormes, il est a ?moitié endormit, ne parle plus, dors, veux plus sortir de sa chambre.
Ma mère est la seule personne a pouvoir restée avec lui ce soir la... Nous rentrons mes soeurs et moi. A 21h ma mère nous appelle mon père fait des arrêts cardiaques. Il suffoque, nous dervons revenir le plus vite possible , j'essaye de rassurer mes soeurs pendant le trajet ce qui est dure car même moi je suis effondré. Nous arrivons dans le couloir et je l'entend suffoquer très fort.... Le cauchemard. Nous restons a ces côtés et lui y disons tout ce que nous avons a lui dire. Apellons les membres de la famille pour lui parler.
Et décidons de se relier avec ma mère et mes soeurs toutes les 30 minutes a deux. Il a des moment ou il redevient lui memuveux se lever. Encore un dernier espoir...
Mais a 2h du matin cette nuit du 8 novembre , il s'étouffe , il s'éteint, c'est finis. Tout les espoirs s'envole. Nous décidons de rester a ces cotes jusqu'à qu'il l'emmène en chambre funéraire.
Et c'est la que " MA dépression " commence.... Nous sommes aujourd'hui le 23 janvier Noël est passer , son anniversaire qui était le 12janvier ( il aurait eu 50 ans),
2 mois et demis de crise. De pleure. Au jour d'aujourd'hui je me pose des questions du styles :
Pourquoi moi j'ai le droit d'être la encore?
Pourqioiuon me la pris?
Pourquoi vivre?
Et si on me laissait le rejoindre?
Beaucoup d'étapes, des insomnies - a dormir 15h ( sans abuser)
Rien manger - a faire de la boulimique
Rire aux éclats - a pleurer toute la journée
D'excès en excès.
Aujourd'hui j'ai des angoisses lorsque je sors je veux sortir que lorsque il fait nuit, ne parlra personne. Je me replie sur moi même et perd confiance de jour en jour.
Mon corp est aussi tout dérégler. Parfois je me surprend a regarder des gens et me dire pourquoi eux sont la et plus mon père ? Je ressent une injustice. Et mes idées sont négative et noir.
Évidemment je n'en parle a personne , ni mes soeurs , ni ma mère et ni mon compagnons qui essaye de faire au mieux et qui commence a en baver.... J'essaye de garder au plus bonne figure...
Je me découvre colérique, fainéante, pleureuse. Ce qui est mon opposé en temps normal.
Mon père me manque , je le pleure sans cesse. Ma vie n'a plus de goût ni de couleur. Je n'ai plus aucun projet , ni d'envie. J'écoute des musiques qui me font penser a lui a longueur de journée, je fume beaucoup et bois. Je suis perdue. Je voudrais qu'il revienne, le prendre dans mes bras et que cette idée m'obsède.
Aujourd'hui j'ai 26 ans. Deux petites soeurs ma mère , un copin , et de véritable étude et une carrière avec beaucoup de possibilité mais non , rien n'y fait. ...un jour ne regarde du boulot et le lendemain je pleure toute la journée et fait deux pas en arrière. Je sais que la seule personne dont j'ai besoin ne reviendra pas. Alors parfois je m'imagine le rejoindre , très souvent. Je me demande pourquoi ? Pour qui ? Continuer a vivre. Alors que évidemment je me dit je veux pas faire au personne qui m'entoure. Mais cette idée est tellement intense. Je me dit je voudrais tomber malade et parfois me met en danger. Bien-sûr je me dit ton père aurait honte lui qui voulais tellement vivre et toi tu gâché ta vie, comme une "conne" alors que tu as tout. Lui qui s'est battu jusqu'à la dernière minute. Mais il me manque une partit de moi et j'ai bien l'impression qu'il me manque la meilleure partit de moi... Pourquoi accomplir des choses alors qu'il ne sera pas présent ?
Avez vous déjà vécu une maladie d'aussi proche ? Ave au tant d'espoir?
Et par la suite ce genre de comportement ?
Je vous remercie par avance...
Une âme perdue.