Merci à vous 4 pour votre soutien et votre compréhension qui me touchent.
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Mircea, je vois que tu continues à suivre mes posts, je t'en remercie
Non, je n'ai pas parlé à la psy de mes cauchemars car je ne l'ai pas revue depuis. Ces cauchemars sont très récents, et je vois la psy tous les 15 jours / 3 semaines.
Mais je lui en parlerai à la prochaine consultation, le 10 septembre.
En effet, j'accroche bien avec elle, j'arrive à lui expliquer les choses, même si c'est dur. L'aide qu'elle peut m'apporter en dépend donc...
Elle est compréhensive, réceptive, et donne des pistes intéressantes.
J'ai eu de la chance de tomber sur elle directement.
Et je conseille d'ailleurs à toutes les personnes qui se sentes dépassées par cette épreuve, de ne pas hésiter à voir un(e) psy, quitte à changer de personnes plusieurs fois avant de trouver la bonne personne, car c'est un atout indéniable.
Merci pour le partage du texte sur le temps.
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J'ai pourtant lu plusieurs livres sur le deuil. Je pensais avoir suffisamment compris et intériorisé les informations pour ne pas me laisser surprendre par des changements émotionnels.. je n'ai rien senti venir, tout est venu subitement.
Mais Katrinap, ton message a produit un déclic chez moi...
"parfois on ne sait pas ce qui en est le déclencheur"Si, je sais. Enfin, je pense savoir.
Dimanche je pars 4 jours avec mon père dans les Vosges. On ne part que tous les deux.
L'année dernière, à la même date, je partais rejoindre mes parents dans le sud pour une semaine.
J'ai toujours considéré les vacances d'été en famille ainsi que Noël comme les meilleurs moments de l'année.
Pour la première fois, Maman ne sera pas là.
Peut-être est-ce la raison de mes angoisses et de ma tristesse accentuée des derniers jours.
Maintenant, ça me paraît tellement évident...
L'année dernière, c'est ce que je redoutais... que ce soit les dernières vacances d'été avec elle.
Je me souviens de tellement de choses de ces vacances. De petits moments infimes. Je me souviens, je la regardais attentivement, cuisiner, se promener, rentrer doucement dans l'eau de la piscine car elle était frileuse et elle trouvait l'eau trop froide. Se régaler en mangeant un plat au restaurant.
J'ai profité du bonheur de sa présence, je savais que c'était précieux. Que la maladie ne laissait pas de répit. Que ces moments-là valaient de l'or. Ces vacances ont fait partie des plus belles vacances de ma vie.
Et voilà, les mois ont défilé et nous y revoilà, un an après. Le douloureux constat est là. Tout ça appartient au passé.
Il n'y a plus que les souvenirs dans ma tête. Le manque immense. La prise de conscience, une nouvelle fois, du côté irrémédiable de la perte.
Les 4 jours qui arrivent avec mon père, ne seront pas vraiment des vacances. C'était pour faire bouger mon père, pour changer d'air. Pour faire de longues randonnées et extérioriser toutes nos émotions négatives.
Ma mère aurait été contente qu'on bouge un peu. J'espère que ça nous fera du bien.