Bonsoir,
J'avais 17 ans, mon père 48.
Même si parfois, aujourd'hui encore, il me manque, j'ai accepté sa mort.
Mais je m'aperçois des dommages collatéraux.
La conscience de la "finitude" des êtres m'empêche de m'engager, de me projeter, ...
Je trouve ça vain.
D'autre part, à sa mort, je me suis retrouvée seule, j'ai pas trouvé de soutien, ni parmi ma famille ni parmi mes amis.
J'ai géré seule.
Donc ma confiance en l'autre en a pris un coup...
J'arrive à la limite d'une façon de fonctionner, et je sais pas comment la modifier...
Enfin, face aux gens de mon âge, ou plus âgés, et dont le père est vivant, j'ai un petit pincement au coeur, d'autant plus que la mort étant un sujet tabou, ... quand je me permets d'évoquer mon père, le silence résonne.
Je me dis qu'il y a pas vraiment de réponse mais au moins j'ai pu écrire ce que j'avais sur le coeur.